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Le front haut : j'étais l'aidant naturel de ma femme alcoolique.

Par YBEL

L’aidant naturel : un partenaire à part entière dans l’acte de soins.



Je partageais le projet de vie de ma femme depuis plus de 15 ans, nous formions une famille heureuse avec nos 3 enfants et je crois pouvoir le dire un couple fusionnel.

Quand ma femme est tombée malade de dépression et d’alcoolisme, quand elle a décidé de se soigner, j’ai pris soin de me présenter à ses côtés tout au long du parcours et je l’ai accompagné de mon mieux dans les moments les plus difficiles.

A l’opposé du partenariat, le silence des médecins à mon égard a été sans aucune concession et j’ai été laissé parfaitement seul devant l’aggravation de la maladie jusqu’à cette issue prévisible dans la solitude et le silence de notre domicile.

Une guerre à mener sur tous les fronts pour lever les tabous.

Pour convaincre le système de santé mentale de la nécessité de ce partenariat, il nous faut être désignés explicitement comme tels par tous ceux qui travaillent aujourd’hui à faire reconnaître et soutenir le statut d’aidant.

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2 réponses


Profil supprimé - 30/10/2018 à 11h49

Bonjour Ybel,

Chacun de tes messages, depuis le premier, me touche particulierement.

Je me confronte aussi de maniere differente et beaucoup moins douloureuse au tabou, à la facon dont les normes etablies ferment la discussion. Un jour une"psy de l anpaa, alors que je demandais a rencontrer les medecins, les addictos pour exposer mon point de vue argumenté, m a repondu ceci: Vous savez cela serait remettre en cause 8 ans d etudes...

Je ne me suis pas vraiment penché sur des situtaions comme la tienne, mais ce qui me vient c est ca:

Ce a quoi doivent etre souvent confronté les "specialistes" est un entourage victime ou declencheur. Je pense qu une part de leur volonté consciente de separation entourage/patient vient de la.


Partant de la il doit etre plus facile, au lieu de leur proposer en bloc de reconnaitre l entourage comme aidant, d essayer d ouvrir sur cette idee: Et si certaines personnes n etaient ni victime, ni declencheur...
Pouvoir mettre en place des rendez vous avec l entourage pour determiner justement le role possible de chacun est un premier pas. Les aidants, et reconnus comme tel, pourraient alors trouver leur juste place dans le processus de soin.

Si vela te parle et que cette idee est viable je suis pret a me lier a ton"combat"de quelque maniere que ce soit.

Profil supprimé - 17/11/2018 à 13h32

Bonjour,
Moi aussi j'ai ce gros problème d'aidant. Mon mari est alcoolique. On n'existe pas, pour les rdv on ne veut pas de nous, pourtant mon mari était d'accord. Une fois une psy à accepté que je vienne à un rdv, elle m'a fait comprendre que je devais changer de vie, que j'étais trop fusionnelle avec mon mari. Comment gérer notre vie à la maison, aucune aide. J'ai rdv bientôt dans un ANPAA de ma ville. On verra bien.

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