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Je n'arrive pas à me moderer

Par Profil supprimé

Bonjour,
Je ne sais plus comment faire j'ai besoin d'aide, tout les samedi soir je suis cuité à me casser la figure et avoir dès trou de mémoires dans ma soiree . Quand je commence je peux plus m'arrêter et ca deviens dangereux pour moi .ce matin j'ai meme pris ma voiture j'aurais pu me tuer ou tuer quelqu'un ou perdre mon permis, je me réfugie dans l'alcool car je suis en dépression suite à une rupture diffiçil je veux de stresse et oublier et faire rire les autres et retrouver la confiance en moi , alors je boie jusqu'à me mettre minable, le lendemain je déprime et rumine, je fais des crises de boulimie et je culpabise, je n'en plus je veux m'en sortir comment faire? J'ai hâte au samedi pour boire je n'ai plus le plaisir de prendre juste un verre ou deux, je veux retrouver une consommation normal.comment m'en sortir?

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8 réponses


patricem - 13/06/2016 à 10h59

Bonjour,

commencez par aller voir votre médecin ou un addictologue ou un psy spécialisé. A priori, si vous pouvez tenir d'un week-end au suivant, vous n'êtes probablement pas encore dépendant physiquement. Peut-être votre médecin vous préconisera t-il un antidépresseur : chez certains, cela peut mettre deux semaines avant de commencer à faire effet.

Peut-être aussi vous faut-il vous trouver des activités pour vous changer l'esprit.

Tenez-nous au courant et courage !

Patrice

Profil supprimé - 14/06/2016 à 08h12

Bonjour, quand on ne peut pas maitriser sa consommation il n'y a guère de solution que l’arrêt de l'alcool. Imagines si tu tues quelqu'un avec ta voiture ? Tu feras quoi ? demander pardon ?

Des fois savoir que souffrir fait parti aussi de la vie, trouves une personne qui ne boit pas pour parler , amis, médecin, prêtre, un animal de compagnie, il n'y a guère que le temps qui fasse passer ce genre de douleur. (comme pour le décès d'un proche)

Parfois je trouve que les gens proposent très vite de prendre des médicaments, je vais peut-être heurter certains mais n'est-ce pas remplacer un mal par un autre mal ?

On n'essaye même plus de lutter contre ses envies/pulsions on refuse la souffrance mais elle fait partie de notre vie. Notre foie souffre avec l'alcool mais les médicaments aussi ont bien des défauts, il suffit de lire les notices.

Sinon bon courage à toi !

Pat

patricem - 14/06/2016 à 11h23

C'est clair que les médicaments ne font pas tout et n'ont pas les même effets avec tout le monde. Mais s'ils peuvent servir de béquille temporaire pour passer une étape, pourquoi pas, tant que cela reste temporaire...

Profil supprimé - 27/06/2016 à 11h32

Je pense que tu et totalement consciente de ta relation à l'alcool cela étant j'étais comme toi il y a quelques années j'attendais la cuite du vendredi soir mais généralement je m'en prenait pas le samedi car j'avais une gueule de bois pas possible j'ai donc arrêter les grosses soirées cuite
Cela étant j'ai commencé à boire des petits apéros le soir avec les copines un verre de vers 3 vers la bouteille est passé et puis on peut pas inviter toujours les copines alors j'ai commencé à boire des apéros toute seule et maintenant c'est la bouteille que j'enfile je n'imagine même pas l'intérieur de mon corps qui doit être dévasté
J'ai comme ça des moments très difficile et je pense qu'on cherche l'évasion au fond de la bouteille mais malheureusement quand je me regarde dans la glace 10 ans plus tard je ne suis plus la même personne j'ai pris à peu près 20 kilos mon visage et tout bouffi moi qui était normalement une belle femme
Ce n'est pas à 34 ans que je vais récupérer facilement c'est 20 kilos de trop j'en suis mal à l'aise et à défaut de le dire à mon entourage je mets ça sous le coup d'une maladie que j'ai réellement mais qui me sert d'alibi
Pour ma part je sais que cela va être difficile mais j'ai fait le choix de ne plus boire seul ça diminuera le nombre de fois je m'enfole la bouteille de rosé

