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consommation compulsive immodérée

Par Profil supprimé

14 réponses


Profil supprimé - 28/03/2017 à 16h42

Bonjour Astrid,
Merci, j essaie de venir ici sans jugement et avec la certitude qu il y a une issue au fond de chaque gouffre. Et la je suis content que tu ais perçu quelque chose d interessant dans mes reponses happy. Tu sais il y a quelques temps un pote, devenu un ami, est venu me trouver pour parler de l alcool, on restait parfois des heures a parler. Et un an plus tard il m a dit que parfois il ne comprenait rien sur le moment, et que la un an apres cela prenait un sens. De ca j ai appris que des idees qui pouvaient me semblaient claires ne l etaient pas forcement pour tout le monde, et qu il y a des moments propices ou non a la comprehension pour chaque personne. Cela depend de chaque experience, de ce que la vie a mis devant nous je crois, alors ravi que cela soit ton moment blunk N hesites pas a ouvrir un fil avec tes propres questions, j ai vu que nous etions 3/4 a avoir une dizaine d annees de liberté a venir ecrire ici en ce moment, faut en profiter happy

Bonjour Ocorbi,
Les medocs peuvent etre effectivement une bequille, mais alors je vous invite a reflechir sur ce que vous chercher a travers leur prise. Par exemple le baclofene va jouer sur l envie de plus, bien dose il est apparemment possible de prendre 2 verres et d arreter. Mais je ne crois pas que cela se prenne juste une fois avant le moment fatidique. Si vous chercher a calmer une anxiete alors un anxyolitique sera plus adapté. Si il n y a pas d alcool chez vous et que vous avez recours a ca vous n aurez peut etre pas le besoin d aller vous en procurer. Vous aurez un equilibre emotionel sans l alcool, mais pas de facon naturelle.
Et le souci des medocs reside en ca je crois. On peut retrouver le meme mecanisme qu avec l alcool et il y a un risque de dependance, alors en essayant de garder un oeil objectif sur leur prise on s en facilite l arret je crois.

Je vais faire un raisonnement peut etre un peu simpliste mais bon je tente happy
Je vous ai relu et pour vous il n y a pas de notion de convivialité, ni de plaisir du gout dans la consommation. Il reste l effet, pour son coté "medicament"et/ou liberateur. C est aussi une facon de parler l alcool, au lieu de dire, on libere l emotion avec la prise, un peu de facon infantile d ailleurs, en tournant chaque pensee vers soi et le mal que l on ressent. Bref, une nouvelle fois en trouvant ce qui est apaise par ces prises vous saurez quels effets rechercher dans un medicament et peut etre trouver quelque chose d adapté a vous. C est le meme systeme qu avec le yoga, l accupuncture ou autre, mais c est un autre chemin. Il vous apportera une reponse plus rapide, semblant plus facile, qui peut parfaitement vous correspondre en ce moment. Rester persuader qu il y a des solutions.
Et je vous souhaite un jour d arpenter d autres pistes, elles menent vers d autres horizons.. blunk

En tout cas courage a tous!!

Profil supprimé - 28/03/2017 à 17h50

Bonsoir à tous.

et merci à flo pour ces précisions en ce qui me concerne, c'est effectivement le goût de boire que j'ai, pas celui de déguster un alcool ou un autre. je sais bien que les médocs sont une béquille, mais je vais quand même parler de Revia à mon médecin. à ce que j'ai pu lire, ce médicament agit sur les liaisons neuronales vis à vis des opiacées, et j'ai eu la stupeur de constater qu'en buvant, on en fabriquait en grande quantité, d'où une partie de la dépendance.
Ceci dit, je vais aussi ce soir à mon premier rendez vous avec un psychothérapeute spécialisé dans l'emdr (Eye-Movement Desensitization and Reprocessing, ou Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires. ) voir le site : http://www.emdr-france.org/web/quest-therapie-emdr/ pour en savoir plus. je vous ferai part de mon retour d'expérience, surtout à newastrid, qui à l'air de se trouver dans une situation similaire à la mienne. en fait, le protocole est très strict et commence par décrire au médecin tout ce que j'ai décris ici, trouver des causes (peur, solitude, phobie, que ne sais-je), et enfin passer à la séance d'emdr qui est plutôt une finalité. en tous cas, une seule chose est vraiment importante, c'est la motivation de changer les choses, pour soi avant tout, et pas pour faire plaisir à son entourage, ou pour lui faire croire qu'on se soigne volontairement (on commence déjà a se mentir à soi-même dans ce cas). C'est en tous cas la décision que j'ai pris, après avoir tout cassé dans ma famille. alors, Astrid, il faut se prendre en main. Les médocs ne suffisent donc pas, il faut au moins un accompagnement thérapeutique, voire fréquenter des associations, deux choses qui peuvent encore aider. on ne s'en sort pas par un simple traitement... Et merci aussi à dadoudou pour nous avoir fait part de son retour d'expérience sur Revia.
bonsoir et bon courage à tous

