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Par Profil supprimé

11 réponses


Profil supprimé - 10/05/2019 à 21h39

Bonsoir les filles,
La doudoune j’ai lu ton message et je te comprends.
Tu es amoureuse et c’est difficile de couper. Toutes les fois où j’ai voulu partir ou arrêter notre histoire, j’avais l’impression qu’on m’arrachais le ventre et le cœur. J’ai comme une dépendance affective envers lui qui m’empêche de couper complètement. Pourtant il a fallu un moment donné que je mette un terme à tout ça.
L’alcool le rendait trop incontrôlable invivable.
Il est en cure depuis maintenant deux mois et franchement même si je m’inquiète chaque jour pour lui, je revis. Plus de boule dans le ventre en rentrant chez moi en me demandant dans quel état je vais le retrouver, plus à prendre sur soi, plus d’odeur d’alcool le matin dans la chambre ... je vous le dis sincèrement c’est une autre vie et ça fait du bien. On ne devrait pas avoir à supporter tout ça, personne ne doit supporter ça. Par amour on l’accepte et puis ça fait partie petit à petit de notre quotidien et on trouve presque ça normal mais ça ne l’est pas.
Mon conjoint sortira dans 10 jours, je lui souhaite de tenir le coup de commencer une nouvelle vie, d’être heureux. Je l’aime toujours mais je ne suis pas prête à le revoir. Il m’a trop déçu il me fait trop de mal. J’ai besoin de voir s’il est capable de s’en sortir. Il a tout mon soutien dès qu’il a besoin de parler je suis là pour lui. Mais pour l’instant je ne suis pas prête à le voir. C’est une position très compliqué. Je suis suivi par un centre d’addiction qui accompagne l’entourage. À chaque séance c’est toujours les mêmes reproches, je devrais couper les ponts, Ne plus lui parler. En fait quand on est conjoint d’ alcoolique, on a le dos très large pour les reproches. Votre famille vous fait des reproches, sa famille vous fait des reproches, les médecins les psychologues vos amis… Comme si ce n’était déjà pas assez difficile, on vous pique à chaque fois que l’occasion se présente. Ce que je voudrais dire ce soir, c’est qu’il faut arrêter de culpabiliser. Nous ne sommes que des humains et on fait ce qu’on peut, Avec notre cœur et nos sentiments.

Profil supprimé - 11/05/2019 à 13h38

Bonjour Mesdames,
Je suis tellement rassurée de comprendre que je ne suis pas seule à affronter cette situation.
Mon conjoint boit depuis bientôt 10 ans...avec des périodes plu ou moins calmes entre-temps...
Mais le problème persiste et je suis fatiguée, vidée de mon énergie, anéantie, désespérée..
Il n’a jamais voulu se faire suivre
Mais aujourd’hui je ne veux plus vivre comme ça, nos enfants grandissent (7 et 13 ans) et je peux vous dire que j’ai le sentiment d’avoir perdu mes dix dernières années à essayer de sauver quelqu’un qui ne veut pas l’etre (même s’ils le disent parfois)
Je dois fuir, car plus les années avancent et pire c’est.
L’espoir ne m’a menée nulle part.
Mais j’ai besoin de soutien désormais, car je n’arrive plus à gérer la situation seule.
Merci pour vos réponses.

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