Bonjour,
C'est bien la première fois que je m'exprime à travers un forum pour demander de l'aide...

J'ai 20 ans et ma mère est alcoolique depuis maintenant plusieurs années, sauf que je n'arrive plus à le supporter.Cela s'est aggravé l'année dernière étant serveuse dans un restaurant elle est au chomâge partiel et en est malheureuse. Elle ne boit que du rosé ça commence le matin jusqu'au soir, elle boit tout le temps sauf pendant les repas..

Pour donner un peu près une idée de la quantité elle consomme un carton de 5L en 3-4 jours et se laisse toujours une reserve dans un autre au cas où elle n'en a plus et qu'elle ne peut pas s'en acheter jusqu'au lendemain.
La fameuse excuse qu'elle ne boit qu'un "1/2 verre" parce que le verre de vin n'est pas rempli à ras bord.

Cela fait longtemps que je lui explique que ça me fait souffrir mais elle refuse de voir la vérité en face, pour elle je ne souffre pas. Je n'ai pas à m'en "occuper". Je ne supporte plus être à table avec elle car elle n'arrive même pas à articuler et nous pouvons même pas créer un vrai dialogue.
J'ai essayé de l'aider en voulant lui reserver un rendez-vous chez un addictologue "tu peux le prendre, je n'irai pas". Contacter un numéro anonyme "Je ne prendrai pas le téléphone".

J'ai essayé d'en parler à mes grands-parents ils s'en rendent compte également et lui disent des choses comme "On est malheureux de te voir comme ça", "Tu fais souffrir ta fille" mais pourtant rien ne change.

Elle m'explique que ce qui la rend malheureuse c'est de ne pas pouvoir travailler mais lorsqu'on lui donne une idée, elle refuse. Elle est allongée toute la journée et ne fait rien, c'est très dur de la voir comme ça

Etant étudiante cela joue beaucoup sur mon moral, j'ai beaucoup de mal à reviser je suis malheureuse. Je n'ose pas également pas en parler à mes amis par peur qu'ils jugent même si c'est totalement bête.

Je vois que beaucoup proposent comme solution de s'éloigner et de quitter le foyer. Cependant, je possède un demi-frère qui a connu le même soucis que moi et il l'a fait, résultat des courses.. elle est décédée seule à 60 ans.. je n'ai malheureusement pas envie que le schéma se reproduise et possède toujours une lueur d'espoir qu'un jour elle aille mieux.

Je suis également consciente que la victime principale c'est bien elle je ne suis qu'une victime collatérale, mais c'est très dur de voir la personne que nous aimons le plus au monde se détruire comme ça sans rien pouvoir faire.

Voilà je lance une bouteille à la mer, conscient que pleins de personnes sont dans le même cas que moi car je ne sais plus quoi faire....

Bon courage à tous ceux qui subissent la même chose