Profil supprimé - 29/03/2017 à 13h25

Bonjour Ocorbi,
J aime beaucoup l energie qui se degage de ce message, on sent que des certitudes"saines" s inscrivent en vous. Vous savez on peut vraiment entrevoir la necessite d arreter comme une chance, car peu de choses peuvent vous forcer a vous regarder autant, a evoluer autant.
Et oui l alcool est betement une drogue comme les autres, puissante, proche des opiaces en de multiples points.
En plus de ce que vous decrivez cela met a peu pres le meme temps a mettre au fond d un trou, les empreintes laissees dans le cerveau sont profondes dans les deux cas, laissant les reflexes physiques envers ces produits a vif. Je ne sais pas pour les autres mais pour moi, en une respiration de vapeur d alcool, les reactions physiques sont presentes alors que psychologiquement je n ai plus de lien a ce produit. Les surdoses peuvent etre mortelles, les sevrages se ressemblent. Et souvent j ai remarque que d anciens heroinomanes se retrouvaient pris dans l alcool.
Concretement savoir ca m a permis de faire attention a mes utilisations de codeine par exemple, sujet a des douleurs chroniques je prefere avoir un peu mal que prendre ce reflexe...

Et cela va etre interessant d avoir votre retour sur l emdr, il y a la peut etre une clef pour beaucoup. Et la aussi, assez symboliquement, on peut voir que pour chaque but, c est tout le chemin pour y arriver le plus interessant blunk

A bientot et felicitation pour toutes ces decisions.

Ps: ( je ne peux pas m en empecher blunk ):

"C'est un pan de personnalité que je ne me sens pas la force de changer, je suis en train de me résigner et m'enfoncer dans le fait que je ne suis qu'un suiveur, pas un décideur. si je pouvais changer tout ça..."

Parfois l identite que l on se cree met de jolis murs a nos vies. Et puis, decideur, suiveur, qu est ce que cela represente vraiment si ce n est un rapport hierarchique entre des personnes et l importance du regard des autres? Je crois que comme tout le monde vous serez parfois decideur, parfois suiveur, et au final ce n est pas tres important. Celui qui croit ne faire que decider ne suit il pas un modele, montré par la societe, ses parents, sa culture? Est ce que cela le rend plus beau, plus grand qu un autre qui oserait regarder ses peurs?
Decider est parfois necessaire, se laisser guider fait aussi du bien. Pour moi vous n etes ni l un ni l autre, vous etes juste quelqu un qui ouvre les yeux... blunk

