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remise en question ...

Par Profil supprimé

bonjour à toutes et tous

ayant commencé a boire de l'alcool en tout genre a l'adolescence , j'ai vite remarqué et apprécié cette sensation de bien être après une certaine quantité d'alcool ingérée .
chaque week end les apéritifs s'enchaînent jusqu'a l'arrivée de la vie adulte .
travaillant dans le batiment on m'a formé au métier mais aussi a la consommation d'alcool régulière (3 verres de rouge le midi et un ricard) de ce fait une petite habitude s'est installée .
ne tolérant plus les "cuites" au ricard une conaissance m'a conseillé le whisky-coca

depuis je bois une vingtaine de verres dans le week end , mais j'arrive a m'arrêter la semaine car je vis chez mes parents et surveillent plus ou moins la chose , mais je sais que si un jour je vivais seul je ne saurais pas m'arrêter car cette sensation me manquerait trop , l'état qu'on se trouve entre les premiers verres et quand on ne se sent plus bien du tout , actuellement cette sensation me manquerais beaucoup trop pour arr^ter du jour au lendemain .
quand il y a des repas de famille avec les vins c'est encore pire , parfois je me rend compte qu'après (1 an après quand même) les réactions dûes a l'alcool ont détruit des relations que j'avais avec certaines personnes , mais comme on dit quand on a bu les paroles viennent du coeur , on sort les vérités trop facilement et cela blesse les personnes que l'on a en face ...

de ce fait , ma question est , à 24 ans : suis-je réellement alcoolique ? ou suis-je dans une phase "d'entre deux" ?

merci pour vos réponses .

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7 réponses


Profil supprimé - 26/10/2015 à 12h19

Salut !
Tu commences à te poser des questions ça va dans le bon sens.
Pour moi, j'ai vraiment eu du mal à regarder les choses en face, et à me dire je suis alcoolique.
Ce qui est sur c'est que l'alcool est un "ami (?)" très dangereux.
Tu nous poses une question, es tu alcoolique à 24 ans ? Qu'en penses tu toi ? si tu essayais de répondre, aussi difficile que ce soit
Bien à toi

Profil supprimé - 26/10/2015 à 13h38

salut

je ne trouve aucune réponse concrète de par moi-même , c'est sûr que je consomme plus d'alcool que la moyenne française on va dire , mais de là a me considérer comme alcoolique (j'ai toujours eu l'image de l'alcoolique qui boit 2l de rouge par jour ou desend une bouteille de ricard par jour) mais pas l'image de celui qui devient presque incontrôlable une fois fortement alcoolisé .
selon mes parents j'en suis un , selon moi je pense être au bord de le devenir , je ne sais pas trop d'où vient cette attirance ou même cette addiction pour l'alcool , pas de traumatisme d'enfance ou de maltraitance , pas de parents porté sur la chose non plus .
La sensation de bien-être une fois qu'on s'est "mis une caisse" est ce que je ressent de mieux actuellement au delà même d'un rapport sexuel ou d'un bon moment avec des proches , mais je ressent physiquement les effets néfastes de l'alcoolisme excessif a 24 ans , je n'imagine même pas une fois la quarantaine passée ...

Profil supprimé - 27/10/2015 à 11h44

Galland.
81 c'est ton département ? C'est un beau coin je connais car ma famille paternelle en est originaire.

Bon revenons à notre alcool. tu ressens les effets néfastes de l'alcoolisme excessif a 24 ans.
Pour ma part, à 54 ans je développe une stéatose depuis 1 an environ. c'est à dire du gras dans le foie. Grand sportif, j'avais encore les abdos en tablette de chocolat à 56 ans. En un an, l'alcool m'a transformé en petit vieux à gros ventre. mais après 6 ou 7 ans de consommation excessive.

Je me sens beaucoup mieux, moins angoissé depuis que j'ai divisé ma consommation par 4. Je vais réduire encore.

Tu as envie de voir ton arganisme se détériorer petit à petit ? de suivre l'exemple de mon ventre lol ?

