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Pas tous les jours...

Par Profil supprimé

181 réponses


Profil supprimé - 12/03/2018 à 17h41

Bonsoir,

Libre à toi Bili de t'inscrire sur le forum dont j'ai parlé ci-dessus "de l'ombre à la lumière " ,tout aussi valable que les réunions lorsqu'il n'y a pas possibilité de s'y rendre .

Au plaisir peut-être de t'y croiser .

La base est de ne pas prendre le premier verre un jour à la fois et de faire son abstinence pour soi-même et pas pour les autres . Quoi qu'il arrive , quoiqu'on te dise, tu ne prends pas le premier vu que c'est celui-là qui entraîne les autres .
Bon courage et conserve l'espoir si tu as le désir d'arrêter , ce que j'ai perçu.

salmiot1

Profil supprimé - 12/03/2018 à 20h16

merci salmiot1 pour ta réponse.
oui je pense m’inscrire sur le forum dont tu me. parles.
mes. jours de. faiblesses sont le wk
il faut que je trouve de quoi contourner les soirs des wk.

Olivier 54150 - 12/03/2018 à 22h03

Bonjour tous, et merci pour vos témoignage que je trouve très intéressants. Pas tout les jours. La plupart des gens vont vous dire: Où est le problème ? L’alcoolique c’est celui qui boit dès le matin, jusqu’au soir ! Drogue ou pas, poison ou pas, c’est légal, donc c’est normal de consommer. Mieux, c’est la normes.

l’alcoolisme invisible.
Voilà une expression qui résume bien un type de consommation. Pas tout les jours, seulement en soirée, rarement seul, jamais d’alcool fort, je peux m’en passé dix jour, que du bon vin etc etc… Pas alcoolique mais… Pas l’impression de boire beaucoup plus que les autres… Pourtant, quelque chose cloche, la sensation de passer à côté de quelque chose, la maîtrise de soi…
Cela fera bientôt vingt années que je n’ais pas absorber une goutte d’alcool, et pourtant, je suis là, à vous lire, à tenter de comprendre encore et encore. Une foi dépendant, l’alcool suis sa proie inlassablement comme un fantôme, consommateur, ou pas. Bref.

Je comprend votre dilemme, pourquoi se priver d’alcool à vie alors qu’il y a si peux, voir pas du tout de symptômes de la maladie d’alcoolique qui consiste à ne plus jamais toucher un verre, comme moi.

Mais d’où vient le problème ? Je dirais, un manque d’informations, dans le sens le plus large possible. Il faudrait pouvoir se poser les bonnes questions le plus tôt possible.

Es vraiment l’alcool le problème ? Ne serait-il pas plutôt un symptôme ?

Comment fonctionne la dépendance, physiquement, psychologiquement, neurologiquement, socialement ?

Jusqu’où vont nos croyance sur cette fausse normalité de consommation ? (ne pas boire n’est pas normal ?)

Jusqu'où peut aller le lobby de l’alcool ? (conditionnement et manipulation mental)

A partir de qu’elle moment est-on alcoolique pour devoir rester abstinent à vie ? (mesure des conséquences lors des consommations)

Comment fonctionne l’addiction, les indices et la mémoire,
par associations responsable des rechutes ? sadterrasse+Paul+soleil = bière fraîche)

Pourquoi un telle plaisir ? c’est le plaisir de l’euphorie (inhibition) ou de compenser un manque ? (plaisir d’enlever une épine, une souffrance)

J’ai noté beaucoup de passages qui mon interpellé le long du fil, cela ferait trop si je reportais tout ici, mais j’ai aimé (entre autre) ceci :
<<il s'agit surtout d'un réseau de mauvaises habitudes à détricoter.>>
Cela résume bien. Changement des habitudes, prise de conscience, travail sur soi, changement des croyances et je rajoute souvent que c’est une révolution personnel que de stopper ce poison.
Ce qui est sûr, c’est qu’en venant ici, vous sortez du déni, c’est le premier grand pas indispensable pour résoudre ces problèmes.

Je vous joint ce petit lien d’un petit site que j’ai fait sur le sujet:
http://olivierm54.wixsite.com/communications/news-and-events

Au plaisir de vous lire.