Profil supprimé - 18/08/2018 à 22h58

Bonsoir,

Aujourd'hui est un jour qui aurait dû être heureux puisqu'il est celui de l'anniversaire des un an de mon fils mais il n'en est rien.
Je suis mariée depuis 8 ans et jusqu'à ce jour, ma vie maritale a régulièrement été obscurcie par des "crises" de mon mari. Au départ, de façon imprévisible, il s'enivrait au cours de soirées professionnelles si bien qu'il était incapable de rentrer. Lorsque je l'appelais et qu'il daignais me répondre, j'avais le sentiment d'avoir un étranger au bout du fil: il était agressif, poussait des cris d'animaux et surtout me disait qu'il souhaitait divorcer et que nous nous arrangerions au niveau des frais. La plupart du temps, il faisait fît le lendemain, de ne se souvenir de rien et se confondait en excuse. A l'anniversaire des 6 mois de notre fille (qui en a 7 auj), il a passé la nuit en cellule de dégrisement car il n'a pas su maîtriser sa consommation d'alcool lors d'une soirée de travail et qu'il voulait absolument rentrer en voiture. Son chef direct a alors pris l'initiative d'appeler la police pour l'en empêcher. A cette époque là, je pensais vraiment qu'il buvait dans un contexte de fête mais au fur et à mesure du temps, j'ai compris qu'il n'en était rien. Mon mari boit quasi quotidiennement et en cachette, une à deux bières et s'enivre et découche une à deux fois par an. Lorsqu'il boit, on dirait une autre personne et c'est un vrai danger pour lui et pour les autres car il prend son véhicule. J'ai appris récemment qu'un an avant notre rencontre, il a été éjecté d'une assurance car il a provoqué un accident lié à une conduite sous emprise d'alcool. Dans ces moments là, il tient des propos très extrêmes tels que je vais tuer mon chef s'il vient à me reprocher le mauvais suivi d'un dossier, je déteste mon père...... bref, il n'en ressort que de la haine et je me demande si cela ne cache tout de même pas un peu de ses réelles pensées......
Qd notre fille a fait sa première rentrée scolaire, il avait pris un jour de congés mais au lieu d'aller la chercher à 16H30, il s'est enivrait chez nous, pour la première fois. Alors que je rentrais de mon travail, j'ai été appelé par la directrice de l'école à 19H pour que je vienne la chercher.Sur la route vers l'école, j'ai tenté de joindre mon époux pour comprendre ce qu'il lui était arrivé, et lorsqu'il a enfin décroché, il était en pleine crise de paranoïa. Il prétendait qu'il venait de se faire agresser et me hurler "t où?" J'étais complètement vidée, désemparée de ce que je venais d'entendre et des conséquences sur notre fille, qui plus est le jour de sa première rentrée scolaire.

Malheureusement, cet incident ne s'est pas arrêté là. Début 2015, alors qu'il gardait notre fille pendant que je travaillais, il s'est une nouvelle fois enivrait après l'avoir mise à la sieste. Quand je suis rentrée, il est venu m'ouvrir comme si il n'attendait que ça pour que je constate son état et là, j'ai échappé au pire. Il était dans un état indescriptible d'ébriété, de violence. J'ai récupéré ma fille dans sa chambre et ai dû sortir devt chez moi pour appeler à l'aide. Deux voisins sont intervenus pour le maîtriser. Après plusieurs longues minutes, j'ai enfin pu téléphoner à la police qui s'est déplacée avec les pompiers pour l'hospitaliser.
Il a subi différents examens dont une consultation psychologique le lendemain matin qui a conclu à "un alcoolisme compulsif lié à un état anxieux" Devant une telle gravité, j'ai voulu divorcer mais sa famille (et un peu la mienne également) m'ont demandé de lui laisser une chance de se reprendre à condition qu'un suivi se mette en place. Bine évidemment, il n'a consulté que sous la pression et a abandonné au bout de la 2eme consultation au motif que le médecin du CSAPA et l'infirmière psy ne lui inspiraient pas. Il a même prétendu que le médecin addictologue l'avait déclaré non alcoolique au motif qu'il peut se passer d'alcool pendant plusieurs jours. J'ai beaucoup de mal à croire à un tel diagnostic à moins que mon époux n'ait pas été franc sur ses habitudes et consommations.

Depuis ce deuxième accident qui aurait pu être tragique pour ma fille et moi, je ne vis plus et suis passée en mode survie. Il n'y a plus aucune confiance et je me suis jurée de ne plus jms lui confier nos enfants, même pas une heure, de peur de les remettre en danger. Tout en vivant mariée , je m'occupe quasiment seule de nos enfants tout en travaillant à temps plein. Le week-end, je n'ose pas le laisser seul à la maison de crainte de le trouver saoul en rentrant. Cette crainte ne s'est toutefois jms concrétisée, si bien que je pensais sincèrement que la gravité de ce qui s'était produit avait crée chez lui un électrochoc.