Profil supprimé - 27/10/2015 à 13h13

bonjour

oui c'est le coin (perdu) dans lequel j'habite .
le ventre en prend un coup esthétiquement parlant (mais surtout a l'intérieur) disons que l'avenir qui se dessine pour notre génération n'encourage carrément pas a avoir la joie de vivre , au contraire , s'anéantir le plus rapidement possible "se torpiller" comme on dit entre jeunes semble être la meilleure solution , d'autant plus que l'on oublie les problèmes rapidement avec l'alcool , mais le matin ils sont toujours là et des fois ils empirent malheureusement .
certains disent que la consommation d'alcool excessive (tout comme la nourriture ou autre) comble un manque vécu pendant l'enfance .
pourtant je n'ai pas eu de cas d'alcoolisme dans la famille (excepté un oncle lointain) ni subi de maltraitance de la part de mes parents , par contre je n'ai jamais eu de preuve d'affection de mon père ou de ma mère de toute ma vie donc cela vient peut être de là , une chose est sûre c'est dès l'adolescence , dès les premiers verres ingérés que j'ai senti ce que pouvait m'apporter la bouteille en terme de bonheur sur le moment et plus c'était rapproché plus je me sentait bien donc c'est assez compliqué de s'imaginer du jour au lendemain perdre de A a Z cette sensation tant recherchée ...
même si concrètement c'est d'une asburditée totale

Profil supprimé - 28/10/2015 à 12h55

Salut Galland,

Comme je comprends les gens de ta génération. J'avais 24 ans en 1982.Je n'ai jamais passé une seule journée au chômage ou à chercher du travail. On croyait en l'avenir. C'était plus facile qu'aujourd'hui.

Le monde a bien changé depuis....

Le sport m'aide beaucoup : l'endurance, au delà de 40 ou 50 minutes, tes muscles fabriquent des endorphines. Ce sont des cousines de la morphine. Elles sont naturelles, pas addictives, et te donnent du bien être sain, sans avoir à payer le lendemain. J'ai nagé 1h05 hier et je me sens encore très bien.

Continue à réfléchir, cherche ce que l'alcool t'enlève et détruit.
Mais surtout cherche d'autres plaisirs.

Papy Moulin

Profil supprimé - 30/10/2015 à 14h49

Bonjour,

oui, l alcool est un anesthésiant très facile à se procurer dans notre société! Comme tu le dis, l alcool n efface pas les problèmes, généralement, il les amplifie!

Comme le dit Moulin, il faut que tu te trouves des activités qui te plaisent réellement! J étais comme toi, l alcool était mon petit plaisir... sauf que ça détruit tout! Depuis que j ai arrêté, je me suis trouvée des plaisirs simples, comme faire le marché le samedi matin, cuisiner, s intéresser aux produits naturels pour me remettre sur les railles après toutes ces années alcoolisées, des balades... après chacun ses trucs hein!

Est ce que tu en as parlé à ton médecin? Le mien m a permis de faire le point sur ma consommation et ça aide beaucoup d avoir une oreille attentive, bienveillante et surtout neutre!! Après, est ce que tu es alcoolique?! personne ne peut répondre à ta place...

Pose toi un peu, essayes de réfléchir tranquillement à ta consommation sans t en foutre plein la tête (alcool comme reproches, ça n avance à rien!) et poses toi les bonnes questions...

J ai habité dans le 81 pendant plusieurs années et j y retourne tous les ans! ouais, c est un coin pommé mais tellement beau et reposant!!

Profil supprimé - 03/11/2015 à 14h35

Galand81,
Définir l'alcoolisme n'est pas simple, il y a beaucoup de nuances. Apparemment tu n'es pas dépendant physiquement puisque tu ne bois (ne peux pas boire) dans la semaine. Tu serais plutôt un binge drinker.
Ton rapport à l'alcool n'est pas sain et les quantités ingurgitées brutalement ne sont pas bonnes pour ta santé. Ca me semble évident que tu es en danger avec l'alcool.
Je concois que tu adores l'effet de l'alcool, moi aussi j'adorais l'ivresse au point d'acheter le parfum d'YSL "Yvresse", pour me parfumer. Mais avant d'arrêter, j'étais au bout du rouleau et les effets négatifs battaient leur plein: gueule de bois presque tous les jours, mesestime de moi, isolement des autres pour pouvoir boire mon saoul, agressivité, réveil nocturmes avec des angoisses...Toujours devoir acheter des bouteilles et les amener au contenaire...la honte!
Le bonheur ne se mesure pas à l'intensité des qq heures où l'on est sous l'effet, il faut observer l'ensemble. J'avais autre fois l'habitude de dire que si je me laissais aller je serais bourrée du matin au soir. Je n'en suis jamais arrivée là, dieu merci. Car là c'est plus le paradis mais bien l'enfer!

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