Profil supprimé - 22/03/2018 à 21h05

Bonjour à tous, et félicitations à ceux qui tiennent bon, bravo, vous êtes inspirants.

De mon côté ce n'est pas du tout l'abstinence mais je me rends compte que ma conscience est réelle, ma volonté ferme et que du coup ça avance tranquillement. Je bois moins, moins souvent et parfois pas dans des situations dans lesquelles j'aurais bu avant. Mes habitudes changent doucement. Mes amis commencent à me dire des trucs du genre "toi, tu es en mode détox depuis un moment". C'est bon signe, si ça se sent.
Je vais à mon rythme et je ne me tape pas sur la tête parce que je n'y arrive pas d'un coup. Je manque de volonté quand l'envie me saisit mais avec l'expérience d'autres choses (boulot et cigarette, notamment) que je suis très pugnace et qu'à la fin je "gagne" ! happy
En ce qui me concerne, chi va piano, va sano e va lontano...

Je ne suis sans doute pas la seule. Chacun sa manière.

En tout cas merci encore à tous d'être là avec vos bons exemples et vos rechutes, tout est instructif et attendrissant.
Chloé

Profil supprimé - 14/04/2018 à 10h35

Bonjour à tous, même si je suis maintenant sans doute seule sur ce fil.

Je continue mon "journal de bord" jusqu'à ce que, je l'espère, j'arrive à régler mon problème d'alcool, en arrêtant ou en gérant (cela voudrait dire, pour moi, 3 verres de vin maximum en cas de consommation).
Ces derniers temps j'ai un peu lâché. J'ai l'impression d'être dans le coeur du problème, passé le debut enthousiaste et facile post-résolution. Maintenant c'est le quotidien, et comme pour toute résolution, elle est remise en question à la moindre occasion : une soirée douce est le bon prétexte à "apéro" qui est en fait non pas une "beuverie" mais l'occasion de se siffler 1 bouteille de vin par personne.

Cela ne me décourage pas. Je vois simplement qu'il faut que je change d'outils ; voir plus souvent mon addictologue, d'une part. D'autre part...?
J'ai avoué ce petit problème à mon fils de 20 ans. Faire mon "coming out" fait partie de la démarche.

Aujourd'hui jour 3. Je dépasse rarement le jour 4 ou 5.

Allez, je me remotive !!
Chloé

Profil supprimé - 16/04/2018 à 12h25

Bonjour Chloé,
Tu n'es pas seule sur le fil blunk
Je n'avais pas donné de nouvelles depuis un moment, je profite donc de l'occasion. J'avais décidé d'arrêter ma conso quotidienne au 3 mars dernier. J'ai tenu en abstinence totale jusqu'au 24 mars (ma plus belle série depuis longtemps), ou j'ai été invité à dîner chez des amis et me suis autorisé à boire, afin de ne pas avoir à m'etendre sur ma démarche. Puis reprise de l'abstinence jusqu'a une soirée anniversaire le 6/04, nouvel écart auto-autorisé, après deux nouvelles semaines à zéro alcool. Encore pas mal ! Mais ce vendredi 13, je me suis réautorisé une soirée bière/canapé en solo et sans raison après seulement 7 jours de coupure qui m'a pas mal déçu, du coup je vais devoir faire attention et reserrer la vis... En parallèle j'ai repris un entraînement de course à pied au cours duquel je m'apercois que je progresse beaucoup plus vite que l'an dernier ou ma conso d'alcool me rajoutais pas mal de fatigue. L'envie de boire au quotidien m'a quitté, et j'en profite au maximum. En résumé, comme pour toi l'equilibre est instable mais les progrès sont réels et les résultats très encourageants !
A bientôt

