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des hauts et débats

Par Profil supprimé

1ère fois que je me décide à venir sur un forum consacré à l'alcoolisme.
Je me pose beaucoup de questions pour ce qui me concerne.

Début de prise d'alcool en 2009, suite à problème important de santé de mon épouse.Son état dépressif grave durant 5 années puis diagnostic de cancer avec opérations pour carcinomes
Cela m'a (bêtement ?) mis à genoux moralement, devant absolument tout faire, tout gérer au sein familial + le travail..

Je ne cherche aucune excuse ni disculpation. Ajouter du mal au mal n'a jamais rien résolu.

2009/2011 = entretiens avec psychiatre pour tenter de supprimer les causes et les effets.
2011/2015 = abstinence totale
2015 = rechute, suite à aggravation état de santé de mon épouse.
2016 = cahin caha. Entre prise d'alcool par moment et traitement sous Aotal et Esperal.

Pour info :

Aotal : doit être pris durant au moins 2 ans à raison de 6 cachets par jour. Ce médicament agit sur la zone du cerveau qui est dépendante de l'alcool et doit (en principe) remplacer le besoin d'alcool. Il faut être TRES sérieux pour cette cure d'au moins 2 ans.l

Esperal : ne lutte absolument pas contre la prise d'alcool. C'est juste une "épée de Damoclès".
Là aussi il faut être sérieux dans la prise volontaire de ce médicament qui entraîne de graves effets secondaires en cas de prise d'alcool - même infime - durant la prise d'Esperal (rougeurs, bouffées de chaleur, accélération énorme du rythme cardiaque, risque de malaise, sensation d'ivresse).
J'en sais quelque chose.... hélas... et peux en parler en connaissance de cause... hélas...

Pas bien fier de ces excès.

Ben voilà...
C'était la minute indispensable de Monsieur Trukemplum....

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10 réponses


Profil supprimé - 02/06/2016 à 17h39

Trukemplum, Tu te sentais comment quand tu étais en abstinence totale pendant plusieurs années?

Profil supprimé - 03/06/2016 à 10h11

Trukemplum, Tu te sentais comment quand tu étais en abstinence totale pendant plusieurs années?


Comme je n'aurais jamais du cesser d'être...
Sans avoir cette "envie subite" d'accumuler les verres de whisky les uns à la suite des autres.

J'ai l'impression, mais peut-être je me trompe et certain(e)s pourraient me démontrer le contraire qu'il y a alcoolisme et alcoolisme.

Pour ce qui me concerne, je n'ai aucun besoin d'alcool en permanence et je m'en passe souvent durant de nombreux jours.
Alors qu'il me semble, sauf erreur, qu'un alcoolique, comme un fumeur ou un drogué, dot impérativement avoir sa dose tous les jours ?? Je me trompe ?

Pour en revenir à la question, je me sentais parfaitement bien. Del là à affirmer que je n'avais pas envie de temps à autre de me "taper une bière" ou un apéro ce serait mentir, mais j'ai réussi à tenir bon à 100% durant environ 4 à 5 ans. Et sans médicaments.

Je vous jure que ça fait du bien !

Bonne journée

Profil supprimé - 03/06/2016 à 11h16

ci-dessus : "mais j'ai réussi à tenir bon à 10% "

oups...

lire 100%, évidemment.

Moderateur - 03/06/2016 à 11h34

Bonjour Trukemplum,

Je me disais bien aussi qu'il devait y avoir une erreur. Avec votre précision je me suis permis de corriger directement dans votre texte initial pour une meilleure compréhension.

Merci pour votre récit détaillé ici dans nos forums, bon courage dans votre bataille et au plaisir de vous lire.

Cordialement,

le modérateur.

patricem - 03/06/2016 à 11h50

Bonjour,

D'après mon médecin, qui n'est pas spécialisé, il y a deux types de dépendances, potentiellement complémentaires : physique et psychologique. Dans le premier cas, effectivement, le besoin tend à être quotidien. Dans le deuxième cas, c'est moins vrai. Cela semble rejoindre votre ressenti sur les deux types d'alcoolisme.

