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Je veux sortir ce cet enfer !!!!!

Par Profil supprimé

31 réponses


Profil supprimé - 18/01/2017 à 20h02

Vous avez déjà fait un grand pas : la reconnaissance de votre problème.

Moi aussi c'est tout ou rien : une fois le premier verre c'est no limite.

Lorsque j'ai annoncé mon intention d'abstinence à mon épouse elle me disait de prendre un apéritif et un verre de vin. Pas consciente de mon addiction mais du fait que je ne savais pas arrêter.

Là j'ai dit : je me connais. Ce sera rien ! C'est la seule issue.

Mon métier me confronte à des gens dans le fond du trou. Quelques fois entourés d'enfants. Ça a aussi participé à ma prise de décision. Non je ne veux pas finir ainsi !

Que représentent une ou l'autre soirée "soft" de temps en temps, qui vous paraîtront peut-être mornes au début et ce en regard de tous les changements positifs voire la métamorphose que vous apportera l'abstinence ?

Sans vouloir vous faire peur je vous fais part d'une réflexion que je me suis faite "Si un jour le médecin t'annonce que tu es atteint d'une cirrhose. Tu devras arrêter ou mourir. Pourquoi attendre ce moment. Prends les devant" Ce soir là nous étions le 30/08 et nous sortions de chez des amis dont le mari est abstinent depuis 20 ans. Pour lui c'était ça ou la tombe. Le lendemain je m'arrangeais encore "comme il faut". Le surlendemain j'arrêtais !

Courage !

Profil supprimé - 19/01/2017 à 16h03

Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec vous et très consciente du danger de l alcool puisque l ironie du sort c'est que j'ai perdu ma mère à 23 ans , elle en avait 44 , cancer du pancréas ...
Elle était alcoolique et c'est depuis que moi même je le suis devenue ... Comme si je me prédestinais à la même fin alors que j'aime mes enfants plus que tout au monde et je ne veux pas qu il vive la même chose que ce que j'ai vécu ...
L alcool aurait du me terrifier , me dégouter et au contraire je me suis noyée dedans mais j'ai vraiment l intention de m en sortir et de profiter le plus longtemps possible de mes enfants .
Pour mon mari c'est compliqué , il sait très bien le problème que j'ai avec l alcool, il m en fait souvent le reproche , des paroles très dures qui font très mal , par contre il est aussi le premier à m inciter lorsque on est que tous les deux pour pouvoir profiter de la désibinition que procure l alcool .
D ailleurs j'ai très mal dormi cette nuit , hier il a insisté sur un bon verre de vin , bien évidemment j'ai résisté , alors qu il y a une semaine il me traitait d ivrogne devant mes enfants , je me pose tellement de questions ....
5 ème jour aujourd'hui et je me sens plutôt bien malgré la mauvaise nuit passée , je suis fière de moi et ce sentiment est tellement plus agréable que la culpabilité et honte que l on ressent le lendemain d une cuite ....
Merci pour votre écoute et reponse ça m aide beaucoup.
Bonne journée

Profil supprimé - 19/01/2017 à 19h20

bonjour melou,

j'ai lu votre témoignage et je me reconnais parfaitement! je suis un homme j'ai 30 ans je bois depuis pas mal d'année (honnêtement je me rapelle plus quand j'ai commencé à boire) j'ai commencé avec un apero tout les soir apres le boulot puis 2 puis 3 puis une bouteille de rosé chaque soir (j'ai tellement honte quand j’écris ça) maintenant ma vie sentimentale est un vrai chaos mon compagnon en a plus que marre de me voir dans cet état y'a des soir ou tout va bien et d'autre ou je perd carrément le contrôle de mon corps et mon esprit et je me met à dire n'importe quoi à être très méchant (pas de violence que des insultes), a me sentir meilleur et le lendemain trou noir bien sur et le sentiment de honte qui arrive devant mon compagnon

je souhaiterais vraiment m'en sortir et construire ma vie avec lui j'ai peur de ne pas y arriver...

voila nous somme le 19 janvier 2017 hier soir j'ai une fois de plus déconner alors que j'avais fait une promesse a mon ami il y a de cela plus d'un mois et je m'y suis tenu et bim comme un gros con j'ai pas tenu mon engagement hier en me disant" oh un verre en mangeant c'est rien" et bim résultat 2 bouteilles sous le coude, engueulade et honte très honte aujourd’hui depuis mon réveil.

je pense que mon message n'apportera rien à la discussion mais j'avais besoin de le raconter car aujoud'hui j'ai encore plus honte que tous les autres jour de ma vie, je me sens plus que minable!!

merci de m'avoir lu et continuer votre combat me réchauffe un peu le coeur, bonne soirée à vous!

