Profil supprimé - 17/02/2018 à 06h34

Bonjour,
Mon conjoint fait pareil. Quand il a bu, il n'est jamais bourré et fait l'ignorant. Il prend sa voiture avec plus de 2 litres d'alcool fort dans le sang mais il est invincible, rien ne peut lui arriver et je suis l'enmerdeuse qui l'empêche de faire ce qu'il veut.
Alors quand on sortait c'était à deux voitures séparées et je quittai la soirée avant de le voir dans un état de pantin ridicule qui n'arrive pas à articuler.
J'ai eu tellement honte pour lui et pour nous à plusieurs reprises que je ne sors plus avec lui, mm pour aller au restaurant. Et mardi dernier, il m'a invité dans un très beau restaurant... Il a pourrit la soirée.... C'était la dernière.... Je quitte le foyer avec mes enfants ce week-end.
Je suis anéantie mais j'ai compris que malgré tous ces reproches à mon égard et celui de mes enfants, c'est lui qui est malade.

Profil supprimé - 19/02/2018 à 15h29

bonjour,

J"ai été de l'autre coté de la barrière ... j"ai été celui qui a pu faire du tord a mes proches a cause de l"alcool. Je suis maintenant abstinent ... j'ai par contre je n'ai jamais pris le violant. Alors est ce que la séparation est le seul recours . Mon problème est différent car l'alcool cache souvent un autre problème et il s"avère que moi mon problème c’était ELLE manipulatrice . qui a passé son temps a me rabaisser.

J"ai commencer a boire seul..et la c'est devenu un problème... Je prenais des cachets pour bien m’assommer avant quelle rentre si vous saviez le nombre de fois réveillez en me disant j'ai réussi a passer la nuit bizarre. bref

le problème c'est que l'alcool est rentré dans les habitudes . cette phrase de mon beau père quand je ne buvais pas l’apéro avec eux "mais c'est quoi ce gendre que tu me ramenés" ...alors que j'essayais de réduire ma consommation pour elle pour continuer.

et y a eu la séparation elle me trompait ...

Je souligne votre courage et votre amour mais l'appel de la bouteille et plus fort que tout . C'est comme ça et moi j'avais déjà pris ma décision d’arrêter puisque j’étais en centre et j'ai déclencher une pancréatite aiguë en gros je suis pas passer loin ... tout ça pour dire cous pouvez dire si il m'aime il ne le ferait pas NON il vous aime il est malade . C'est comme si vous disiez si il m'aime il n'attrapera pas de cancer. Je comprends votre douleurs mais je comprends la leurs et vous ne pourrez les aider que si EUX veulent s'aider... les ultimatums ne servent a rien ...

courage...

Profil supprimé - 19/02/2018 à 16h42

Merci pour ce témoignage.je suis incapable de le quitter je l'aime vraiment quand il est sobre il est très différent doux et gentil mais quand il a bu c est une autre personne que j'ai en face de moi et il me dit des mots blessants.j'essaye de lui faire ouvrir les yeux je n'y arrive pas et moi meme je bois pas enfin rarement qu'à certaines occasions.je ne suis pas attirer par l'alcool et ça me fait mal de le voir dans cet état je ne suis pas dominatrice pas du tout je ne le rabaisse pas au contraire je fait tout pour l'aider et je n'y arrive pas.il me dit qu'il veut qu'on ai un enfant bien évidement je veux aussi mais le fait qu'il boit me freine énormément.

Profil supprimé - 19/02/2018 à 18h42

Je suis là pour aider et faire comprendre le ressenti, après il y a différents niveau d'alcoolisme quand je vivais en couple avec elle elle avait un enfant et je veux être une bonne personne et un bon père alors j'ai essayé au maximum de ne pas le confronter a ce problème et d'ailleurs si elle ne l'aurais pas confronté il n'aurait jamais su que je buvais c'est elle qui disait à son fils de 6 ans regarde-le c'est un alcoolique... alors que je le considérais comme mon fils ...

Et ensuite j'ai eu la période seul ou j'ai commencé du matin au soir où je vais le dire franchement j'aurai eu le courage du suicide je serai j'ai appelé ça la mort lente mais ma mère était là et a subit pendant un an. Elle m'a compris et j'ai vu que je lui faisais du mal et comme au reste de ma famille j'ai passé mes journées dans 7 m2 où ma seule sortie était l'achat du produit ...

Donc il y a déjà dans mon parcours deux degrés différents un ou je travaillais et j'avais une vie "normale" avec des guillemets avec une consommation quotidienne mais non visible par les autres et l’autre où complètement amorphe du matin au soir mais ça c'est mon parcours

Il faut cerner le problème a la base et je vous le dit ça ne sert a rien de lui faire comprendre car au fond de lui il le sait ... c'est le DENI ensuite est ce que qu'il l'a les effets du manque (style sueur, tremblement, ...) ? comme je vous l'ai dit ... c'est une maladie mais elle a différents niveaux... de mon parcours je peux vous aider a comprendre et je peux vous comprendre mais je ne suis pas médecin le plus dur pour moi a été l'acceptation et le sevrage après avec un bon cadre et un bon suivi tout est réalisable.

Profil supprimé - 19/02/2018 à 20h49

Bonjour
Je suis un H consommateur d'alcool dans le cadre festif quand tout va bien dans ma vie, je sais me contrôler mais quand j'ai une angoisse ou une anxiété je bois de façon non modérée.
Je ne suis pas violent lorsque je bois, je veux simplement m abrutir et aller au lit pour me coucher et oublier mes angoisses.
Je comprends tous ces témoignages de femmes décue par leur compagnon. il faut se dire que l'alcool est un ennemi sournois, mais pas invincible...
..
Mesdames, il faut solliciter une aide extérieure avant même que la situation devienne intolérable.. Des que la consommation est régulière, il y a danger, même avec de la bière...Si une personne éprouve un état de manque, cela commence par le manque psychologique avant le manque physique....

Limiter la consommation, dans ces cas là à une fois par semaine, le samedi par exemple, et limiter l'occasion à une bouteille de vin à deux par exemple...mais jamais plus...et dire clairement les choses avant que cela ne devienne trop catastrophique et agir en conséquence (grêve du sexe)...

Méfiez vous lorsque votre ami boit en cachette sournoisement, avec des excuses répétées et éculées (rencontre d'un viel ami, anniversaire etc)... Toutes les occasions sont bonnes....

Tata85 - 20/02/2018 à 11h36

Bonjour DIDI19


Je comprends ta détresse, merci à Christophe et longinus , vos témoignages révèle bien que c’est une maladie et que c'est dur pour la personne malade, que c'est plus fort qu'elle.
L ADDICTION.

Tu l'aimes, il souffre, tu es tiraillée par cette lucidité ( ta situation) et l'amour que tu lui porte ( l'aider , le soutenir )
laisse toi du temps, réfléchis.
Discuter sur ce forum t'aidera sûrement à trouver ta réponse.

Une chose est sûre je rejoins Longinus, : "tout ça pour dire cous pouvez dire si il m'aime il ne le ferait pas NON il vous aime il est malade . C'est comme si vous disiez si il m'aime il n'attrapera pas de cancer. Je comprends votre douleurs mais je comprends la leurs et vous ne pourrez les aider que si EUX veulent s'aider..."

Bon courage à toi