Mar974 - 04/04/2024 à 05h22

Moi je pense qu il a FT un chut encourager le a reprendre ses efforts courage

Jess - 06/04/2024 à 12h07

Il a recommencé au fête de Noël , après il a eu un accident de voiture , sa voiture est épave sa voiture c'est sa 2nd femme elle est toujours dans notre garage il l'assure pour rester au garage , n'a aucune notion de mécanique et veux la réparer. Je n'achète plus une bouteille d'alcool si il en veut c'est avec son argent (nous avons les comptes séparés) aujourd'hui il n'a plus rien a boire donc le week-end va être compliqué il est déjà distant et est avec sa voiture depuis ce matin .
Cette semaine il allais bien fesait attention à moi et voilà le bien était de cour moment

Flo6969 - 09/04/2024 à 08h43

Merci Rewind,
Tu as raison, que dire de plus.

Un batteur qui a tapé juste !

J ai réalisé que je me suis bercée d illusion par rapport à sa consommation d alcool. De temps en temps il me dir de lui faire confiance, qu il a besoin de messages positifs de ma part pour l encourager, ou bien il diminue sa consommation un soir. Puis il reprend de plus belle.
Toutes ses facultés sont amoindries, son corps est marqué. Et je réalise qu il y a une différence entre être un conjoint "aidant" ou un conjoint "subissant", la différence étant le déclic du conjoint lui même.
Déclic qui n a pas eu lieu.

Donc je suis un conjoint subissant.

Pas glop du tout.

rewinder - 09/04/2024 à 10h27

Flo, Jess,

Je vais encore dire un truc terrible. Un alcoolique est en relation de dépendance avec une substance chimique, la molécule d'alcool. C'est une relation d'esclavage. Et la pire de toute : celle ou l'esclave est fasciné par son maitre.
Quand j'ai vraiment plongé dans l'alcool, je me suis peu à peu coupé du monde, de mes amis. Il n'y avait plus rien d'autre de plus important à mes yeux que la bouteille pleine qui allait accompagner mes prochaines heures.
L'alcool te coupe du monde, te rend même incapable d'aimer autre chose que l'alcool. Certes, pendant les moments "à peu près à jeun", je me souvenais de l'amour que j'éprouvais pour ma compagne, j'avais quelques moments où j'étais à nouveau un vrai compagnon. Et puis je retournais voir ma maitresse chérie : la gnôle. Et je devenais distant, agressif, parfois méchant, crasseusement et stupidement méchant. La gnôle détruit le meilleur de nous-même.

Si vos compagnons ne décident pas de se soigner, où qu'ils disent l'avoir décidé mais ne le font pas réellement, ils vous mettent "hors jeu de leur vie", et vous n'avez pas à gaspiller la votre à tenter de sauver la leur.
Vous ne pouvez les aider que si ils décident de rompre - définitivement - avec cette maitresse. Ca prendra du temps (il faut 7 sevrages en moyenne pour décrocher définitivement) et pendant ce temps vous pouvez effectivement les accompagner, les soutenir, mais en étant exigeante, pas laxiste.

Flo6969 - 09/04/2024 à 12h14

Merci Rewind,

Toi et ta plume acérée.

Tu m aides à y voir clair.

Mon cœur est comme un vieux moteur usé.

Et même si il a enfin décidé d aller voir psy, un premier rdv, avec une psy pas du tout spécialisée dans la dépendance alcolique, à tel point que ça ressemble plus à un truc pour m endormir qu une vraie démarche, je ne ressens pas d espoir.

Nos discussions se limitent a des échanges d informations autour de notre travail (on travaille ensemble), ou des menus des repas.

Et c est toujours moi qui suis revenue pour parler des "vrais sujets" , la je n en ressens même pas l envie.

Je me dis que si qq chose peut se passer, ça passera par mon départ, un départ annoncé clairement, avec des conditions annoncées clairement.

Qu il réfléchisse a ce qu il veut faire de sa vie.

Mais u il n y a pas l option "ma femme et mes bouteilles".

Je laisse ça mariner à feu doux.

Et merci, tu m aides beaucoup.

Comme ça m a aidé de voir ce que vivent les alcoliques sur le fil que tu as créé.

Ma fille chante merveilleusement bien.
Le chant est un outil incroyable pour passer des messages.

Plutôt que des livres, pourquoi n écrirais tu pas des chansons sur ce que tu as vécu, ce que tu vis ?

Belle journée

rewinder - 09/04/2024 à 12h32

Flo,

Déjà fait... Notamment un blues lourd, appelé "le brouillard", écrit alors que j'étais ivre en 2009 et qui hurle déjà dès ce moment là mon envie irrépressible de sortir de là.
D'ailleurs, le début de mon témoignage, "Sparadrap" se passe dans mon studio d'enregistrement, puisque j'ai déjà enregistrer 3 albums perso, "voyager léger", "tous aux abris" et "jusqu'ici tout va bien". Mon prochain projet est d'en réengristrer un 4e, mais sobre... mais pour ça il va me falloir un ingrédient qui me manque un tantinet : 3 semaines de tranquillité sans rien avoir d'autre à faire...