J'ai commencé à boire relativement tard. C'était à 40 ans après une rupture amoureuse, j'ai alors trouvé une épaule pour pleurer qui malheureusement adorait les apéros. Voila comment ça a commencé. Je ne voyais pas le danger et je trouvais ces moments plaisant. J'ai ensuite bu tous les jours. J'ai vécu avec l'angoisse du magasin fermé car les bières ne pouvaient pas survivre dans mon frigo. Je buvais tant qu'il y en avait. des fois jusqu'à 8 bières, 8.6 ou et du vin. J'ai été 4 jours en HP, j'ai conduis en état d'ivresse et j'ai faillis me tuer, quasiment tous les matins je me levais avec la gueule de bois. Cela a bien sur eu des répercutions sur mon travail mais état hautement diplômé, je n'ai jamais eu de mal a en trouver un autre. Un jour, je me suis posé des questions à moi même. Est ce que j'ai l'ivresse? Non...est ce que j'aime avoir mal au ventre? Non... est ce que j'aime la gueule de bois? bien sur que non... alors pourquoi continuer à boire?? J'ai donc ralenti. Depuis 4 ans , je ne bois plus tous les jours. Je bois une ou deux bière pas semaine et c'est encore trop. il m'arrive de ne rien boire pendant pendant plusieurs semaines d'affilés. Alors, je suis alcoolique car il arrive certaine fois ou une bière en appelle une autre et je ne sais pas m'arrêter. Je dois prendre une cuite par mois ou tous les deux mois. Au moment ou j'écris ces lignes, jai la gueule de bois. J'ai voulue me détendre hier après une dure journée de boulot et je n'ai pas su m'arrêter. Je dois regarder la réalité en face, je n'ai plus l'alcool festif. Cet état n'est plus pour moi. Je suis alcoolique et chaque bières est une bombe a retardement. Je ne sais pas comment faire pour totalement stopper. Je sais que la je ne vais plus rien boire pendant 15 jours, ensuite se sera une bière par semaine et dans un ou deux mois, ce sera encore une cuite. Le seul point positif, c'est que j'ai arrêté les comportements a risque. Je ne dois plus toucher une seule goutte d'alcool et je ne sais pas comment faire car je sais que bientôt je ne verrais plus le mal dans le fait de boire ce liquide ambré.