Profil supprimé - 29/02/2016 à 19h17

Bonjour,
Même si c'est dur pour toi, c'est dur aussi pour lui car il prend peut être certainement conscience, dans ces moments je pense qu'ils ont besoin de se recentrer. Ma copine a fait plusieurs cures et m'a parle de ça, la culpabilité, le fait de décevoir soi même et l'autre, c'est comme une "honte" d'être la bas et parfois elle ne préférait pas en parler.
Il faut être forte, bon courage, ne baisse pas les bras. Laisse le venir à toi, il ne faut pas le brusquer dans ce travail.

Profil supprimé - 29/02/2016 à 20h49

Merci sab99 pour votre commentaire.
J'ai compris depuis peu qu'il fallait que je le laisse maitre de nos appels, sans le solliciter et lui poser tout un tas de question. A tel point que je ne sais parfois pas quoi lui répondre, de peur de le vexer ou l'agacer.
Je ne suis pas naturelle, j'ai peur qu'il me trouve distante, alors que bien au contraire, je suis plus que jamais avec lui.
Je suis preneuse de toutes experiences

Profil supprimé - 01/03/2016 à 21h43

Bonjour,
Je suis passé aussi par le sevrage en suivant le même parcours pour y entrer, c'est une étape difficile pour tous deux, je ne parlerai en ce qui me concerne que de mon expérience en tant que patient.

Lorsque j'ai été pris en charge par le service, on m'a confisqué tout moyen de communication avec mes proches : téléphone, visites interdites pendant une quinzaine de jours et maintenant je peu dire que c'est bien et nécessaire.

Il y a une rupture à faire avec l'alcool, mais aussi avec le quotidien. De nouveaux repères sont à reconstruire, il faut se réhabituer à une vie "correcte" et trouver de nombreuses réponses aux questions que l'on se pose et la rien n'est facile. Déjà l'acceptation de l'état dans lequel on s'est mis, le pourquoi et la ! beaucoup d'excuses se présentent jusqu'au moment ou l'on se rend compte qu'effectivement aucune ne tient la route.

Je ne cherche pas à vous rassurer mais vous êtes utile pour lui, il pense à vous et a besoin de vous, seulement il vous appellera quand il aura pris en compte tous ces points flous qui le perturbe. Laissez le reprendre, récupérer car le manque d'alcool fatigue énormément le corps.

Je ne connais pas sa consommation, mais la mienne était importante. Pour plus de sécurité j'ai suivi dans la foulée une poste cure de six semaines dans un centre spécialisé et c'est la que j'ai vraiment rompu avec ce poison. (je suis à sa disposition s'il veux de plus amples renseignements)

Cela fait presque trois ans que je suis abstinent et « ça change la vie » je n'ai plus aucune envie d'y replonger. J'ai raté de belles années avec ma femmes et mes enfants, c'est un souvenir difficile, maintenant que les choses sont revenues dans l'ordre, je remercie toutes les personnes qui m'ont accompagné sur ce parcours de guérison (car l'alcoolisme est une maladie et il faut l'avoir attrapé pour bien la comprendre, la théorie est une chose mais la pratique Oh, mon Dieu!).



En conclusion, soyez patiente il va revenir vers vous et évitez surtout de lui remémorer des situations qu'il essai d'oublier.

Courage à vous, la route est encore longue, mais le fait qu'il l'ai emprunté est très bon signe.

Prosper.

Profil supprimé - 02/03/2016 à 21h49

Merci Prosper pour ce message qui me rassure à un point que vous n'imaginez pas ! Et qui me fait comprendre un certain nombre de chose.
J'étais pas reellement consciente de la situation et de la difficulté qu'est le sevrage. Comme je disais dans mon premier post, je m'ecoutais trop.
Je reste présente pour lui et je prends ce qu'il me donne sans me poser de questions
Une postcure est également envisagée.
Merci encore !

Profil supprimé - 03/03/2016 à 20h41

Salut doucej.
Je me permets de revenir vers toi suite à ton dernier message, en ce qui concerne la poste cure.

Savoir qu'il est possible de choisir l'endroit, les activités peuvent différées suivant les sites. Consulter sur le net. Il est bien de s'y préparer,.

Prendre contact avec le service et dans un premier temps on proposera une jour née de découverte du service, c'est à la fin de cette journée que se fait l'inscription. Il est possible de refuser, mais ce n'est pas le but . Si acceptation, la poste cure démarrera plus tard. Géneralement 4 à 10 jours après ce premier RDV.

Il y a possibilité de laisser faire le service médical, en ce qui me concerne il m'aurai envoyé sur Paris alors qu'il y en avait plusieurs autres dans ma région Champagne Ardennes et de plus il tardait de m'inscrire, je me suis donc permis de court circtuité le système, ce qui a surpris mais d'un autre coté à montrer ma volonté.

Excuse moi, me suis égaré et ai écrit comme si tu étais la patiente, il va de soit que c'est à ton mari de faire la démarche, mais rien ne t'empêche de les contacter pour connaitre leur fonctionnement.

Voilà, le complément d'info que je voulais apporter . comment faire ?

Reste à disposition pour toute infos complémentaires.

Bonne route.

Prosper.

Moderateur - 04/03/2016 à 10h57

Bonjour Doucej,

Pour compléter les bonnes informations de Prosper, vous pouvez trouver les centres de cure et de postcure les plus proche de votre domicile en utilisant notre rubrique "Adresses utiles" : http://www.alcool-info-service.fr/Adresses-utiles

Pour ce faire entrez d'abord votre lieu de résidence (ville, département) puis lorsque les résultats s'affichent sélectionnez le bouton "Soins résidentiels collectifs" dans la liste qui se présente. Même s'il n'y a pas de tels centres dans votre département cette sélection vous permettra de connaître les centres géographiquement les plus proches. Je vous conseille ensuite de regarder avec votre mari chaque fiche où sont détaillées les activités proposées et les modalités de contact.

Il est en effet préférable que ce soit votre mari qui fasse la démarche, ce qui n'empêche pas que vous puissiez vous renseigner bien entendu.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 08/03/2016 à 20h56

Merci Prosper et au modérateur pour tous ces renseignements.
Il ne sait plus vraiment s'il a envie de faire la postcure, il est encore hospitalisé pour le sevrage, ça fait 2 semaines aujourd'hui, il tourne en rond, ne voit pas de médecin, estime que son traitement est trop fort. Donc, il s'agace.. Il dit quil serait mieux dehors à chercher du boulot...
Est ce que la durée du sevrage dépend de la consommation ? Il dit qu'il n'a plus du tout envie de boire, que tout ça c'est fini...
Merci encore pour vos réponses