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16 réponses


Profil supprimé - 03/04/2017 à 15h40

Bonjour Romina.
Merci de ton message . Malheureusement, je crois pas que les centres puissent les aider car ils sont entourés de personnes parfois plus malade qu eux et se refilent leurs astuces, ce qui les rend plus manipulateurs...
Cette maladie ne se guérissant pas, ça fait vraiment reflechir...
Seulement, en partabt, il va reprendre de plus belles et retomber encore plus dans les dettes.
Nous avons une fille de 2 ans et ma belle fille de 7 ans. Ca me freine vraiment, de plus j aurais l impression de l abandonner au lieu de l aider dans sa chute.
Seulement, il ment pour n importe quoi et ça devient insupportable alors je ne sais pas si je tiendrais .
T ais tu renséigner sur tes droits aux prestations sociales en tant que mere isolee afin de pouvoir partir ?

Profil supprimé - 03/04/2017 à 15h57

Bonjour à tous
Ça fait du bien de vous lire. À plusieurs on est plus fort. Je lui fait la gueule depuis vendredi. Nous avons eu de la famille ce week-end et forcément apéro et en plus cadeaux de la famille une bouteille de vin, de Ricard et de mirabelle. Enfin bref. Je voulais sincèrement vous saluer tous et EVIAN en particulier. C'est bien que des dépendants discutent avec nous, ceux de l'ombre! Tiens bon EVIAN et surtout parle à ta femme et aux gens qui te sont chers. Romain a et les autres accrochez vous et si vous êtes assez courageuses partez ! Moi pour l'instant je m'accroche mais pas pour très longtemps.
Je vous souhaite à toutes et tous du courage. Rien n'est perdu je demeure intimement persuadée qu'avec d'un côté de la volonté et du courage et de l'autre de la compréhension et de l'amour ainsi qu'une envie partagée de regarder dans la même direction nous y arriverons. Bisous les amis

Profil supprimé - 03/04/2017 à 18h15

Izalaure oui je me suis renseignée sur les entuelles aidesmais comme je travaille je n est droit à rien.hé suis partie 2fois l année dernière .lapremiere fois avec ma Gille qui abat 15ans logés par le samu social ds un hôtel miteux..J ai cru toucher le fond .au bout de 3 jours ma fille m a supplié de rentrer. La 2e fois elle n est pas venue avec moi. J étais suivi par ne assistante sociale géniale qui m a trouvé une place ds un hôtel correct ou je suis restée une semaine. Je suis rentrée car lui a été hospitalisé pour un ait du a l alcool. A mon retour il a promis de ne plus boire seulement le week-end. Il a tenu 3mois et depuis c est reparti de plus belle.tant qu' il ne comprendra pas qu' il es malade il ne se soignera pas. Ca fait du bien en parler .Si tu as besoin d aide je te conseille de trouver une maison de la olidaritepres de chez toi.il y a des assistantes sociales psychologue etc a ton écoute et gratuitement. Bon courage à tous