Profil supprimé - 27/06/2016 à 12h49


Il n'est JAMAIS trop tard pour s'arrêter et tu seras très surprise de voir comme ton corps redevient "normal", presque comme avant. Perso au bout d'un mois j'avais perdu 3 kgs, je n'étais plus bouffie, j'avais la pêche, envie de faire plein de choses, plus de dépression...
Après si tu as vraiment un problème d'alcool, eh bien, lutter, chercher des solutions pour moins boire, ça marche mais pas longtemps. J'ai 52 ans j'ai commencé l'héroïne à 17 ans, je n'ai pu l'arrêter que lorsque j'ai accepté l'idée de ne plus jamais en prendre. J'ai été aidée par les produits de substitution. Produits que j'ai arrêtés depuis.
Petit à petit, alors que je n'aimais pas l'alcool et portais un regard plutôt négatif sur les alcooliques, j'ai basculé dans ce produit.
Arrêter ce produit est encore plus difficile car l'alcool est social, on ne peut pas ne pas y penser (pubs, affichages, soirées etc) mais diminuer n'est pas possible j'en suis convaincue. Tu vois après 4 mois sans une goutte et bien dans ma peau, ce qui n'était pas le cas lors de mes précédents arrêts, j'ai fait la bêtise de boire une bière, puis 2 etc. Maintenant je suis à nouveau repartie dans les mêmes consommations, autant et seule le plus souvent, par honte. Alors MERDE à ce putain d'alcool aujourd'hui je ne sors pas et je reprends un médicament antagoniste qui me rendra malade si j'avale une goutte. Je me dis que c'est la même démarche qu'avec l'héro j'ai besoin de ce médicament non pas à vie mais pour passer le cap d'une année sans boire. Et si il faut je le prendrai 2 ans. Peu importe, il me fera moins mal de toute façon que de continuer à picoler. D'autant que j'ai une hépatite C ! Je suis suivie régulièrement et malgré des rechutes, je gagne à chaque fois du terrain vers l'abstinence car j'ai vraiment été surprise de voir comme j'étais bien sans. Et j'ai ENFIN compris que pour moi boire un verre d'alcool n'était tout simplement PLUS POSSIBLE.
Je NOUS souhaite à toutes et tous de nous débarrasser de cette addiction qui mène à l'exclusion sociale et familiale, la maladie et la dépression. On se sent jamais fière un lendemain de cuite hein ?

Profil supprimé - 08/07/2016 à 22h16

Le malheur c'est de ne pas se sentir capable d'arrêter après le premier verre. Même après une période d'abstinence, le premier appelle toujours le suivant.
Je finis par me réveiller tous les matins avec la gueule de bois. Je me sens tellement minable que je bois un verre.
Mon travail et rapports avec ma hiérarchie se dégradent et je fais semblant d'ignorer le problème.
En bref, je me sens mal dans ma peaux d'ivrogne.

Profil supprimé - 11/07/2016 à 03h34

Bonsoir tout le monde et merci pour vos témoignages.
Autant je n ai jamais développé une addiction pour d autres substances que l alcool. Autant je suis convaincu d'avoir un sérieux problème d alcoolisme. Je pratique une alcoolisation de type massive ou l aspect "festif" a laissé place à l évidente défonce. Je ne sais plus comment boire pour le plaisir mais a contrario je redécouvre les plaisirs si beau d'une vie sobre. Comment sortir de ce conflit psychologique ? La boisson pour ne pas évoluer ? Pour faire taire les cris de ce que nous avons perdu sans en faire le deuil ?

Si cela vous touche, merci de me répondre happy

A.

Olivier 54150 - 21/07/2016 à 21h50

Bonsoir,
Le mot modéré pour un alcoolique n'existe pas. Nous ne somme pas tous égaux face à l'alcool, mais
un alcoolo dépendant ne pourra jamais avoir une consommation normal.
La seul solution est l’abstinence total.
Je sais que c'est dur à lire mais c'est la triste vérité.
Olivier.

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