Profil supprimé - 10/07/2019 à 17h22

Salut Millas Le Selincro, j'en prends: c'est efficace dans la mesure où ça casse le "plaisir" (?) de boire, mais il ne faut pas en attendre des merveilles. Avant toute chose, c'est ce sentiment de honte dont tu dois te défaire. L'alcoolisme n'est pas une faute, c'est une maladie. Est-ce qu'un homme atteint d'un cancer doit avoir honte? En revanche, il doit se faire soigner. C'est pareil pour toi. Personne n'a à te juger. Si tu te sens très mal, tu peux envisager une hospitalisation d'une dizaine de jours pour remettre les pendules à l'heure. Garde surtout courage. On pense à toi. Anneuf55

Profil supprimé - 12/07/2019 à 11h24

Bonjour tout le monde !

Excellent raisonnement que le tien Anneuf ! Oui, l'alcoolisme n'est ni une tare , ni un vice comme je l'ai longtemps pensé mais bien une maladie grave ,progressive, incurable et mortelle dont on peut arrêter l'évolution en ne prenant plus jamais le premier verre quoi qu'il puisse nous arriver dans la vie . Bien vrai que l'on n'est pas gêné d'être atteint d'un cancer sauf , parfois si le cancer du foie ou de l'oesophage est la suite logique d'une consommation effrénée d'alcool . Là , il est possible de se culpabiliser un tantinet bien que cette culpabilisation ne serve à rien .

Parfois je lis que les rechutes sont dédramatisées mais je constate une chose que plus les rechutes sont fréquentes chez certains, plus ils se fragilisent et plus ils ont du mal à se libérer de l'alcool .

J'ai considéré mon abstinence non comme une privation mais bien comme une libération . Chez AA , j'ai trouvé ma solution et je suis journellement reconnaissant à ce Mouvement .

Bonne continuation à toutes et à tous