Profil supprimé - 19/01/2017 à 19h44

Il est vrai que j'avais oublié un peu vite votre triste histoire (maman décédée). Mon grand-père était alcoolique. C'est en famille que j'ai goûté aux liqueurs lors des fêtes et ça très jeune. Je pense pour ma part qu'il doit y avoir un facteur génétique prédisposant, A moins que ce ne soit un mimétisme : mon beau père a une facheuse tendance à abuser, son père était alcoolique et son fils (mon beauf) ne crache pas dessus... Allez savoir...

Drôle d'ambivalence chez les conjoints. Au début de mon arrêt mon épouse regrettait que je sois moins gai, ce que j'étais dans ma douce euphorie. Ca a duré le temps que le cerveau assimile le manque. Ils voudraient notre bien mais sans "subir" notre irritabilité (passagère).

Soyez égoïste (dans une certaine mesure hein blunk ) et pensez que vous allez (toute la famille) vers un mieux même si cela doit passer par quelque jours et nuits "sans". Le pire pour moi ça a été les nuits du début car l'alcool me dechargeait de la pression accumulée en cours de journée d'où le recours à quelques anxiolytiques. Au bout d'une semaine j'avais abandonné cette aide et retrouvé des nuits enfin satisfaisantes, du début à la fin.

Mes pensées positives vous accompagnent happy

Profil supprimé - 19/01/2017 à 20h30

Bonjour (il est 14h15 au Québec),

Je vous félicite pour vos efforts. J'ai arrêté le 1er janvier et tiens tête à mon conjoint alcoolique (qui essait d'arrêter, mais replonge à chaque 2 jours). "C'est la fds, bois donc un peu, etc".

Abstinence totale. J'ai remplacé le vin par le thé vert et les tisanes que j'adore (chaleur, réconfort). Je m'auto-encourage en focussant sur les changements positifs (niveau d'énergie, ma peau, ma ligne).

Je reste très lucide : je sais que la tristesse et les émotions négatives sont des éléments déclencheurs (j'ai tellement tellement tellement bu depuis les 5 dernières années pour ne plus rien ressentir), mais je ne veux plus ça.

Je viens de trouver ce site (et ce forum) ajd. Ça me fais du bien de vous lire tous. Je me sens moins seule.

Merci.

Profil supprimé - 19/01/2017 à 22h38

Bonsoir, J'ai lu ton message et il me touche beaucoup. J'en suis moi-même à mon 23ème jour sans alcool et j'ai tenté à plusieurs reprises d'arrêter mais c'est enfin la bonne je crois.

En ce qui me concerne, je pense que j'ai identifié la cause de mon alcoolisme : le stress. Le stress nous attaque souvent mais on ne s'en rend pas compte. Quand tu as envie d'alcool, je te conseille de prendre une ou plusieurs respirations et de t'aérer la tête. N'hésite pas à respirer la vie et tu verras que cela peut t'aider. Ne pas laisser entrer le stress produit par l'extérieur (et les gens extérieurs).

L'alcool a tout détruit dans ma vie, mais il me reste encore quelques pistes pour rétablir ma vie, la ré-équilibrer. J'ai confiance, il faut avoir confiance, alors aies confiance et fonce !

Profil supprimé - 19/01/2017 à 22h51

Une amie et la mère de mes enfants viennent de m'encourager aujourd'hui car j'en suis à mon 23ème jour alors je t'encourage à mon tour : 5 jours c'est très bien ! Passe le cap des 15 jours (je crois que le sevrage physique est de 15 jours mais j'y comprend pas grand chose à tout ça).

Moi je ne peux pas boire un verre sinon je vais enchainer sur d'autres et puis arriver à faire des grosses bêtises. D'ailleurs j'ai eu des jugements au pénal et une convocation devant la Juge des Enfants. C'est un peu tout cela qui a été le déclic. Quand on arrête de boire, c'est pour soi-même. Il ne faut pas céder à la pression des autres et ils ne se rendent pas compte de ce qu'ils font quand ils veulent nous faire boire de l'alcool.

Continuez dans votre lancée. Moi quand je vois ce que l'alcool a détruit autour de moi, et bien je dois dire que maintenant, même si ce n'est qu'au bout de 23 jours d'abstinence, j'en suis dégouté. Je vois l'alcool comme un ennemi, et il faut éviter cet ennemi pour avancer.

Malgré que je ne boive plus, j'ai quand même servi d'autres personnes avec du champagne et du whisky, et je n'ai même pas bu une goutte, et n'en avais pas l'envie !

