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Alexouille - 16/07/2018 14:45:12

Bonjour Faf,
Et bien pour ma part, je me suis inscrite sur ce site car j'étais dans la même situation que vous (aujourd'hui, c'est différend, je viens d'apprendre que j'attends mon 4ème enfant, du coup, en cette période, je ne me laisse pas tentée ni influencée par qui que ce soit au risque de mettre en péril la bonne survie, la bonne santé de mon petit - attention, j'ai eu déjà trois enfants, je ne suis pas de celle qui consomme zéro alcool pendant la grossesse - je peux dire oui à un verre pour une occasion (lors d'un resto, une flûte de champagne au nouvel an par exemple) - certains, certaines me jugeront - grand bien leur fasse - mes enfants sont en très bonne santé - à l'époque où nous avons des pesticides ou autres molécules nocives jusqu'au bout des cheveux à cause de tout ce que nous ingérons, j'ai toutes les raisons de penser que ce ne sont pas 4, 5 verres de vin consommés sur 9 mois de grossesse qui mettront en péril qui que ce soit - ceci dit, ça n'engage que moi).
Hors état de grossesse, je suis une femme qui consomme l'alcool de la façon suivante :
- en semaine : un verre de vin, le soir, après la journée de boulot, juste avant le repas, histoire de faire "la" pause de la journée (deux verres le jeudi soir pour marquer l'approche joyeuse de la fin de semaine...) ;
- le week-end : apéros du vendredi et samedi soir ... avec en moyenne 2 à 3 verres de vin si je suis "en forme" et sans qu'il n'y ait de soirée particulière - dans le cas d'une soirée particulière, là parfois (même de plus en plus souvent ces derniers temps) je me suis rendue compte que je débordais totalement ; je suis de nature très fêtarde, et quand je commence, je ne m'arrête pas allant jusqu'au "trou noir" parfois... du coup, lendemains très difficiles, douloureux, physiquement et psychologiquement.
Mon dernier excès remonte au week-end du 9 juin (mon début de grossesse date du 4 juin - je ne savais pas encore que j'étais enceinte - au stade la division cellulaire, pas trop de risque pour bébé - j'avoue avoir culpabilisé quand même - je vous rassure, tout va bien aujourd'hui pour lui) - j'ai passée une très "bonne soirée" mais j'ai été malade plusieurs jours après, beaucoup de mal à me remettre, de la déprime etc...bref l'horreur.
Depuis, je ressens une sorte de dégoût pour l'alcool qui ne m'apporte que des "emmerdes", des "moments de bonheur éphémères sans intérêt", un fort sentiment de "honte" et de "culpabilité".
"Le" verre, rien qu'un "petit verre" - je m'aperçois qu'un seul verre a encore moins d'intérêt que les autres finalement (zéro ivresse apportée, 85 calories dans le fessier et le sentiment d'échec en plus happy).
Je lis également sur ce site beaucoup de témoignages passionnants, qui m'ont largement motivée, qui m'ont largement ouvert les yeux sur la consommation d'alcool (je cite notamment les témoignages, les explications de Flo66 qui sont clairs, riches d'informations intéressantes, très bien écrits).
Je continue à lire chaque jour des témoignages, ça me motive et ils m'éviteront, une fois accouchement ok, je refaire des excès.
Continuez aussi. Ils vous montreront que vous êtes loin d'être la seule à avoir ce type de comportement. Ils vous expliqueront comment tenter de remédier à ces débordements. Ils vous convaincront que l'on vit plus sereinement sans alcool (ça c'est ultra clair et vrai).
Les témoignages vont vous guider, vous aider - néanmoins, vous serez la seule à prendre vos décisions (celle de dire stop avant qu'il ne soit trop tard, ou mieux encore, celle de dire STOP dès le départ).
Courage !




Profil supprimé lundi 16 juillet 2018 14:45:13