Profil supprimé - 05/04/2017 à 08h29

Bonjour,
Merci à toutes, notamment à FINIDERIRE. Effectivement avoir un témoignage du côté sombre (l’alcoolique) peut être intéressant.
Ma femme a été confrontée aux mêmes situations que vous elle a tenue par amour pour moi car elle m’a connu comme un homme doux, sportif, aimant… et nos vingt ans de mariage elle ne voulait pas les briser. Quand j’ai commencé à boire je l’ai vu dépérir, ma fille me parlait plus, j’étais hyper malheureux car je voulais les aider et je continuais à boire en même temps. Je mentais tout le temps à ma famille ce que je ne faisais pas avant. J’ai même été jusqu’à mentir à mon job comme quoi j’avais une maladie de type tyroïde pour ne plus avoir de remarques sur mes tremblements le matin etc. Je cachais mes bouteilles partout où je pouvais même dans les vêtements, la voiture, dans le fond du jardin. Parfois les bouteilles d’eau étaient de la vodka (pour la couleur). Quand je buvais la journée je buvais du café et je me gargarisais avec (cela enlève bien l’haleine) ! Et tous les bonbons à la menthe aussi.
Le dimanche c’était l’enfer pour ma femme, un alcoolique n’a plus aucune force pour sortir, on ne faisait plus rien le week-end. J’ai une moto et c’était terminé les balades à deux en amoureux je ne pouvais pas piloter ma bécane. Au niveau relations intimes j’en étais plus trop capable et donc des longues périodes d’abstinences pour elle… Elle a vécu l’enfer… je criais le soir sur ma femme et ma fille heureusement je ne suis pas un homme violent donc cela restait au niveau des mots. L’alcool à deux effets pervers pour l’entourage… il rend l’alcoolique triste sombre (je pleurais tout seul…) et agressif en même temps. Je ne mangeais plus avec eux le midi, je partageais plus rien je suis arrivé même à m’isoler dans mon bureau (je bosse souvent à distance). Elle a voulu me quitter plusieurs fois avec des ultimatums le souci quand vous êtes sous les effets de l’alcool cela vous touche presque plus ce genre de menaces. J’ai mis leurs vies en danger car je buvais très tôt le matin de la vodka pour avoir ma dose et nous prenions ensuite la voiture pour faire une balade !
Je comprends vos témoignages et désormais j’en ai honte de ce que j’ai fait…
Ma femme m’entourait m’a aidé parfois elle me mettait devant la glace ou me prenait en photo quand j’étais ivre et me disais « regarde xxxxx tu ressembles plus à rien tu te laves plus » ma fille qui est dans les études de médecines (7 emes années) me disait « continue papa c’est peut-être irréversible ton cas je ne viendrais pas à ton enterrement tu nous a abandonné… » C’était des mots durs j’en dormais plus (je faisais chambre à part aussi … ma femme ne voulait plus dormir avec un alcoolique).
Elles ont tenue bon et je pense que sans ma petite famille je serais devenu SDF car mon job aussi j’arrivais plus à suivre… (Merci à mon employeur à qui je m’étais confié et qui aménageait mes horaires…)
Je commence à revivre avec ceux que j’aime et qui continue à me soutenir dans ce sevrage elles ont tellement souffert de mon comportement.
Tenez bon ! Moi sans leurs amours je serais peut-être plus de ce monde…
Merci au site merci à vous tous je vous lis régulièrement.

Profil supprimé - 05/04/2017 à 11h17

Bonjour à tous
Merci EVIAN pour ton témoignage poignant. Hormis la moto et ta fille en 7e année de médecine, la mienne est sage femme, j'ai l'impression que c'est mon mari qui écrit ces mots ! En fait c'est là où je ne comprends plus ! Tu as tout pour être heureux et pourquoi donc tout foutre en l'air pour une bouteille ? Tu dis qu'en fait les ultimatums ne fonctionnent pas et qu'au fond ce sont les mots de fille qui te font le plus souffrir.
J'aimerais que tu puisses m'éclairer sur "votre fonctionnement " qu'est-ce qui vous fait ou vous ferez réagir ? En tout cas je salut le courage de ton épouse bravo à elle. Ou en amis tu de l'alcool ? Penses que ta fille aura bientôt des petits-enfants et que diront ils de leur Papy ? Penses à l'avenir maintenant. Tu as fait le premier pas et un grand le reste se fera jour après jour, petit à petit en regagnant la confiance de tes proches. J'aurais tellement aimé que ce témoignage soit celui de mon mari la même histoire ! De votre côté et du côté des épouses et enfants. Je ne peux pas encore aider mon mari ....mais toi oui. Accroché toi EVIAN.
Bonne journée

Profil supprimé - 05/04/2017 à 16h26

Bonjour,
Je ne saurais pas vraiment vous donner de recettes miracles pour faire passer un deni, mais je peux essayer de vous faire partager un peu de mon experience et reflexions. Elles sont ce qu elles sont, je ne suis pas medecin, ni alcoologue, ni psy, mais je les ai base sur des documents scientifiques et sur ce qui coulait dans mes veines. Alors peut etre vous aideront elles a trouver des solutions pour votre mari.

Il y a souvent, toujours en fait je crois, besoin d un mur pour faire sauter ce deni. Un impact qui reveille, qui fait faire un premier lacher prise, reconnaitre que la conso de ce produit est un grave probleme. La nature de ce mur est different pour tous, son epaisseur varie, le choc a besoin d etre plus ou moins important. Mais invariablement il y a besoin de sa presence pour reagir.

