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marielucia27 - 01/10/2020 15:43:01

Bonjour Rewinder,

Merci pour ta réponse. Justement, peu de temps avant, je lisais ton journal. Et ça fait du bien à lire, je pense que ça fera du bien à beaucoup d'autres aussi.
Bravo pour les soirées avec les proches. Selon moi c'est le plus dur. A chaque fois que je suis avec du monde le soir, toutes mes barrières tombent, toutes mes résolutions s'évaporent, je ne ressens même pas de remords. Les seules fois où je l'ai fait c'est pendant ma grossesse ; zéro alcool, zéro clopes, ça a été dur mais c'était pour la plus belle des raisons.
Je ne me doutais pas que mon addiction s'intensifierait par la suite.
Moi, quand j'essaie d'analyser ce qui me pousse à m'exploser la tête, ce qui déclenche les crises, c'est souvent lié à un évènement qui a provoqué une puissante émotion, que je ne digère pas seule. Souvent, ça va être un conflit (avec une amie, ou au sein de mon travail)... Les situations conflictuelles pour moi c'est terrible. Je deviens comme une gosse apaeurée, et il faut que je boive pour faire disparaître la boule que ça me laisse au niveau de la gorge et du ventre.
J'ai un entourage qui boit pas mal ; ma mère boit beaucoup, mon frère et ma soeur ne sont pas en reste non plus, les pires ce sont moi et ma mère. L'alcool a été présent très tôt dans ma vie. Mes amis, que je connaît depuis l'adolescence, ont une bonne descente aussi.
Par contre, mon conjoint casiment pas. C'est le point positif. Bon, du coup je bois seule et en cachette, mais...
Je me souviens d'il y a quelques semaines, où j'ai eu un épisode de crise aussi, je n'avais plus de vin. J'ai alors fini les petites bouteilles en plastique de vin de cuisine, oui oui : La villageoise. C'était ingnoble évidemment. Ca ne m'a pas arrêtée.
J'ai bu du Picon avec du jus de pamplemousse, aussi.
Après ça, j'ai tellement eu honte de moi que j'ai arrêté pendant 15 jours. Sans trop de mal, car la honte et le ras-le-bol, ajoutés au bien-être que procure la sobriété, m'ont donné toute l'énergie nécessaire.
Et comme de fait : on dort mieux, le poids baisse, les traits du visage se détendent, s'affinent... Et cette énergie à ne pas savoir qu'en faire ! Les envies reviennent : se remettre au dessin, lire, lire et lire, jusqu'à plus soif (c'est le cas de le dire), alors que lorsque je consomme je n'en n'ai plus envie ni le courage.
J'ai demandé un RDV au CSAPA près de chez moi par mail, pas de réponse pour le moment.
Merci de m'avoir lue et pour tous ces conseils et ce partage d'expériences, ça m'aide bcp.

marielucia27 jeudi 01 octobre 2020 15:43:01