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Vos questions / nos réponsesBonjour à tous,
je réponds à tous ceux qui veulent limiter leur consommation.
Selon mes mille et une expériences à tenter d'arrêter seule, il n y en a qu'une qui semble fonctionner:le soutien médical.J'ai pris du temps à franchir le pas. Pendant trois ans je pensais arrêter seule de boire trop. J'ai tenté de diminuer. il y avait des périodes où j'y arrivais facilement et puis l'alcool revenait, plus fort que moi. La volonté n'est pas suffisante. Je ne buvais pourtant pas tous les jours. Mais quand je m y mettais c'était pour me pourrir la vie. Alors un jour , je suis allée voir une psychiatre alcoologue; elle m'a prescrit du selincro et m'a encouragé à l'hospitalisation.Je ne voulais pas au départ car je pensais que c'était uniquement pour les " vrais" buveurs, ceux qui boivent matin, midi et soir alors que moi je me mettais la tête que le soir. Mais j'en avais marre de galérer à essayer de limiter ma consommation. Alors j'y suis allée et depuis le produit s'est détaché de moi.Je continue à être suivi par un psychologue et assiste aux réunions aa.L'alcool fera toujours partie de moi mais j'ai appris grâce au service médical que ce n'était pas possible de limiter et que l'abstinence, une fois commencée, est beaucoup plus facile que je ne l'imaginais. j'ai eu une grosse alcoolisation depuis mon hospitalisation ( mars 2015)mais c'est tout.Sans cet accompagnement médical, je n'aurai jamais tenu. Seule, c'était impossible.depuis mars, je revis, même si la vie n'est pas tous les jours roses bien sûr..Ce qui est chiant par contre; c'est de devoir trouver des excuses à chaque fois qu'on me propose un verre...De temps en temps, je ne suis pas apte à refuser et je bois un verre par ci par là mais je n'en suis pas fière.Par contre, ce qui est grandiose, c'est de sentir son corps tout frais le matin!Et dés les premières semaines sans alcool, le corps se régénère très vite. Du coup, on a envie qu'il reste sain.Bref,j'aurais voulu ne pas avoir eu ce problème à gérer mais voilà c'est là et il faut vivre avec cette maladie chronique. Les réunions aa sont très bénéfiques; on se sent moins seul; plein de personnes ressentent les mêmes choses et à plusieurs c'est beaucoup plus facile.Bon courage à nous tous!
Bien à vous,
Bluevelvet
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