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Des conseils ? Une issue ?

Par Caro29971

Bonjour,
Je suis ici car je vis difficile la consommation excessive d'alcool de mon conjoint.
Bien qu'a ses yeux, sa consommation soit anormale, elle n'est pas bloquante dans sa vie.
Je m'explique : lorsqu'on s'embrouille à ce sujet (finalement, on s'embrouille principalement pour ça), il ne voit pas ce qui me dérange à part l'odeur car il se lève le matin pour aller bosser, il s'occupe de notre fille, il m'aime et ne lèvera jamais la main sur moi.
Il sait parfaitement me faire culpabiliser. Parce que, en réalité, où est MON problème ?
J'ai déjà été en couple avec un homme alcoolique avant lui, mais nous ne vivions pas ensemble. Nous nous voyions occasionnellement (pas tous les jours), j'étais jeune et très libre au point de me satisfaire de le voir 2 fois par semaine....
Il refuse que je comparé cette homme (plutôt marginal) à lui...
Après notre rupture, je m'étais promis de ne jamais accepter l'alcoolisme d'un autre homme. RATÉ !
Je suis assez perdue car nous avons des projets, plein de beaux projets... Mais j'ai peur....
Peur de ne pas tenir psychologiquement et de ne pas parvenir à accepter sa maladie, qu'il ne souhaite pas prendre en charge.

Il avait déjà pris contact avec alcool info service par téléphone, moi aussi. Puis, il avait eu un rdv avec une infirmière spécialisée dans le domaine... Cette personne a semble-t-il minimisé son addiction en lui disant qu'une bière par jour (minimum), à 11,6° c'était pas une bouteille de rhum (merci Madame !) et qu'elle avait presque du mal à comprendre sa présence....

Il s'est conforté sur ce discours et considérant que c'était plutôt moi qui avait un problème avec sa maladie... Oui, c'est bien le cas.

Je ne sais pas comment lui faire comprendre que notre couple est en péril bien que j'ai eu l'impression d'être claire... Je lui ai dit que je ne tiendrai pas à vie comme ça.

Son alcoolisme est Source d'angoisses pour moi. Forcément, quand il a bu, je ne le désire pas. C'est un cercle vicieux car pour lui c'est le contraire. Soit je me force et on évite un conflit, soit je refuse et il se braque, se vexe.

Nous essayons depuis 18 mois d'avoir un bébé. Psychologiquement, ça me pèse de ne pas y arriver et j'ai tendance à rejeter ma colère sur son alcoolisme... Bien que le problème soit probablement plus de mon côté.

Mais ces échecs entraînent des tensions supplémentaires... Forcément...

Nous nous aimons. Je suis fière de ma famille, mais je me demande parfois si ma vie ne serait pas plus simple sans lui...
Et quand je pense à cela, je culpabilise de lui en vouloir pour ça... Car en effet, il boit pour se détendre sans me faire de mal physiquement...

Ma souffrance est psychologique.

Avez-vous des conseils pour ME faire avancer dans l'acceptation d'une consommation d'alcool excessive ?

Puis-je envisager une vie + heureuse avec lui ?

Je suis à votre écoute et vous remercie pour vos réponses.

Caroline

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2 réponses


fourier - 27/04/2023 à 22h09

Bonsoir je te recommande de te rapprocher d'une association par exemple A A vie libre qui possède des groupes de parole pour les personnes dans ton cas

amamia - 27/04/2023 à 22h23

Bonjour Caroline,


"Avez-vous des conseils pour ME faire avancer dans l'acceptation d'une consommation d'alcool excessive?"

Ne plus vivre sous le même toit et choisir de le voir seulement qd il n'est pas alcolisé.

Franchement à part ça, ça va devenir flicage, colère rentrée, reproche, non dit SAUF à ce qu'il décide de prendre son alcoolisme en charge.


Pour moi la seule façon de se prendre en charge c'est l'abstinence =>expérience de mon futur ex-conjoint (qui ne sera jamais abstinent car il "gère"blunk :

-il buvait bcp (jusqu'à 10L de bière forte/jour!! et il déni massif,

-puis ensuite il a "géré" (1 à 2 litres de bières forte/jour) MAIS le prix a payer pour moi: je suis devenu le flic de la maison, passe pour une mégère, toujours le doute car plus aucune confiance (aux flics on ment), je garde la colère pour moi (protéger les enfants) doit le supporter alcoolisé sans rien dire alors que je ne le supporte plus dans un état second (même léger)..
Je suis en train de m'étioler MAIS peur de prendre la décision de lui dire de partir (je lui ai déjà dit qu'on était plus ensemble, il dort sur le canap depuis 3 ans) peur de devoir vendre la maison

Pour nous il est trop tard (les mensonges, les "lâche moi" qd je lui reproche la bière de 11h du mat alors qu'il ya les enfants ont achevés ce qu'il restait d'affection).

Si votre conjoint est incapable de prendre sa maladie en charge sérieusement (avec l'abstinence) je doute que vous puissiez tenir heureuse; ne pas s'écouter, nier ce que l'on ressent (parce qu'on doute à la fin de ses propres désirs/envies) ce n'est pas le chemin du bonheurhappy
Vous avez le DROIT de ne pas vouloir vivre avec quelqu'un d'alcoolisé, vous avez ce droit.

Amma

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