Profil supprimé - 26/10/2017 à 16h42

Peut-être dois-tu te contenter du centre d'addictologie Eve; les A.A. prône l'abstinence totale un jour à la fois en se faisant suivre par les médecins et les addictologues sont les mieux placés dans la plupart des cas .

Personnellement j'en ai vu beaucoup mourir de l'alcool mais jamais d'avoir arrêté brutalement . Deux ou trois crises d'épilepsie au pire depuis que je suis chez A.A. Celles et ceux qui ont vu leur état de santé fort se dégradés sont invités à faire une cure .

Bon courage à toi ; je ne vois pas ce que je peux te dire de plus si ce n'est qu'on ne guérit pas de l'alcoolisme mais que l'on peut très bien vivre avec cette maladie en ne prenant pas le premier verre un jour à la fois , en gérant nos émotions, en partageant ses joies et ses peines ...

salmiot1

Profil supprimé - 27/10/2017 à 06h32

merci salmiot
le centre est assez loin de chez moi;je suis pas sûre d'y avoir envie,je vais me lasser

je vais revoir ma toubib pour prendre le selincro car le toubib addic m'a donné un protocole avec augmentation du blacofène au fil des jours et cela fera trop de cachets a prendre
alors que le selincro ce n'est qu'un seul cachet par jour; c'est mieu pour moi
mais il me faut un anti depresseur avec;chose qu'elle m'avait pas donné la première fois et j'ai eu des hallucinations
j'irai ce matin

merci encore pour tes conseils

Profil supprimé - 27/10/2017 à 10h54

Bonjour Eve,

Tu ne peux t'imaginer la force que peut apporter un groupe , qu'il soit physique ( réunion) ou virtuel (forum ) .
Il serait bien , en plus des médicaments prescrits par des médecins spécialisés , que tu t'entoures d'autres alcooliques qui comme toi essaient de devenir abstinents ou s'ils le sont déjà, depuis peu ou depuis longtemps, désirent venir en aide aux autres pour conserver leur propre abstinence . Il y a des forums A.A. et je t'ai parlé de l'un d'entre-eux qui accueille actuellement de nombreux nouveaux et de nombreuses nouvelles . Et chacun sait que l'union fait la force .

A toi de voir ,
Bonne journée et ne cède plus au découragement , tu peux te libérer de l'alcool toi aussi .

salmiot

Profil supprimé - 30/10/2017 à 06h34

bonjour tout le monde!

merci salmiot! le centre est trop loin pour moi surtout si je prend des cachets, je pourrai pas trop conduire pour y aller

ça y est j'ai les cachets je commence ce midi comme ça si je suis pas bien j'irai me coucher

selincro + seresta

j'espère y arriver sans etre trop malade car jai pas l'habitude de prendre des anti depresseurs;j'ai peur d'être toute molle mais comme je travaille plus ça sera pas grave
pourvu que ça marche!!!!
comment va tu nouvelle vie?

bonne journée

Profil supprimé - 30/10/2017 à 06h44

Bonjour Eve et Nouvelle vie,
Je suis persuadé que les posts de Salmiot partent d'un bon sentiment mais il faut arrêter de dire n'importe quoi.
L'arrêt brutal de l'alcool peut être mortel, un sevrage alcoolique est une chose très sérieuse.
La sortie de l'alcoolisme, comme de toute addiction, est le produit d'un processus complet intégrant de nombreuses notions, médicales, sociologiques, psychologiques, affectives... et le traitement est généralement pluridisciplinaire et holistique.
L'alcoolisme est une maladie CURABLE, la vision d'une vie d'errance, de pénitent errant au jour le jour en ne se satisfaisant que de chaque seconde d'abstinence est obsolète et péjorative.
C'est un peu comme si vous vous étiez cassé une jambe et qu'on vous disiez qu'elle se recassera à chaque chute et que la seule solution est de rester enfermé chez soi sans bouger.
La notion d'Anonyme est une ineptie, c'est par l'acceptation de son état et de l'associer à son moi social que l'on combat efficacement le trouble et qu'on le supprime totalement.
Les méthodes de grand-mères et de cul-bénis sont désormais à proscrire, tout comme les traitements médicamenteux abusifs et non-productifs si ce n'est de troubles supplémentaires.
Amicalement