Profil supprimé - 18/04/2018 à 13h30

Coucou !
Moi aussi je traîne toujours ici happy
Courage Chloé, tu vois déjà un addictologue, c'était déjà un grand pas, en parler à ton fils est un bond en avant ! Tu peux y arriver. Repense à tous les bienfaits que tu ressentais : visage reposé, toutes les activités que tu pouvais faire les lendemains ! Comme tu le dis, il faut peut être que tu ailles voir plus souvent ton addictologue ?
McNulty, bravo pour ce que tu arrives à faire : il faut que tu continues, mais que tu t'interdise de boire seul happy Tes entrainements te montre les progrès que tu accomplis, bravo ! Ne lâche rien face à l'alcool.
De mon côté, c'est comme pour vous : des hauts et des (trop) de bas. La semaine dernière j'ai bu tous les jours ou presque. Cette semaine je suis à mon jour 3, enfin j'espère le valider ce soir !
Il faut peut etre redevenir plus actifs sur ce fil pour se mettre face à nos problèmes, nos réussites et se motiver ?
Haut les Coeurs ! Nous allons y arriver !
Bises à tous
Lili

Profil supprimé - 18/04/2018 à 16h29

Bonjour tout le monde ,

tu as mille fois raison Lili, c'est la persévérance et l'assiduité sur un forum qui sont excessivement importantes . Venir lancer un appel à l'aide puis disparaître pour quelles que raisons que ce soient n'est pas bon . Parfois c'est suite à une rechute et on n'ose plus revenir ; parfois on estime que l'on va dorénavant gérer sa consommation ??? C'est ce qui m'est arrivé à une certaine époque et j'aurais pu en mourir si ma bonne étoile n'avait pas toujours été présente .
Je vois que tu joues la carte de l'honnêteté et c'est cette honnêteté qui t'aidera à atteindre ton but : ne plus consommer la moindre goûte d'alcool .
il est important de partager ses joies, ses peines, ses déceptions et parfois aussi ses succès . Tu en es à ton troisième jour ; pourquoi ne le validerais-tu pas ? Par cette chaleur, il existe quantité d'eaux meilleures les unes que les autres car l'alcool ne désaltère pas, bien au contraire .
Bon courage et bonne continuation à toi .
PS : n'oublie pas qu'un addictologue, c'est bien mais assister à des réunions dans une association d'anciens buveurs, c'est pas mal non plus .L'un n'empêche pas l'autre .

Bien amicalement,
salmiot1

Olivier 54150 - 18/04/2018 à 21h42

Bonjour tous, hé non chloé, tu n'es pas seul. Je te lie aussi.

Il y à beaucoup de manières différentes de boire, autant que de personnes.
Les gros buveurs qui veulent ralentir, souvent ne veulent pas entendre qu’ils sont alcooliques. Si ces personnes boivent depuis pas trop longtemps et avec une remise en question efficace, c’est possible, Je l’ais vu concrètement avec deux ou trois personnes et ceux-ci ne re boivent que très rarement, quelque verres par ans sans grand plaisir. (Je vois tes gros yeux, Salminot ! plus jamais un seul verre !) mais quelque fois c'est pas trop tard, tous le monde n'a pas la chance d'être alcoolique comme nous.

Par contre je trouve cruel d’arrêté quelque jours, quelques semaines et puis se dire, enfin j’ai réussi à arrêter, maintenant la récompense, je peux boire un coup pour retomber dans le cercle infernal, dans des périodes d’abstinences et rechute à répétitions.
Si l’envie est forte et régulière, il faut admettre la maladie d’alcoolisme et agir en conséquence, plus jamais un seul verre. Comprendre et admettre que l’alcool et plus fort que soit et reprendre sa place de patron pour soi au lieu de la bouteille.

Pour s’en sortir, Salminot le dit bien, surtout c’est démontré, que les groupes, les dialogues restent ce qui a de plus efficace. Le succès des AA n’est plus à démontré. Et pour dialoguer au quotidien, être soutenue H24 le site http://aa-ombrealalumiere.1fr1.net/ est excellent aussi.

Perso c’est surtout le côté médicale et psychologique qui m’a aidé n’ayant pas de groupe à proximité, ni internet (1998) j’ai due faire sans. Les psy, ma cure et le fait d’apprendre comment l’alcool agit sur le corps et la société à bien fonctionné pour moi. Pour ne plus jamais consommer, quelque sois la façon de divorcer du produit, je crois qu’il faut en faire son histoire.
Voila, bon courage à tous.
Olivier. http://olivierm54.wixsite.com/communications/news-and-events

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