Olivier 54150 - 30/04/2019 à 19h04

Bonjour Prescilla


Ha, le fameux déclic. Nous le voulons tous.
Ne serais-ce pas de la magie ?
Je l'ai attendus longtemps ce déclic, je m'en souviens.
Il a bien fini par arriver puisque que j'ai arrêté de boire. C'était en 1998.
Comment ? Où ? Allez vous me demander.
A quoi cela peut il ressembler ? Un retrait de permis, un accident, votre conjoint qui vous quitte, des enfants qui vous parle, un licenciement, un livre, la rencontre de son âme sœur, la lecture d'un témoignage...etc

Le déclic est souvent associée un un évènement, ok. Alors que fait t'on ? On attend.

Pour ma part, ce fut le regard de mes enfants, de mon épouse. La confiance qui s'envole, la crédibilité aussi. Des voitures cassés. La souffrance de ne rien maîtriser, la peur de tout perdre, de mourrir trop jeune...
Si le déclic se résume à une prise de décision, il peut venir progressivement, il peut être un cumul d'événements.

Vous le savez, arrêter de boire est très difficile. Mais continuer d'arrêter...?
Ne pas rechuter...
J'ai toujours la même réponse depuis 20 ans.... c'est trop dur d'arrêter, c'est pour cela que je ne veux plus y toucher.

J'ai déjà tellement témoigné ici...
C'est ce mot "déclic" qui m'interpelle cette fois.
Attendre le déclic, oui, mais combien de temps ?
En avoir trop mare d'attendre le déclic, c'est peut être ça, le déclic....
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Olivier

patricem - 02/05/2019 à 00h49

Bonsoir,

Une cure d'une semaine, ce ne serait pas plutôt un sevrage ? Pour celles que je connais, c'est plutôt 4 à 8 semaines, après le sevrage, avec possibilité de rester plus longtemps si on en ressent le besoin. Cela peut être très constructif.

Mais si la personne n'a pas le désir de changer, il replongera probablement aussi sec.Comment arriver au déclic ? Je crains qu'il n'y ait pas de réponse toute faîte, comme le liste Olivier

Sinon, pour ne pas avoir les symptômes du manques (tremblement, insomnie, etc), cela peut mettre plus ou moins de temps selon les individus et les symptômes. J'ai vu des gens en cure avoir du valium et des somnifères pendant plusieurs semaines car ils en avaient besoin.

Courage,

Patrice

Profil supprimé - 06/05/2019 à 23h02

Bonsoir, merci a tous les deux pour vos réponses. Depuis 15 jours, il a considérablement réduit sa consommation. 2 a 3 shots de vodka par jour. Il a deja perdu 2 jobs mais finalement, le dernier patron l a repris. Il a eu un accident de voiture mais comme il n était pas en tort, cela ne l a pas choqué d avoir failli tuer un gosse...
Il me dit que je suis un déclic. Que ca ne lui donne pas envie d arreter de boire mais juste a reduire.
Il me dit qu il va arreter. Demain. Et le lendemain...
Je ne crois rien de ce qu il me dit. Je suis epuisee de cette situation. Je me sens seule avec lui... Je ne peux pas faire de projet... je ne le souviens meme pas de ce qu est passer une soiree sans alcool. Meme s il n est pas saoul au point d etre agressif et brusque, il est stone.
Il me dit boire parce qu il en a marre de trembler. Il n a pas le temps ni les moyens d aller en cure....
Je ne sais pas s il y a du positif dans tout ca...je suis trop pres du tableau pour le voir.....
Je suis malheureuse. J ai l impression de gacher ma vie. Vos temoignages m aident un peu.... merci...