Moderateur - 31/03/2021 à 15h28

Bonjour Farandole,

Bon courage à vous, nous savons que ce n'est pas facile, surtout s'il reste de l'amour vis-à-vis de votre ancien conjoint.

Néanmoins pouvoir se séparer lorsqu'on subit l'alcoolisme d'une personne qui reste dans le déni peut être aussi une libération pour vous. Vous serez moins dans l'emprise de ce problème.

N'hésitez pas à revenir nous raconter comment cela se passe.

Cordialement,

le modérateur.

floue - 09/04/2021 à 15h17

Bonjour
Je suis intéressée aussi de savoir comment ça se passe. Car moi aussi j'envisage de me séparer de mon compagnon qui boit de plus en.plus svt et surtout devient méchant et agressif verbalement y compris devant notre fils de 3 ans...mais justement je crains que de partir lui fasse l'effet inverse et que de se retrouver seul et sans son fils empire le pb...et de quel droit pourrais je lui enlever son fils. Il y a de beaux moments de complicité entre eux qd tout va bien Je pense que ça créerait aussi un manque a mon fils de ne plus vivre avec son papa.. et si je partais, ce serait logique pour moi qu'il continue à voir son père ...mais je ne serai pas rassurée si je devais le laisser un week-end avec un pere qui aurait bu..j'ai peur des conséquences psychologiques pour mon fils....je ne sais pas trop où j'en suis .. pour l'instant plutôt ds l'optique qu'il prenne conscience que je n'ai pas envie d'endurer ça et qu'il faudrait qu'il fasse des démarches pour s'en sortir....autre problème il n'a plus de revenu (chômage longue durée) et partir le laisserai vraiment ds une situation compliquée....bref je suis en plein doute, partagée entre mon bien-être et celui de mon fils et la situation de mon conjoint....comment se passe les séparations quand il y a un enfant en bas age et un des parents qui peut être "défaillant"
Je suis du style a être très optimiste qd il n'a pas bu et a oublié comment je me sens qd c'est le cas dc ça ne m'aide pas a avancer...je stagne

lolall - 18/04/2021 à 23h37

Bonjour floue,

je viens de poster un message similaire... J'ai les même préoccupations que vous...

Tout ce que je peux vous dire c'est qu'au bout d'un moment on sature... Moi ça fait 4 ans que l'alcool dure et plus avec d'autres addictions... Nous sommes séparés depuis plus d'un an mais toujours cohabitation... JE me sens coincée. Mais je pense que j'ai trop attendu... (car maintenant en effet il est dans une mauvaise posture financière alors qu'avant, au début non, il avait un travail...) Je lui ai trop fait confiance, pensé qu'il faisait les choses et rien. Il est dans l'attentisme. Donc là dès que je trouve quelque chose qui me convient je pars et là il aura 1 à 3 mois (en fonction du préavis je pense) pour s'organiser... Mais comme vous l'idée qu'il se retrouve à la rue me fais peur... Ce n'est pas ce que je souhaite... Mais je ne sais pas quoi faire... Et je ne veux plus vivre avec lui...

Maintenant j'essaie de penser à moi et ma famille. Je fais petit à petit toutes les démarches pour. J'ai tenté la médiation familiale (essayez peut-être...?). Moi ça n'a rien donné, il n'a pas intégré le processus activement...
Donc JAF. Demande logement sociaux. ETc...

Sinon, n'attendez pas pour engager des choses, n'espérer pas... moi ça m'a désservie... Et je regrette...

Juliaivanovka - 25/04/2021 à 00h40

Bonjour Floue,

J'ai lu ton témoignage et je me retrouve dans la même situation que toi et les même ressentis...sauf que notre petit ga a 1 ans pour le moment. J ai ecris mon témoignage il y a quelques minutes qui est en attente de validation...
J'aimerai bien pouvoir parler avec toi. Comment fais tu pour gerer tout ça au quotidien? Je suis au bout et je me suis installé dans un mal être alors que comme toi je suis plutot obtimiste et quelqu'un qui me bat. je sais plus quoi faire...

Merci pour ta réponse et bonne soirée.

Maman33 - 25/04/2021 à 09h33

Bonjour farandole,

Je l ai fait aussi...
Je suis soulagée et beaucoup plus sereine même si je m inquiète encore beaucoup..
Mes enfants le ressentent aussi et sont beaucoup mieux.

