Moderateur - 31/10/2018 à 15h11

Bonjour Patrice, bonjour Cquinette,

Patrice je vais rectifier un tout petit peu. Le document auquel vous faites référence, bien qu'encore en ligne, est ancien.

Santé publique France auquel appartient Alcool info service et l'Institut national du Cancer ont réuni il y a 2 ans un panel d'experts pour réévaluer les repères de consommation. Ces experts rappellent qu'il n'y a pas de consommation d'alcool sans risque (même moins de 3 verres ou 2 verres par jour c'est plus dangereux que pas de verre du tout) et recommandent désormais de ne pas dépasser 10 unités d'alcool par semaine quelque soit le genre, pas plus de deux verres sur une journée et au moins un jour de pause dans la semaine.

Vous retrouverez ces indications dans cet article de notre site : http://www.alcool-info-service.fr...mmation-alcool/consommation-a-risque

Mais nous sommes d'accord : le compagnon de Cquinette a une consommation largement au-dessus des normes, même si, par certains aspects, elle reste contrôlée.

Cquinette une personne "alcoolo-dépendante" est rarement "ivre". Le corps s'habitue à l'alcool et l'ivresse moins apparente. Mais les risques sont toujours là et les sautes d'humeur aussi.

A vous lire je vois que vous avez laissé passer plusieurs occasions de permettre de faire la preuve de son problème d'alcool et, surtout, de comportement. Cependant désormais n'hésitez plus à documenter ce qui se passe et à aller déposer une main courante si un événement important arrive. Je crois aussi que vous devriez insister pour que les fusils disparaissent de la maison.

Cordialement,

le modérateur.

patricem - 31/10/2018 à 16h39

Merci pour cette précision

Finalement, c'est devenu comme la cigarette : c'est la consommation régulière qui est avant tout dangereuse pour la santé à long terme, la quantité devenant un facteur aggravant.

Quand aux fusils, c'est vrai qu'avec une personne qui boit trop dans la maison, ce n'est pas rassurant

Cdt,

Patrice

Profil supprimé - 01/11/2018 à 10h20

Bonjour,

Je ne saurai que vous conseiller de vous proteger..

Mais comment ca ose s appeler justice et loi un truc pareil. Menacee au fusil et encore il faut des preuves alors qu imposer une prise de sang ne leur coute rien et que les marqueurs actuels de l alcoolisme revele ca sans probleme !! Mais non on vous demande à vous victime d aller prendre le risque de fournir des preuves, avec tout le stress qui en decoule meme si ca se passe bien...

Ils ne vivraient pas un jour ces conditions de vie, ca me degoute...

Ce ne fait pas avancer les choses mais fallait que ca sorte.

Courage à vous, essayez de trouver des soutiens valables, peut etre aupres d associations

Profil supprimé - 10/11/2018 à 08h17

Bonjour, petites nouvelles du Front. Après une soirée trop fortement alcoolisée une fois de plus dimanche dernier, suite à une réflexion faite à mon conjoint concernant sa consommation d'alcool, mon raz de bol de la situation, il s'est de nouveau mis à me hurler dessus, me rabaisser plus bas que terre, des critiques atroces sur mon physique, et surtout, SURTOUT, des menaces d'agressions physiques sur moi et les enfants. J'ai ce soir là eu très peur pour moi, mes enfants(qui étaient couchés mais entendaient tout vu que leur père me hurlait dessus). Comme d'habitude je l'ai laissé me hurler dessus ces horribles paroles pour ne pas énerver encore plus et parce que la peur était là. Avant d'aller me coucher, j'ai attendu qu'il soit sorti fumer sa cigarette pour réconforter les enfants rapidement avant son retour puis me suis dit" maintenant c'est terminé pour moi tout ça ". Le déclic a été là, je ne savais pas quel serait le bon moment pour le quitter, c'était ce soir là , le soir où la peur s'est installée. J'ai pris conscience également que j'étais victime , a causé de son alcoolisme, de violences psychologiques, qu'il etait inacceptable qu'il me parle comme ca pour un oui pour un non.
Le lundi, j'ai quitté le domicile conjugal pendant qu'il était parti au travail, j'ai emmené les enfants avec moi et déposé une main courante en gendarmerie. Je leur ai tout expliqué, cela m'a libéré. Je me suis installée chez mes parents, je pensais que le quitter aurait été très dur mais finalement cela m'a soulagé, Je n'étais plus stressée.
Quand il est rentré et à trouvé la maison vide, les vêtements partis, il a réalisé être aller trop loin et a décidé de se soigner et surtout de se faire aider. Il n'a pas pris une seule goutte d'alcool depuis dimanche ( selon lui), a pris Rdv au Csapa du secteur, et m'a demandé de l'accompagner chez le médecin traitant, ce que j'ai fait hier. Il a expliquer son problème d'alcool, le médecin a été très bien et lui a pris rdv chez un addictologue la semaine prochaine.
Je sais que le chemin de l'abstinence sera dur pour lui et j'ai décidé de le soutenir dans son projet, pour mes enfants. En espérant que cette fois ci sera la bonne, en tous les cas il met toutes les chances de son côté et à pris conscience de son problème. Il sait que Je vais lui redonner sa chance, ce sera la dernière et que cette chance tiendra le temps de son abstinence.
Je vous souhaite une bonne journée

Lola# - 06/09/2023 à 21h30

Bonsoir

Je viens de réaliser que mon premier post était en 2018, et aujourd'hui en 2023, la situation est toujours la même

Il passe ses soirées dans le garage et rentre pour dîner.
Et là ce soir Monsieur n'était pas content parce que nous discutions avec ma fille de sa journée et de la météo et Monsieur ne pouvait pas entendre les infos a la Télé. Nous avons repris le travail depuis 2 jours et pas un mot pour savoir si ma reprise n'est pas trop difficile. Alors que moi je demande toujours si la journée c'est bien passé a tous le monde
Et ce soir il me dit qu'il ne me supporte plus depuis des mois.
Il est très bon pour retourner une fois de plus la situation.
J'ai jeté ma compote et je suis partie pleurer. Ma fille m'a réconforté et je suis partie faire un tour car je sens que je vais exploser.
Il n'a pas arrêté de boire, c'est une profiteur, un manipulateur et un menteur... pourquoi je n'arrive pas a partir. ????????????
J'ai le sentiment qu'il profite de moi, je gère tout a la maison, du ménage au course, le linge, les repas... les rendez vous médical et j'entretiens même notre terrain de 3000 m2....
Je ne sais plus quoi faire et quoi penser en tout cas une chose est sûr depuis mon premier post en 2018, je suis toujours dans les même questions et je n'arrive pas à avancer.
Je viens de réaliser que 4ans après les choses ne changent pas, rangeront elles un jour ?
On ne communique plus, c'est difficile de rentrer chez soi après une journée de travail et d'échanger avec personne
La communication est au minimum c'est difficile, moi qui aime parler et échanger.

Aurais je le courage un jour de partir ? Qu'est ce qui me retient? Je ne comprends pas comment je peux accepter tout ça ?