Profil supprimé - 21/07/2015 à 00h37

à Jean-luc59

Bonsoir Jean-luc59,

Et bien déjà le remède miracle, c' est avoir une volonté en béton et quelques ingrédients dans ce remède
qui t' aideront à arrêter. Parmis ces ingrédients, j' en ai utlisé quelques un ; tout d' abord j' ai pris mon premier rendez-vous en hopital dans le service adictologie pour parler de mon soucis d' alcool, je me suis fait suivre ( avec un traitement d' ailleurs que je ne prenais pas au début, je n' étais pas sérieux ). Ensuite ce médecin m' a orienté vers un groupe de paroles qui s' appelle Alcool Assistance ( j' y vais depuis novembre 2014 chaque semaine c' est très important), et c' est là que j' ai commencé à avoir de la motivation en parlant de mon soucis et aussi et surtout écouter ceux des autres ( les anciens alcooliques ) parfois on se dit, oulà je n' ai pas envie de finir comme certains, il faut que je fasse quelque chose. Par la suite je n' ai pas réussi à arrêter de boire par moi même, et c' est fortement déconseillé, des gens en sont mort à cause du manque. Et bien un jour, je me suis décidé ( on m' en parlait depuis longtemps ), je suis allé en cure de désyntoxication pour l' alcool proche de Rouen, et on s' est très bien occupé de moi. ça a duré un mois et demi, et je me sens très bien aujourd'hui.

en résumé:
-commence par voir et te faire suivre par un adictologue

-n' hésite pas à aller dans un groupe de parole même si tu es timide ( alcoolique anonyme j' en ai de mauvais échos, ça parle beaucoup religion apparament) par exemple alcool assistance c' est pas mal.

- par la suite avec le temps si tu n' as pas réussi à arrêter ( moi ça a mis 6 mois avant que j' en parle), évoque le sujet de la cure à ton addictoloque d' hopital, et il ne dira certainement pas non pour t' y envoyer.
Mais bon avant de parler de cure ou de quoi que ce soit, chaque chose en son temps, commence à prendre RDV à l' hopital et n' ai pas honte, ils sont là pour ça et sont habitués à ce genre de situation .

Bonne continuation et n' hésite pas à me reposer des questions

Bonne soirée

Profil supprimé - 21/07/2015 à 00h53

à Koko :

Bonjour koko,

Et bien il y' a un an c' est ma grand mère qui m' a pas obligé mais qui m' a quand même dit d' appeler le service
adictologie de l' hopital proche de chez moi. J' avoue que j' étais dans le déni le plus total ( mais au fond de moi même je savais quand même que j' avais un soucis avec l' alcool mais sans plus), j' en faisais qu' à ma tête.Ensuite mon père me l' a conseillé en septembre dernier, je l' ai quand même fait à la fois à contre coeur et à la fois je me suis dis oui pourquoi pas je verrai bien. Mais j' ai quand meme pris la décision moi même j' étais pas obligé de le faire pour les autres mais bien pour moi. au début j' étais dans le déni, mais j' ai commencé à me rendre conte vraiment de mon alcoolisme en consultant ce medecin d' hopital et en allant dans des groupes de parole. Si votre mari est dans le déni et refuse de voir un medecin adictologue, ça ne sera pas facile du tout.
Moi quand j' étais dans le déni tout ce qu' on me disait excusez moi le terme que je vais employer, j' en avais strictement rien à foutre. là je ne sais pas quoi vous dire, je n' ai jamais vécu votre situation, J' ai des couples dans mon groupe de parole ou le mari était alcoolique, et bien ça s' est bien arrangé mais ça a mis bien du temps. Essayer de raisonner quelqun dans le déni c' est pas impossible mais c' est difficile. Des gens perdent patience au bout d' un moment. De votre coté, vous pouvez vous même intégrer un groupe de parole et consulter un médecin pour en parler, et qui pourront vous donner des conseils, sans doutes.

Bonne soirée et

Profil supprimé - 21/07/2015 à 01h06

à marcocoulier :

Bonsoir marcocoulier,

la réponse que je peux te donner rejoint celle que j' ai énuméré à jean-luc59,
déjà être motivé sinon c' est pas gagné.
Dans un premier temps j' ai appelé le service adictologie de l' hopital proche de chez moi pour prendre un rendez-vous, à fin d' avoir un suivi médical.
peu de temps après j' ai commencé à aller dans un groupe de parole qui s' appelle alcool assistance ou j' ai apris beaucoup de choses qui m' ont fait réfléchir.Aller dans un groupe est fortement conseillé, c' est génial crois moi. Bon, je me suis rendu conte qu' arrêter par moi même était impossible malgré mon suivi médical et le groupe de parole, j' ai dis au bout de 6 mois à ce médecin d' hopital que je voulais faire une cure pour m' aider.
J' ai été admis dans une située proche de Rouen, tout s' est bien passé et maintenant je peux te dire que je suis heureux malgré quelques petites envies de temps en temps, mais loin d' être insurmontables.


Bonne soirée

03louli - 03/04/2023 à 10h48

Bonjour à tous, aucun tabou pour moi, en parler c’est affronter et accepter.
Je m’inscris surtout parce que j’ai eu du mal à en parler à des professionnels du fait de leurs emplois du temps chargés ( signe que nous sommes bien nombreux).
Cela fait un peu plus de 3 mois pour moi. Pas de premier verre et ça roule. Mon entourage connaît ma démarche et me soutient.
J’ai cependant réalisé que l’alcool apportait une sacrée dose de sucre car j ai des envies de sucre alors que je n’y touchais pas avant.
Quelqu un a t il ressenti cette envie et a réussi à s’en passer?
Non pas que cela soit grave ( par rapport à l alcool ) mais pas envie de succomber à une nouvelle addiction.
Je peux aussi partager et soutenir pour ceux qui commencent et qui veulent parler.
En attendant, je vous souhaite à tous de belles journées non alcoolisées car putain, rien que ça, c’est juste merveilleux…