Même si aucun incident si grave ne s'est reproduit (notamment par ce que je ne le lui en donne plus l'occasion), il y a encore eu des incidents d'ébriété en dehors de la maison notamment la veille d'une fête d'école de notre fille qu'il a d'ailleurs manqué...... Pour couronner le tout, mes beaux-parents sont des gens très rustres (mais pas alcooliques) et ils ont eu un comportement tout à fait déplacé et irrémédiable le jour du réveillon de Noel 2016. En effet, mon beau-père m'a insultée ainsi que mon époux alors que nous les recevions chez nous en présence de ma famille. Le motif? Une jalousie malsaine car mes parents dont je suis très proche, étaient au courant depuis quelques jours avt eux, de ma deuxième et dernière grossesse qu'ils ont appris le jour du réveillon. . Depuis ce jour, mon beau-père ne s'est toujours pas excusé (pourquoi le ferait-il alors que mon époux ne l' exige pas) si bien que nous ne les voyons presque plus, ce qui attriste mon mari. Suite à ce choc, ma deuxième grossesse a été très difficile et j'ai dû être hospitalisée durant le premier trimestre (bien sûr, aucune prise de nouvelle du côté de ma belle-famille.....°De son côté, mon mari a certainement dû faire un effort pour gérer tant bien que mal l'attitude de son père mais il a eu des rechutes (je l'ai vu 3 fois saoul pendant ma grossesse). Bref, je ne vais pas vous étaler tous les moments pénibles de ma vie maritale, je pense que vous avez un peu cerné le personnage.

A l'heure d'auj, je suis déterminée à divorcer même si je suis effondrée d'avoir à le faire après autant d'années de lutte pour l'aider. Nous revenons de vacances et il s'est très mal comporté. Ne supportant pas la frustration de rester dans un petit appartement de location pendant une semaine notamment en raison des nombreuses siestes de notre bébé, monsieur a pété les plombs et m'a insultée comme pas permis devant nos deux enfants et est parti la veille de notre départ pour ne plus revenir et téléphone éteint! J'ai donc dû déménager seule tout l'appartement alors que nous étions au 7ème étage et que j'avais nos deux enfants. Je me suis sentie humiliée, traitée comme une moins que rien. Je suis donc rentrée avec mes enfants et nos affaires et lorsqu'il est rentré par ses propres moyens, il a eu le culot de me le reprocher. Quelques jours plus tard, alors que nous ne nous parlions pas, il a remis le couvert prétextant partir en randonnée (il faisait pourtant un temps caniculaire!) Encore une fois, il a découché et a éteint son téléphone pendant plus de 24H. Je suis allée dresser une main courante pour abandon de domicile. Malheureusement pour lui, il s'est pris une amende que j'ai interceptée et je me suis donc rendue compte qu'il est allé à Paris (faire la fête, comme un célibataire sans enfants...) Le manque de respect et d'amour sont à son paroxysme. Il ne s'était encore jms comporté de la sorte. (partir délibérément de la maison, en journée et ne plus revenir avt 24h) Son alcoolisme n'explique pas tout. Tous les alcooliques ne se comportement pas de la sorte....... Auj, ce 18 août 2018, notre fils fait 1 an et à cause de son père, je n'ai pas pu lui faire une fête digne de ce nom, digne de celle que j"ai toujours organisé pour sa sœur. Ma famille qui est au courant de toutes ses frasques, ne souhaite plus venir chez moi car ne veut en aucun cas cautionner ce qui s'y passe (mes parents et mon frère s'en veulent de l'avoir épaulé quelques années auparavant alors qu'il a tjrs dénié se faire suivre). Ma belle-famille est plus que décevante si bien qu'auj tout est détruit. Quelle pourrait bien être encore ma vie auprès d'un époux qui se conduit de la sorte? Quel est l'exemple qu'il donne à nos enfants, notamment à mon fils qui pourrait s'y identifier plus tard?
Quelle est la nature du (ou des) pbl(s) de mon époux? trouble de la personnalité? alcoolisme? les deux? Auj, je lui ai demandé de partir de la maison car la cohabitation était pour moi trop pesante notamment auj, car je suis triste de ne pouvoir fêter en famille l'anniversaire de mon fils.

Ma seule crainte aujourd'hui serait qu'il ne boive lorsqu'il profite d'un droit de visite. Mes enfants de 7 et 1 ans n'ont pas besoin d'un traumatisme supplémentaire et ne sont pas en âge de se défendre et/ou de m'avertir..... C'est l'impasse, l'avenir me semble fort obscur.....

Lolo36 - 21/02/2021 à 09h13

Bonjour Désespérée 1117 j ai 36 ans , 2 garçons de 5 et 10 ans dont j ai la garde (le papa les voit 1week end sur2); je me suis beaucoup retrouvée dans ton témoignage ayant connu une histoire assez similaire. Je ne sais pas si tu vas lire cette réponse car le fil de discussion a déjà 3 ans mais j aurai souhaité échanger avec toi si le cœur t en dit et savoir comment tu t en es sorti. Fais un signe sur ce site ;si tu veux échanger , nous pourrions échanger directement. Lauren

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