Mais cela reste une addiction à l'alcool sad

Cordialement,

Patrice

Profil supprimé - 05/06/2016 à 08h33

Moderateur - 03/06/2016 à 11h34

Je me disais bien aussi qu'il devait y avoir une erreur. Avec votre précision je me suis permis de corriger directementdans votre texte initial pour une meilleure compréhension.


Et vous avez bien fait...



patricem - 03/06/2016 à 11h50

Mais cela reste une addiction à l'alcool


Bien ce que je pense aussi. C'est certainement plus psychologique qu'autre chose pour moi, mais effectivement cela reste une addiction.
Je peux fort bien "tenir le coup sobre" durant x jours et/ou semaines, et sans aucune prise de médicaments, juste par une certaine volonté, et puis hop... un souci, une goutte d'eau qui fait déborder le vase... et c'est reparti.

Et prendre Aotal ou Esperal, autant faire pipi dans un violon ! Ca ne marche pas. En tout cas pour moi.

Je ne vois donc plus bien ce qui pourrait fonctionner. Hormis une cure durant 2 bons mois dans un centre spécialisé. Et pour une profession libérale c'est quasi impossible. Et encore... Rien ne garantit qu'on ne recommencera pas sitôt cette cure finie.


Ca fait bien des questions sans réponses tout ça mon bon Monsieur...








patricem - 06/06/2016 à 11h58

Bonjour,

et un traitement de fond, à base d'anti dépresseur, genre Fluoxétine ?

Cordialement,

Patrice

Profil supprimé - 06/06/2016 à 13h34

et un traitement de fond, à base d'anti dépresseur, genre Fluoxétine ?



Bonjour

J'ai tenté pas mal d'anti dépresseur avant de trouver celui qui me convient (désolé, pas fichu de me me rappeler le nom)

Je ne crois pas, d'ailleurs, que mon problème vienne de là.
Excusez-moi de me répandre sur mon cas... mais c'est celui que je connais le mieux...

Un anti-dépresseur n'a jamais lutté contre l’alcoolisme. Tout au plus est-il un garde-fou dans certaines situations. La France est, parait-il, le pays au monde où on utilise le plus d'anti-dépresseur. J'aimerais bien savoir d'une part d'où on tire ces statistiques et d'autre part la pourquoi ? . Il ne me semble pas, malgré les soucis, que nous soyons le peuple le plus malheureux au monde.


Excusez-moi pour ces transgressions, mais qui n'ont jamais fait de mal et alimente le débat.

Je n'aime pas beaucoup parler de mes "misères", elles ne sont qu'une pierre de plus dans l'eau saumâtre de l'alcool.
Mais si tant est que quelqu'un ait envie de poser des questions pertinentes, je me ferais u plaisir de tenter d'y répondre. Avec mes modestes connaissances.

Amicalement



Profil supprimé - 06/06/2016 à 13h52

Sorry de monopoliser ce topic.


A l’attention de ceux qui aimeraient prendre ESPERAL.

Il faut être super sérieux dans la prise de ce médicament éfficace.
Et ne pas faire comme moi : prise d'alcool pendant prise d'ESPERAL.
Ca risque de vous faire bizarre...
Au mieux vous serez malade comme un chie,n au pire ce sont les Urgences du CHU.

J'ai testé, hélas, alors vous pouvez me faire "confiance".

Je pensais être au dessus des lois, ben voyons, alors pendant la prise d'ESPERAL, je me suis permis de me taper de la vodka ou du whisky.
Super !!!!
Rouge comme un bœuf, avec ds bouffées de chaleur que j'ai cru en crever, les palpitations cardiaques épouvantables, des plaques rouges sur tout corps, une envie de vomir permanente, une sensation de perte de contrôle de moi-même.
Joli résultat !
Surtout NE PRENEZ AUCUN ALCOOL PENDANT LA PRISE D'ESPERAL. C'est à en crever.

Je suis loin d'être fier de mes "essais" avec alcool + médicament.
Moins que des essais et plus une tentation idiote.

Mais si au moins cela peut servir à quelqu"un ?

Amicalement







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