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Bonjour, mon conjoint a un problème avec l'alcool quand il ne travaille pas il boit environ 8 verres par jour, 4 le midi et 4 le soir. Il ne se passe pas un jour sans qu'il ne boive de l'alcool et bien évidemment avec la fatigue il lui arrive de ne plus supporter l'alcool et là il devient mechant dans ses paroles et dans ses actes. Il me pousse, me plaque contre le mur me serre et du coup quand tout ça se passe il m'arrive de lui mettre une claque pour qu'il me lâche. Quand toutes ses disputes se finissent il dis que c'est moi qui le frappe que je le cherche c'est toujours de ma faute. Il dis que je fais ma victime, quand je lui parle de ces problèmes avec l'alcool ça lui arrive de le reconnaître il dis qu'il va faire des efforts ça dure 2 semaines où il réduit un peu sa consommation mais ça ne dure pas. Je lui dis qu'il faut qu'il se fasse aider mais il ne le reconnaît pas je ne sais plus quoi faire. Je l'aime je sais que c'est un homme bien et il gâche tout à cause de ce problème. Je ne sais plus comment l'aider sachant qu'il refuse qu'il a un problème d'addition.
Merci à tous pour vos réponses.

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1 réponse


LADOUDOUNE - 03/05/2019 à 13h56

Bonjour Indira,

Je pense que beaucoup se reconnaitront dans tes propos, car tous ces agissements sont les caractéristiques exactes des comportements des dépendants de l'alcool.
Il est en effet difficile de l'aider si pour l'instant il n'a pas conscience de sa dépendance.
Durant 2ans j'ai fréquenté un garçon dépendant et il a mis du temps à se rendre compte qu'il s'agissait d'un réel problème. J'ai longtemps réagis de façon violente dans mes propos envers lui durant "ses crises" mais me suis vite aperçue que cela ne servait qu'a me faire du mal.
Puis j'ai opté pour la passivité face à son comportement, c'est à dire, que lorsqu'il avait consommé je refusais de le voir, même si ce n'était pas toujours facile car il venait chez moi à n'importe quelle heure de la nuit souvent et je ne supportais pas l'idée de le laisser errer ivre en ville...
Alors quand il était sobre, je lui racontai ce qu'il s'était passé et lui expliquais qu'au delà de se faire du mal, il m'en faisait beaucoup que ces agissements faisaient souffrir toute sa famille (qui était bien au courant de sa dépendance). S'en suivant de longue heure de larmes , de regrets, puis malheureusement cela recommençait....
Après avoir passé des nuits blanches a subir son état, sa violence verbale et parfois physique, de nombreux accidents et avoir été contacter par les services de police l'ayant retrouver au bord d'une route nationale inconscient et ivre, j'ai mis un terme à notre relation.
Malgré cette décision la culpabilité est toujours en moi, me reprochant à moi même de l'abandonner.... je suis en contact avec son petit frère, et un peu avec lui mais toujours à distance, nous ne nous sommes pas revus depuis, et aujourd'hui il entre en hospitalisation pour une cure de sevrage.... je vois cela comme une première victoire !
Je te conseille donc de tenter de te protéger lors de "ses crises" et lorsqu'il revient à la "réalité" lui faire part de ses attitudes et de la souffrance que ça engendre chez toi, sans pour autant le pointer du doigt et insister sur le fait qu'il est malade... il prendra lui même conscience de cela, il faut comprendre que cela ne peut venir que de lui et lui seul...il est important de lui en parler quand il est sobre et de se protéger quand il ne l'est pas, selon moi c'est ce qui peut lui permettre de se rendre compte de sa dépendance.
Bon courage ...

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