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la descente aux enfer avant la cure

Par amouretpaix

Bonsoir, je suis dans une situation particulière ou je n'ai pas de solutions sur du cours terme. dans 1 mois et demi, mon conjoint rentre en cure de désintoxication (enfin) pour une durée de 28 jours. C'est très bien vous me direz, mais en attendant je vis un calvaire au quotidiens, il ne va plus au travail car le médecin l'a mis en arrêt maladie car il n'est plus apte a quoi que ce soit, a cause de l'alcool bien sur. Ce qui fait qu'il est à la maison 24h/24 avec moi puisque je suis a mon compte. de plus nous avons un petit garçon de 3 ans et demi qui commence à comprendre que la situation n'est pas normal a la maison. Pour la faire courte nous sommes livrées à nous même avant cette cure, aucune solution n'est mis en place avant sa prise en charge. C'est un clavaire au quotidien, je ne sais pas quoi faire pour calmer les crises de démence de mon conjoint qui est dans la paranoïa, les crises, les hallucinations, les casses de matériels et les cris en tout genre depuis 3 semaines. Aider moi s'il vous plait, je lui est demandé de partir il ne veut pas. et moi j'estime que ce n'est pas a moi de partir alors que je gère la vie de ma famille au quotidiens. je ne veut pas subir à cause de lui et je dois protéger notre enfants. Ce soir c'était la crise de trop et aucun professionnel de santé n'a l'ai de nous entendre, car même lui à demander de l'aide mais a part des cachets qui le défonce rien ai proposé d'ici là
j'espère trouver des réponse à ma situation
bien à vous

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4 réponses


manon7816 - 29/04/2024 à 22h04

Bonsoir,

Tout d’abord, je vous souhaite beaucoup de courage. La priorité serait peut-être de vous mettre en sécurité, vous et votre enfant. Avez-vous, un endroit où séjourner le temps de son entrée en Cure ?
Protégez-vous, faites attention à vous

Mar974 - 30/04/2024 à 03h07

BJ ,moi je pense qu il faut appeler le 15 quand t il devient agressif et il aviserons.pcs ça peut-être dangereux quand même.

Fleur2Lys - 30/04/2024 à 09h32

Bonjour,

J'ai connu une situation à peu près similaire, il y a un an. Mon ami rentrait dans sa première cure fin juin et les six semaines précédant son entrée, il les vivaient comme son dernier round avec l'alcool.
Nous n'avons pas d'enfants mais j'étais, comme vous, toujours à domicile de par mon travail et c'était infernal. Moralement c'est très dur de se préserver, de tenir son travail, sa maison et de devoir accompagner ou subir un malade selon son humeur.

Malheureusement je n'ai trouvé aucune aide du côté du CSAPA ou des hôpitaux. Le manque de moyens, de personnels, le fait qu'il n'était "que" alcoolisé et que "je pouvais le gérer" font que j'ai du prendre mon mal en patience... et concrètement ça m'a rincé...

Ses semaines de cure ont été une vraie bouffée d'air frais où l'alcool n'était plus une préoccupation et le stress s'en était allé.

Néanmoins, si vous avez la possibilité de vous replier chez des proches pour souffler, n'hésitez pas une seconde. Vous avez un enfant et s'en occuper demande de l'énergie. Je comprends tout à fait l'injustice de devoir quitter son chez soi quand on est victime du comportement de l'autre. J'ai dû faire ce choix en octobre mais, à un moment, quand en face il n'y a pas d'écoute, il faut se résoudre à agir pour sa sauvegarde.

Durant sa cure, vous retrouverez votre chez vous, ce n'est qu'un repli temporaire.

Bon courage à vous !

eughju - 30/04/2024 à 10h42

Bonjour,

Tout d'abord le maître mot est : COURAGE. Vous êtes forte, et vous allez y arriver.

Tout comme les autres, je vous conseille de prendre vos affaires et votre enfant et d'aller vous réfugiez chez des amis ou de la famille.

Vous retrouverez votre domicile lorsqu'il sera parti. Moi aussi j'ai dû laisser ma maison et mon chat jeudi dernier quand nous avons eu une violente altercation. Je suis rentrée hier mais franchement je ne m'y sens plus à ma place.

Il faut parfois laisser ce que l'on a derrière soi pour aller mieux. ET SURTOUT, protégez votre enfant. Ma fille a 2 ans et demi et tout comme le vôtre, elle comprend. Ils sont loin d'être bêtes.

Tenez nous au courant,
COURAGE.

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