Pour essayer de comprendre ce mur comme je le percois il est interessant de changer un peu d angle de vue sur l alcool et son traitement. Il y a une chose sure et un point de vue dans ce que je vais vous dire. C est juste le mien,a vous de vous faire le votre blunk

La chose sure c est que l alcool est juste une drogue, un psychotrope. Legal, culturel, social, oui, mais cela est biologiquement, chimiquement un psychotrope. Avec un haut pouvoir de dependance, d addiction, d accoutumance avec des consequences importantes sur le fonctionnement du cerveau. En fait il n y a pas vraiment de raisons de dire alcool et drogues, essayez de penser juste drogue, psychotrope.
Cela semble peu mais c est un changement de point de vue essentiel.

Pour ma part je n utilise pas le terme de malade alcoolique, cela deculpabilise c est sur, mais cela met aussi en tete ce truc de maladie incurable. On ne dit pas malade canabique, malade heroinomane. Et cela laisse a penser que cela ne toucherait que certaines personnes, hors ce n est pas tout a fait ca.
Etre dependant de l alcool n est pas une maladie, c est juste le resultat de ce produit sur le cerveau de tout le monde ayant une consommation reguliere. Vous vous etonnez que quelqu un soit dependant a une drogue? Non... happy L alcool modifie les secretions entre autre de dopamine, deregle le cerveau et tout ceux qui boivent regulierement connaitront un manque a l arret. Un manque psycho et/ou physique selon les doses. Apres environ un quart de ces consommateurs auront une grande difficulte a gerer ce manque malgre les differentes mises en danger.Ils sont addictes, c est mon cas.
C est une etude de neurologues suisses qui m a appris cette difference entre addiction et dependance. On la retrouve en lisant ici les differences de degres de galere necessaires a une reaction, c est l epaisseur du mur...

Dans la dependance il y a generalement une conso sociale, sans aucune conscience de prendre une drogue, quelques verres journaliers qui s installent. Si les equilibres de vie restent bons cela accompagne la vie. Si des galeres arrivent, des stress, des deceptions fortes et que les equilbres se rompent alors l alcool peut prendre une place plus importante, devenir un refuge. C est un anxyolitique, les fuites y sont faciles. Alors les doses vont devoir augmenter pour trouver cet effet, c est l accoutumance, et petit a petit elles deviennent problematiques.
Pour l addiction assez vite l alcool vient en medicament, vient proteger quelque chose.C est un peu comme si il y a vait une hypersensibilite a ce produit, a ces effets. Et tres vite on se retrouve dans les derniers a boire dans les soirees, a etre de ce qui tiennent. Je me souviens de ma premiere cuite vers 15,16 ans, limite coma, gros vomi, l etat pendant et le lendemain. Cela aurait du me faire stopper, me faire dire que c est dangereux. Ce n etait pas chez mes parents, tout le monde en a ri, moi aussi.. Ce qui restait gravé c etait l ivresse agreable, la danse avec cette fille de 19 ans, sans peur... Mais je n ai su que 25 ans plus tard que ca repondait pour ma part a une forme d hypersensibilité emotionnelle. Les causes de l addiction sont multiples et plurielles, genetique, histoire personnelle, familiale, environnement, hypersensibilite, stress... S il y a "maladie" elle peut etre la, mais l alcool n est qu un revelateur parmi d autres.

Il y a necessite d un mur dans la dependance et l addiction car reconnaitre le probleme s est entrevoir l arret de la consommation. Cette consommation le corps la demande, le mental la demande. Sans elle on se sent mal. L alcool s est mele a ce que nous ressentons comme notre identité, arreter nous semble impossible au risque de nous perdre. Je vomissais du sang tous les matins, mes mains tremblaient sans alcool, je le voyais, une part infime de moi le savais, mais le premier verre envoyait dans le brouillard tout ca. Les remarques que l on pouvaient me faire touchaient forcement un point sensible. Alors de peur c est l agressivite ou la fuite qui ressort. On est rempli de peur dans ces moments et l alcool est le seul medoc que notre cerveau veut nous faire entendre, et c est la, si facile, pas besoin de voir un medecin, pas besoin de le dire. Il faut une peur plus forte que celles ci pour faire peter le deni. Alors suivant l impregnation, suivant si c est de la dependance ou de l addiction, cette peur devra etre plus ou moins grande.

