Bonjour à tous,

Je vous lis depuis déjà longtemps et je peux vous dire que je partageais les mêmes situations que vous.

Je vous encourage à garder espoir. Cela fait un an que je suis avec mon compagnon. Coups, menaces de mort au début quand il buvait. Cela n'était pas évident à gérer.

Il était à deux bouteilles de Whisky par jour.

Aujourd"hui, je suis heureuse de vous dire que ce n'est plus le cas. Il a des phases de réalcoolisation qui ne durent que 3 jours et le reste du temps, il est sobre, il avait même retrouvé un emploi.

J'en ai bavé mais j'ai réussi et il ne faut pas reprocher mais encourager en donnant des objectifs, il faut parler de ses ressentis, ne pas hésiter à lâcher des larmes car s'il vous aime vraiment, il sera touché et aura LE déclic.

Pour sa sécurité nous avons un deal :
Si la ré alcoolisation dure plus d'une semaine, départ en cure

La géolocalisation sur le téléphone est activé, comme ça je sais où il est et ce qu'il fait en cas de "fugue" et je peux intervenir

Mais j'ai mis du temps à comprendre que l'alcool n'était qu'un symptôme de ce qu'il vit réellement. Il faut comprendre d'où ça vient pour en venir à bout et être super pédagogue.

Les médecins m'avaient dit que c'était un cas désespéré. On en sort petit à petit.

Je travaille depuis la maison aussi, ce qui lui évite ses angoisses et ainsi il n'a pas envie de boire du coup.

Souvent négligé, la peur de l'abandon est une cause importante d'alcoolisme car avec l'alcool, les relations sociales sont facilitées...

Nous en voyons le bout, il a fait le plus gros ! Il a aussi arrêté de mélanger médicaments et alcool

Courage !!!