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je ne veux pas vivre avec lui .il est mechant et il me fatigue quand il boit....il parle parle parle et critique et insulte....

Par Clo

11 réponses


About - 26/01/2024 à 23h01

Bonsoir,

Je me retrouve tellement dans vos témoignages et s'en est tellement triste...
Nous sommes toutes ou tous là à espérer un changement à croire qu'il sera capable de changer mais rien.
On se détruit et on détruit la vie de nos enfants

Je ne sais pas si je serai capable d'aller jusqu'au bout et de le quitter car il menace de se suicider bien qu'au fond de moi je sais que ce n'est que du chantage.
Mais j'aime à croire et je garde espoir de devenir encore plus forte et de partir.

Le jour de l'anniversaire de la fille (12 ans) encore une fois alcoolisé malheureusement pour elle il gâche toujours son anniversaire, il a tellement bu et racontait tellement de méchanceté que je suis partie avec mes 2 enfants et avons été manger au Mac do tous les 3. Il était hors de question que ma fille reste sur un mauvais souvenir ce jour-là.
Et franchement j'étais zen et sereine bien sûr ça n'a pas duré car en rentrant j'ai eu le droit de plus belle au rituel insultes, déni, accusations...
Il m'a appelé 50 fois et a rempli ma boîte vocale de message pourri et sans queue ni tête.
Ça fait 22 ans qu'on est ensemble, je l'ai soutenu aidé pendant des années aujourd'hui je n'en peux juste plus je suis à bout ...

On y croit ou pas j'ai consulté une médium qui m'a dit que j'étais en pleine réflexion et qu'une décision était à prendre.
Elle m'a dit que la situation ne ferait qu'empirer car il était trop dépendant et que j'étais fatiguée, usée, et que mon bien-être dépendait de ma décision.

Je reste toujours dans la réflexion j'espère juste réussir à partir un jour.
Car nos soirées nos week-ends ( à mes enfants et à moi) ne dépendent que de son état d'esprit à l'instant T.
Je n'en peux plus d'être co dépendante ... et je m'en veux car c'est moi qui ait été assez bête pour croire en lui.

J'avais besoin de parler merci de m'avoir lu.

Serenite95 - 05/02/2024 à 17h52

Bonjour!

Je me reconnais un peu dans votre sentiment de culpabilité, et c'est un collègue et ami qui m'a aidée à l'outrepasser.

Après 7 ans d'alcoolisme (aller chercher son fils ivre, réveiller toute la maison en tombant ivre mort dans la cuisine au milieu de la nuit, reproches permanents insinuant que peut-être en fait serait-ce de ma faute s'il boit, que je suis une mauvaise mère puisque je fais peu d'activités avec nos enfants - j'avoue j'ai plus l'énergie de faire autre chose que métro boulot dodo, tentatives d'intimidation en cas de conflits etc)... Mon conjoint est enfin entré en cure "pour ne pas perdre sa famille"...
Sauf que ça va faire tout l'inverse : ses 3 semaines d'absence (il y'est toujours) m'ont permis de souffler, de me poser, de penser à moi, de me rendre compte que quand il a une "permission" pour le weekend, ça ne me fait pas plaisir de le voir rentrer... et donc je voudrais partir... Oui mais quand même il fait cet effort pour nous, et moi je le remercie en l'abandonnant au moment ou il fait enfin ce que je le supplie de faire depuis des années? Je me sens un peu une garce sur ce coup la...

Mon collègue m'a rappelé que je ne l'ai jamais forcé à boire, m'a rappelé combien de fois j'ai craqué parce que j'étais à bout de ses mensonges, de ne pas dormir la nuit, combien de fois je lui ai servi de taxi (forcement il a plus de permis) pour jamais un merci, combien de fois j'ai du me lever, et avoir l'air plus impressionnante que lui pour éviter de me prendre une mandale... et donc non si je pars ce n'est pas parce que je suis une mauvaise personne. Je suis une bonne personne d'avoir supporté tout ça, de l'avoir amené à se soigner... et comme je suis une bonne personne j'ai aussi le droit à un bonheur (ou une absence de malheur ce serait déjà bien) qu'il ne pourra jamais m'offrir
Oui il arrête de boire (enfin si ça dure) mais ça ne change pas qu'il reste celui qui a décide de commencer à se réfugier dans l'alcool quand son fils (qu'il voulait) est né et que la responsabilité lui a parru trop lourde, malgré les alertes de son entourage, et qui même à jeun n'a jamais présenté une excuse (voire même m'a expliqué que s'il avait déscendu une bouteille de vodka et pourri ma soirée / nuit c'est parce que j'avais fait une réflexion sur le fait qu'il soit allé en retard à l'école - être appelée par la maîtresse qui ne sait pas quoi faire de mon fils alors que je suis à 1h de route ça aurait du me faire plaisir)

Je ne suis pas égoïste, et vous nonplus. On a donné tout ce qu'on avait à donner, quand il n'y a plus rien il est temps de prendre ses distances et de se sauvegarder. Pensez à vous et à vos enfants : les miens ont bien morflé je m'en rend compte maintenant, surtout mon ado (d'une précédente union) qui est au moins aussi à bout que moi

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