@floue,
Perso moi aussi j ai attendu et finalement rien ne change. J ai la chance d avoir des parents présents qui m ont accueillis avec mes enfants. La j ai trouvé un logement et je suis mieux.
Alors dans un cas d alcoolisme prenez des photos pour montrer sa consommation si vous pouvez...
Ici le jaf lui a demandé s il buvait il a dit oui. Il a demandé des visites médiatisées avec certificat médical (mr ne s est toujours pas renseigné sur les modalités ça va faire 1 an) et au bout de cette période il peut les prendre chez lui 2 samedis par mois de 14h à 17h. Il ne les a jamais vu qu il n a fait aucune démarches mais bon ça c est une autre histoire...
Jamais en soirée ni le matin car pas capable de gérer s il boit trop...
Courage à vous, si votre conjoint ne veut pas se soigner vous ne pourrez pas le faire pour lui. Pensez à vous et à votre fils.
Que souhaitez vous pour lui ? De vivre dans la peur avec un père qui peut de goupiller à tout moment sous emprise de l alcool ou être séparé de son père (sans couper le lien puisqu il aura un droit de garde) et s épanouir et grandir sereinement auprès d une mère aimante ?
Si vous restez quelle est la prochaine étape : la violence verbale, physique, psychologique ???
Courage

Une chanson qui parle (à moi en tout cas sur les violences familiales) "quand je serais grand " de slimane

Courage à vous

lolall - 26/04/2021 à 10h19

Bonjour, Maman33 -

je m'intègre dans le fil de discussion.
Je suis en train de me renseigner pour le JAF. Pourriez-vous me partager votre expérience. Avez-vous pris un avocat? Comment avez vous fait, quelle preuve pour limiter la garde? Comment avez-vous fait pour partir? Merci

MorganeM - 28/04/2021 à 16h15

Bonjour à tous,

Je suis quasiment dans la même situation que vous... après 16 ans de vie commune, 2 enfants (6 et 5 ans) et 4 ans d'alcoolisme de mon mari, j'ai pris la décision de demander le divorce en janvier dernier car la situation était devenue insupportable au quotidien...

J'ai pris une avocate qui a fait une demande en urgence vue la situation pour que Monsieur quitte le domicile (violences verbales mais pas physiques) que le juge a accepté, 1 mois plus tard, il y a eu la première audience pour fixer les mesures provisoires...

Le JAF m'a donc octroyé le logement avec obligation pour Mr de partir et bien sûr la garde exclusive (et l'autorité parentale de mes enfants avec un droit de visite 1 week-end sur 2 mais uniquement en journée et uniquement en présence d'une tierce personne pour être sûre qu'il ne soit pas ivre quand il est avec nos enfants...
Il voit donc nos enfants en présence de sa mère qui d'ailleurs l'héberge en attendant qu'il puisse trouver un logement.
Si personne ne peut être avec lui, des endroits spécialisés sont dédiés pour ce type de visite avec des psychologues entre autre...


Comme vous; je me suis longtemps posée la question de ce que je devais faire pour le bien-être de mes enfants, pour mon mari (j'avais également peur qu'il finisse à la rue...)
Quand il est parti de la maison (il y a un peu moins de 2 mois maintenant), son état s'est empiré, il n'a pour l'instant pas décidé de sortir la tête de l'eau... mais en tout cas avec mes 2 enfants, nous REVIVONS...
Nous sommes beaucoup plus sereins, plus de boule au ventre en rentrant le soir...
Donc pour ma part, j'ai mis beaucoup de temps à me décider de le quitter mais aujourd'hui je ne regrette vraiment pas mon choix même si bien sûr je suis triste de la situation de mon ex compagnon... j'espère vraiment qu'il s'en sortira mais quand je vois le sourire de mes enfants et la joie de retrouver leur maison aujourd'hui, je me dis que j'ai fait le BON choix.

Il y a encore des moments compliqués et difficiles à vivre mais je sais qu'avec le temps les choses vont s'apaiser.

Je vous souhaite beaucoup de courage pour celles et ceux qui s'apprêtent à prendre cette décision.

Morgane

Nneka - 29/04/2021 à 08h18

Bonjour, idem, j'ai porté plainte pour violence conjugale et en plus devant un couple d'amis. Nous avons un garçon de 5 mois. Il n'a jamais voulu arrêter ni se soigner. Il va être convoqué au tribunal.

Choupine - 08/05/2021 à 03h19

Bonjour à toutes

Je vais faire un raccourci de mon histoire.
Je souhaite également me séparer de mon conjoint car je suis dans une phase où je sature.l alcool,la simple vue d une bouteille de william peel me rend folle et pleine de tristesse.
Mon (ex) conjoint a toujours eu des problèmes d alcool.
Depuis quelques mois je pensais qu il avait enfin compris a quel point je souffre.il avait démarré un traitement par cachets.
Mais toujours la même désillusion.
Un soir les yeux brillent.la démarche est bancale.
Je fouille et trouve cette putain de bouteille de William Peel.
Ce soir ça a été le pompon avec la bouteille cachée dans le porche du voisin.
Monsieur allait prendre sa dose en téléphonant.
Je n arrive pas a comprendre comment une personne peux continuer a boire en sachant le mal qu elle fait.
Je ne suis pas dans le cas ou c est de l alcoolisme tout les soirs avec violence etc mais je suis a un stade ou je ne supporte plus l alcool.
La simple vue de cette marque me rend folle de rage.
Je ne sais plus quoi faire.
Je suis à bout.je vois que rien ne change et je suis déchirée car d un coté je n ai plus envie de continuer, mais je vois ma fille triste de la séparation avec son père.
Que dois je faire face à un tel comportement de déni.
Comment l alcoolique fonctionne t il pour ne pas se secouer et arrêter de faire du mal autour de lui.