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Bonjour,Françoise a 59 ans, alcoolique depuis une quinzaine d’années, lourdement depuis 10 ans, perdu son travail, les rares cures n’ont été qu’un répis.Je me suis ‘’échappé’’ en allant vivre ailleurs il y a 7 ans, et les 3 enfants ont grandi et sont partis aussi, le dernier il y a deux mois.Françoise cumule son addiction avec une grande dépression, une impossibilité de s’assumer seule, et son aversion pour le monde médical : fachée avec les médecins de ville des environs, fachée avec son addictologue, seul un psy de temps en temps arrive à la suivre, mais je n’en suis même pas très sûr.De nombreux médicaments lui ont été prescrits, dont un qui l’a intoxiquée, des tremblements compulsifs douloureux depuis plusieurs années…Vendredi, une de nos filles passait la voir, l’a trouvée appuyée sur un arbre dans la rue : elle était en route pour le commerçant du coin, s’acheter du Gin ou autre rhum.Je suis donc venu en renfort, elle était tombée dans la semaine, cotes douloureuses, et ne semble pas s’être nourrie depuis plusieurs jours. Les 3 médecins de ville du quartier m’ont renvoyé vers le 15 ; j’ai préféré essayer de m’en occuper, l’ai un peu alimentée et couchée.Samedi matin, pour une fois, elle m’a dit qu’elle avait tellement mal qu’elle voulait être hospitalisée, ce qui est exceptionnel dans sa bouche.Je sollicite conseil auprès du 15 (toujours un accueil et une écoute efficace, je recommande !) qui me recommande de l’amener à Mondor à Créteil où il y a un service d’addictologie.Arrivés vers 11h30 aux urgences habituelles, malgré ses douleurs fortes, son abdomen gonflé, sa demande d’hospitalisation formulée de vive voix, ‘’aucun motif ne justifie son hospitalisation’’, j’insiste, on m’envoie aux urgences psychiatriques, et quelques heures plus tard même réponse : prenez RV avec un addictologue.Je comprends bien que les hôpitaux sont très contraints et ne peuvent pas hospitaliser tout le monde, mais pour les familles on est vraiment seuls et désarçonnés.Je ne veux pas dormir à la maison parce que rentrer chez moi me met à l’abri de l’enfermement avec la malade, mais ce matin je la retrouve dans son lit la figure en sang, une fois de plus : elle a voulu descendre cette nuit vers sa cachette à bouteille, et a dégringolé dans l’escalier.Aujourd’hui j’ai donc fait l’infirmier à domicile.Mais demain ? Je ne sais pas vraiment quoi faire !Je pense appeler SOS médecin pour qu’il impose une hospitalisation, je crains d’y passer des heures et de perdre une journée de travail pour rien, enfin pas pour rien bien sûr, mais je ne peux pas m’inscrire dans un cercle vicieux à être là en permanence, j’ai pas la force pour, et je dois aussi travailler.Si quelqu’un a un avis, je suis preneur…

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2 réponses


patricem - 28/11/2016 à 13h05

Bonjour,

je ne suis pas médecin mais vu les symptômes (abdomen gonflé en particulier), je suis surpris qu'il n'y ait pas eu des examens aux urgences. Votre idée d'appeler SOS médecin me semble bonne, regardez également les services de gastro entérologie.

Courage

Moderateur - 07/12/2016 à 18h41

Bonjour,

Dans la mesure où elle est alcoolique elle a BESOIN d’alcool pour se sentir normale. Afin d'éviter ses déplacements intempestifs alors qu'elle n'est pas en état mettez à sa disposition de l'alcool. C'est en effet lorsqu'elle va chercher l'alcool qu'elle se blesse, par deux fois.

Mon message intervient un peu tardivement mais j'espère que vous aurez pu trouver des solutions médicales pour elle. Cependant si elle est réfractaire aux soins cela devient difficile. Une visite de la psychologue qu'elle accepte de voir ? D'autres personnes dans son entourage pour se relayer à son chevet et partager le "fardeau" de devoir s'en occuper ?

Cordialement,

le modérateur.

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