Dans un autre monde je vous dirais, emmenez le 5 jours en nature, un coin perdu, sans contact avec de l alcool, sans possibilites de partir et il ne pourrait longtemps se cacher et cacher le probleme.
Mais bon on peut penser a d autres choses happy

Je ne sais pas si vous pouvez discuter avec lui mais si c est le cas vous pouvez peut etre essayer de lui faire voir l alcool pour ce qu il est. Sans jugement, sans faire de lien avec sa consommation, juste des informations neutres mais qui peuvent deja si il y accede, faire un petit bout de chemin dans sa tete. Dans la peur de l avouer il y a aussi la honte, la honte d etre le potentiel "clodo alcoolo" du supermarche d ici peu, la honte d etre l alcoolique. Comprendre que c est une drogue et quelle touche tout le monde peut aider peut etre a avancer.
Dans les discussions les formes accusatrices vont faire se fermer l autre, essayez autant que possible d axer sur ce qu un type de comportement vous fait. Par exemple au lieu de" tu as bu, je le sens! Tu mens!", tenter" quand tu fais ca je ressens ca ou ca, je me sens mal, ca me fait mal". Il n y a pas de notion de jugement dans ces mots, c est juste l expression d un ressenti. Cela laisse la place a l autre de s exprimer sans se sentir accule, et cela peut lui donner conscience de ce qu il se passe en vous.

Et puis pour vous, essayez de le voir comme quelqu un dans la peur, cela vous guidera peut etre.
Protegez vous, pensez a vous. En faisant cela vous garderez de l energie pour l aider quand il acceptera l aide et, de plus, vous creerez chez lui peut etre des peurs plus fortes, de celles qui font reagir. Ne prenez pas sur vous des choses qui vous semblent innacceptables, preservez vous de ses comportements sous influence, en expliquant votre cote des choses.
Vous avez un enfant je crois, pensez, agissez en fonction de lui, ca sera toujours juste.
C est vraiment pas sur que cela vous aide, c est pas facile, mais si vous avez des questions n hesitez pas...
Courage a vous, je vous souhaite qu il admette...

Profil supprimé - 06/04/2017 à 01h34

Merci pour vos interventions, certains conseils sont utiles et le fait de se sentir comprise permet de se sentir "normalz".
Cette maladie n est pas comprise des personnes qui ne la vivent pas de près et seulement ceux qui la vivent peuvent faire preuve de tolérances quant au fait que nous restions.
Mon hypnothérapeute m a dit que le fait d avoir toujours cru en lui etait tres certainement, ce qui l avait sauvé.
Jusqu à ce que sa mère essaye de lui faire croire que je l avais trahis d une certaine maniere et il a repris..
A chasue fois qu il reparle avec sa mere, il se remet à la boisson...
Elle est tres menteuse, parano et manipulatrice, mon conjoint la connait mais il ne l avait pas vu depuis 1 an et ca lui a fait du bien de la revoir ...
Son père est aussi alcoolique et il est egalement ds le déni.
J ai actuellement repris la surveillance de la prise de son traitement . Ce que je ne faisais pas depuis 1 an pour pas qu il se sente espionner, infantiliser.
Je le reconnais directement quand il boit, aussi, il avait demandé un test sanguin de de cgt pour prouver qu il ne buvait plus depuis un certain temps. Jai pu rassurer egalement sa famille...
Seulement, sa famille qui a un long passé avec lui, nous a à 2 reprises écarter d eux et nous bloquer de facebook... bien sûr, nous nous faisons des films quant àeur évincement....
Ses parents sont tres menteurs et mon conjoint l est egalement. Je lui ai demande de consulter une psy, ce qui ne l a pas aidé, il a revu sous son conseil sa mère pour lui faire admettre qu elle ment et elle a nié comme à son habitude.
Il s est remis à boire dans mon dos...
A ce jour, il a des moments d agressivite, d arrogance et refuse d amettre qu il a cette maladie surtout après m avoir prouvée qu il était capable d arreter.
Pour ma part, jai usee d une extrême patienxe et je suis toujours passée au dessus de ses frasques, seulement je suis lesdivee, j ai tout le temps peur qu il soit dangereux par inadvertance avec nos filles et vu qu il aime bien séduire de maniere generale, je ne me sens pas vraiment valorisee.
Il est instable et est très variant dans ses réactions, il n est pas du genre à êrre valorisant .
Comme il est beaucoup dans l observation, il edt plutot mysterieux .
Comment puis je lui faire comprendre que sa facilité à regarder les femmes me touchent profondement et que j aimerais qu il me respecye. Quand je lui en parle, il dit ne faire attention à personne, sauf qu il est souriant et attire facilement les regards?

Auriez vous des conseils à ce sujet ?
Aussi par rapport à sa mere, que puis je faire pour nous proteger de son machiavélisme?

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