Moderateur - 30/10/2017 à 09h48

Bonjour Zarathoustra,

L'appartenance de Salmiot aux AA et ses convictions doivent être respectées. L'anonymat, les 12 étapes, la croyance en un "être supérieur" personnel sont utiles à bien des gens. Ce n'est pas une vérité universelle mais c'est une vérité pour les personnes qui adhèrent aux principes des AA et c'est opérationnel pour eux. C'est cela qui est le plus important.

Le chemin vers l'abstinence ou la guérison (selon le point de vue) n'est tout simplement pas unique.

Nous vous remercions d'en tenir compte notamment en faisant attention aux termes que vous employez pour parler de ce qui ne vous parait pas conforme à vos connaissances ou vos convictions.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 30/10/2017 à 10h55

Je ne critique pas les convictions de chacun, je suis un ardent défenseur de la liberté de penser.
Toutefois, dire que l'on ne peut pas mourir d'un arrêt brutal de l'alcool ne relève pas des convictions mais du déni de la réalité clinique et cela est grave.
De plus, l'utilisation systématique du "qui a bu boira" est contraire à la dynamique de soins préconisée par les spécialistes. J'étais présent à l'ATHS de Biarritz et je n'y ai pas vu les AA ni leurs acolytes. Les addictions sont un problème grave qui demande une analyse de faits réels et non de spéculations archaïques basées sur l'ignorance.
Ceci dit, toute démarche qui tend à essayer d'améliorer le quotidien de personnes en détresse est à encourager et à saluer.
En ma qualité de représentants des usagers, ma vigilance quant à la destination et à la véracité des informations apportées doit être éveillée et vous noterez que je ne diffuse pas d'informations erronées.
Quant à mon vocabulaire, il se voulait provocateur mais pas insultant, je demande aux personnes qui auraient pu se sentir blessées de me pardonner et à celles que j'ai mises devant leur responsabilité à en prendre acte.
Cordialement
.

Moderateur - 30/10/2017 à 11h19

Bonjour,

Merci pour votre réponse rapide.

Il me semble que les AA ont tout à fait conscience, et Salmiot aussi, que le sevrage doive se faire, pour les personnes les plus dépendantes, avec une surveillance médicale parce que l'arrêt peut être mortel dans certains cas. Je ne peux parler à sa place mais je comprends, dans le post de Salmiot qui semble vous faire bondir, qu'il parle surtout de son expérience, de ce qu'il a vu. Cependant il est vrai que compte tenu de ce que dit Eve juste avant ce n'est peut-être pas la meilleure affirmation à faire à ce moment-là. En arrêtant brutalement Eve pourrait mettre sa santé en danger et elle en a conscience.

Il n'y a effectivement souvent pas les mêmes dynamiques entre des spécialistes et les mouvements d'anciens buveurs prônant l'abstinence. Mais les deux restent complémentaires, ne serait-ce que parce que certaines personnes, encore une fois, y trouvent leur compte pour réussir à arrêter.

Merci pour votre vigilance.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 30/10/2017 à 11h48

Merci pour votre compréhension.
Pour être un amateur de l'œuvre de C.G. Jung, je trouve lamentable cette opposition entre science et spiritualité (dans le sens général et pas seulement religieux) qui freine toute analyse holistique du phénomène addictif. Les usagers sont à la foi en quête d'une meilleure qualité de vie mais également en quête d'une spiritualité qui leur ouvrirait un monde meilleur.
C'est ce que Pierre Dac nommait "Les Pédicures de l'Âme", vaste programme...