Bonjour. Je me présente Sarah 28 ans. J'ai besoin de conseils et d'aide pour ma mère de 54 ans qui souffre d'alcoolisme. En effet, d'aussi longremps que je m'en souvienne, ma mère a toujours apprécié son petit apéro le soir mais depuis quelques années les choses s'aggravent. À la suite du suicide de mon beau père il y a 6 ans (beau père alcoolique et pervers narcissique), ma mère a peu à peu dégringolé dans la dépendance afin d'oublier ce drame qu'elle a vécu, s'en ai suivi beaucoup de problèmes d'argent qui n'ont pas vraiment arrangé les choses. Bref, la consommation d'alcool quotidienne est venu insidieusement dans sa vie. Depuis quelques mois, elle n'arrive plus à gérer les choses, plusieurs chutes entraînant côtés cassées et diverses contusions ainsi que plaies à la tête car en plus de boire tous les jours après le boulot, ayant de gros problèmes de dos, elle prend également beaucoup de médicaments incompatible avec l'alcool et ne mange presque plus.. La dernière chute en date il y a trois semaines était assez grave, elle a perdu connaissance et est tombée des escaliers, deux plaies à la tête, a nouveau une côte cassée, diverses contusions et une cheville foulée ainsi qu'une grosse frayeur pour moi qui l'est cru morte. Les pompiers m'ont tout de suite demandé si elle avait bu, bien évidemment je savais qu'elle avait bu mais je ne voulais pas la mettre en porte-à-faux. De toute façon ils ont l'habitude et l'ont su tout de suite. A l'hôpital 2 grammes au test d'alcoolémie et ce que j'ai trouvé horrible c'est qu'ils ont tendance à juger au lieu d'aider. Ils auraient dû proposer une aide au lieu de dire ha oui madame je vois que vous tenez bien l'alcool. Comment se sentir encore plus stigmatisé alors que ce n'est absolument pas une réponse à ce genre de maladie, encore pire pour ma mère qui est dans le milieu médicale (infirmière libérale) donc qui se sent encore plus jugée. S'en ai suivi une remise en question pour elle, la semaine qui a suivi elle n'a rien bu et devait assumer son travail le lendemain de sa chute car pour couronner le tout, sa collègue est en congés maternité et ma mère travaille seule du lundi au dimanche sans interruption, pas d'arrêt maladie non plus en libérale. Bref j'ai enfin cru à un changement, la volonté pour elle d'y arriver. Elle a enfin vu que l'alcool ne lui faisait que des soucis et ne lui amener rien de positif. Bien sûr comme tous les alcooliques, elle a beaucoup minimiser (je bois pas tellement, je ne bois pas quand tu n'est pas là etc..) le week end elle à pris un ou deux petits verres donc rien à voir avec ce qu'elle buvait avant. J'étais contente et fière qu'elle veuille s'en sortir mais hier j'ai remarqué quelque chose qui m'a inquiété. En effet, dimanche soir j'ai fait des pâtes au saumon et je me suis dit tiens si j'ajoutais un peu de vin blanc, je vais donc dans le tiroir où il est rangé et la je vois la bouteille vide, je décide donc de ne pas en mettre, hier soir je rentre des course et décide de faire une soupe, j'ouvre donc le même tiroir que hier où ce trouve aussi l'huile d'olive et la je vois une bouteille de vin blanc trois quart vide mais pas vide comme celle de hier.. Je me dit donc qu'à midi quand je n'étais pas là, elle a bu quasiment une bouteille de vin blanc, elle prend donc tellement sur elle quand je suis là qu'à midi elle ne gère plus ses pulsions.. Je suis triste et déçu mais je sais que l'alcoolisme est une maladie. Je veux l'aider mais sans qu'elle se braque ou se sente surveillée. Comment faire ?? J'ai peur que la prochaine chute entraîne sa mort, ça ne peut plus arriver, sa consommation dois changer, il en va de sa santé et de son bien être. Merci de vos réponses. J'ai 28 ans, je dois penser à ma vie maintenant..