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présence d'alcool à la maison

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Bonjour à tous et à toutes,

ma compagne est alcoolique, ultra dépendante. ça commence typiquement vers 11h du matin, avec des bières, puis de l'alcool plus fort vers 17h, pour se terminer dans le vomi vers 2h du matin, totalement torpillée.
A 18h, elle insulte la télé, puis à 19h les voisins, à 20h c'est moi qui prend, salves d'insultes, qulquefois de giffles que j'évite toutes (ou presque), puis elle titube, vomi, se blesse, casse beaucoup, s'énerve en core plus, re-casse, vaisselle, téléphone, tout ce qu'elle arrive à attraper. Puis elle s'effondre et je peux enfin dormir un peu avant de retourner travailler.
Elle se réveille vers 10h, m'appelle, s'excuse, jure ses grands dieux qu'elle ne le fera plus, et on repart pour un tour.

J'ai essayé plusieurs stratagèmes, ma question est sur la présence d'alcool à la maison. Quand il n'y en a pas, elle arrive à passer quelques jours sobre, mais elle fini par sortir s'en acheter et la rechute est alors bien pire, encore plus agressive. Sans compter que dans la rue, il lui arrive de faire des rencontres "houleuses" car elle va s'acheter l'alcool en plusieurs voyages.
Par contre, quand il y a de l'alcool à la maison, les crises sont plus régulières, mais moins "risqués" pour elle et peut être un peu moins agressives.

Quelle est la bonne attitude ? Alcool sous clé, genre à n'utiliser qu'en extrême urgence, pas d'alcool, ou alcool à dispo ?

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2 réponses


patricem - 13/06/2016 à 16h26

Bonjour,

dans mon cas, la présence d'alcool à la maison a toujours "aidé" à rechuter. Je dirais, pas d'alcool et consultation d'un médecin en urgence (traitant, consultation libre) pour prendre un traitement pour limiter le manque physique. De toutes les façons, ce sera un passage difficile. Puis consultation d'un médecin spécialisé pour un traitement de fond.

Courage,

Patrice

Moderateur - 15/06/2016 à 16h11

Bonjour ducatpop,

Tant que votre compagne n'a pas décidé d'arrêter l'alcool et n'est pas dans une réelle démarche de se soigner, il vaut mieux ne pas l'empêcher d'accéder à l'alcool.

En effet, vous l'avez remarqué, le fait de ne pas manquer d'alcool enlève la situation de se mettre en danger à l'extérieur et créée une alcoolisation un peu plus "tranquille" même si elle est régulière. Si au contraire votre compagne n'en boit pas pendant quelques jours parce qu'il n'y a pas d'alcool à la maison cela ne relève pas de sa décision mais de la situation. Cependant quand le besoin de boire prend le dessus, obtenir de l'alcool devient primordial, elle se met à boire plus et plus vite et la situation devient explosive. Il vaut malheureusement mieux la laisser boire régulièrement et essayer d'attaquer le problème autrement.

Si vous devez ne plus avoir d'alcool à la maison un jour c'est plutôt avec son accord et lorsqu'elle sera dans une démarche d'essayer d'arrêter.

Votre compagne et/ou vous-même pouvez trouver de l'aide et des conseils auprès d'un Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa) proche de chez vous. C'est gratuit. Les professionnels du Csapa peuvent la recevoir même si elle ne boit pas tous les jours et même si elle ne veut pas arrêter. Cela peut lui permettre d'élaborer ce qu'elle veut et de retrouver un peu de sérénité. En tant que compagnon d'une personne en difficulté vous pouvez également être reçu et soutenu à titre individuel. Par exemple pour mieux savoir comment réagir, comment mieux l'aider et limiter ses crises.

Notre rubrique "adresses utiles" vous aidera à trouver le Csapa le plus proche : http://www.alcool-info-service.fr/Adresses-utiles

Cordialement,

le modérateur.

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