Profil supprimé - 20/01/2017 à 09h04

Bonjour Melou,
Un jour un psychiatre que je venais voir pour de l hypnose suite a des vertiges m a dit ceci: nous ne sommes que nos parents. Bon il s endormait quand on lui parlait, pire, il s endormait lui en parlant, y avait une boite de medoc entamee sur la table, il faisait pas tres frais et j ai trouve que c etait un peu radical comme point de vue. Mais il y a quand meme quelque chose a retenir de ca je crois. Oui parfois nous sommes pris dans des combats qui semblent ne pas etre les notres. La violence, les addictions sont des choses que l on retrouve souvent de pere en fils, de mere en fille, des parents aux enfants. Je pense qu il y a l education, l enfant va vivre ca tous les jours, y prendre des reperes, mais j ai aussi l impression qu il y a des peurs profondes qui passent, et ceci deja dans le ventre de la maman. Et puis parfois a un moment, une victime de ca decide de casser cette chaine. Par une forme de resilience elle ne repete plus ce shema, et accede a un autre niveau de conscience. Quand j ai eu l occasion de le voir chez un ami, c etait comme si on enlevait un bandeau de ses yeux, c etait comme une reconnaissance de sa reelle part de responsabilité. Ca lui a permis d avoir un regard sur ses actes et de les changer.
Le fait d arreter l alcool va vous amener a regarder les choses differemment, vous aurez peut etre le besoin d aller voir les causes plus profondes de ce rapport a cette drogue, aussi n hesitez pas a ne pas le faire seule. Vraiment les centres et les associations du type anpaa offrent la possibilite de voir des psys gratuitement, et generalement ils sont "specialises" sur les addictions. L alcool semble assez present autour de vous, c est un moyen de ne pas vous sentir trop seule face a ca.

Bon pour la suite j avoue que je dois vraiment controler mes mots happy Le comportement de votre mari( j essaie toujours de dissocier un comportement de ce qu est une personne, surtout quand le comportement me semble illogique ) peut etre"dangereux" pour vous dans la mesure ou ca "tape" dans des choses tres sensibles et que cela pourra vous amener a reboire dans des moments difficiles. Il va falloir qu il prenne conscience de ce qu est reellement l alcool et du danger que cela represente pour vous... En tout cas avoir resisté, tout en prenant conscience du decalage de ses propos et ses actes, et bien je pense que cela vous donnera de la force, et cela donne une idee de votre motivation blunk

Comme le dit IteMissaEst, l arret d une drogue peut mener a une metamorphose, c est une forme de renaissance. En y pensant la, l image qui me vient est la chenille, la chrysallide puis le papillon. L arret de l alcool c est le fendillement de la chrysallide, le papillon a venir peut etre pas mal... blunk

Bonne journee. Et oui, vous pouvez etre fiere

Profil supprimé - 20/01/2017 à 09h39

Bonjour à tous ,

Merci pour vos messages et témoignages , c'est tellement encourageant !!
Marco je suis dans la même situation que toi , incapable de me limiter .... Et tout comme toi je connais ce sentiment de honte et de culpabilité les lendemains . Nous sommes là pour se soutenir , ça fait tellement de bien de pouvoir parler de notre problème et se sentir compris et moi seul .
J espère que l on pourra se sortir de cet enfer !! Courage !!
Blairelle et frader bravo pour votre abstinence , j espère pour nous tous que cet fois c'est la bonne !!
Avez-vous eu une aide médicale ?
Pour ma part je prends du valium le soir . Je revois mon généraliste la semaine prochaine avec mes résultats de prise de sang ...
Frader tu parles de stress , oui je pense que l alcool nous sert à décompresser, oublier tous les soucis et passer de bons moments sans prise de tête , un échappatoire quoi .... C'est si facile de tomber dedans et tellement difficile d en sortir !!!
Pour les signes physique de sevrage , je sais pas du tout , moi je n ai pas de tremblements ou nausées , seulement des nuits difficiles et des sautes d'humeur .
L envie est pour le moment toujours présente mais ma détermination plus forte !!!
iteMissa , je suis d accord avec toi , je pense aussi qu'il y a un facteur génétique à l alcoolisme , ma mère l était , mon père l est et mon frère et ma sœur ne crachent pas dessus non plus ...
J ai l impression que toutes les affinités que j'ai créé dans ma vie sociale tournent autour de l alcool , alors oui je vais être égoïste et penser à mes enfants et moi .
6 ème jour aujourd'hui !!!! Je me sens de mieux en mieux malgré la fatigue des mauvaises nuits .

Merci de m avoir lu et bonne journée à tous
Courage on peut y arriver !!

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