Par chat

Chattez avec
Alcool Info Service

Par téléphone

Alcool Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Forums pour l'entourage Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Enfant

Par valie

Bonjour,

Mon fils de 23 ans est alcoolique mais il b est pas possible d aborder le sujet avec lui.
Comment faire

Fil précédent Fil suivant

2 réponses


patricem - 25/05/2020 à 09h30

Bonjour,

sans acceptation de sa part de son état, toute discussion risque de finir en blocage sad Le mettre face aux quantités qu'il boit en une journée ?

Cdt,

Patrice

Sophiiie88 - 26/05/2020 à 11h52

Bonjour Madame,

Alcoolique durant 10 ans, ma maman a de nombreuses fois essayé de m'aider en me prenant des rdv chez différents médecins (généraliste, addictologues, psy, etc....).
J'avais un peu plus de 25 ans et je vivais chez elle.
J'ai fait, au total, 3 cures de désintoxication et 1 post-cure.
Aujourd'hui, avec le recul j'ai conscience d'avoir fait les 2 premières cures pour lui faire plaisir.
Je n'avais aucune envie d'arrêter de boire parceque j'etais dans une période d'autodestructrion et surtout parce que je ne voyais pas en quoi cela embêtait les autres.
Ces cures étaient donc vouées à l'échec mais je ne peux pas dire qu'elles aient été inutiles pour autant.
La 3e fut la bonne, à l'aube de la trentaine, j'ai eu un déclic.

Ma mère a eu parfois des mots difficiles et il lui arrivait de baisser les bras mais ça ne durait jamais longtemps. Je suppose qu'elle ne se résignait pas à me regarder saboter ma vie.

Ce n'est pas facile de répondre à votre question car je ne sais pas dans quel état d'esprit est votre fils ;

Comment réagit il quand vous abordez la question ? (Colère, évitement, déni, tristesse ...?)
Si vous preniez des rdv, vous suivrait-il à ces consultations ?


Dans tous les cas, je pense qu'il faut commencer par ouvrir le dialogue, lui proposer un rdv avec un professionnel de santé (avec le confinement beaucoup se font en visio, ce qui je trouve est une façon d'y aller en douceur) et envisager une cure de désintoxication dans un centre spécialisé.

Bon courage et essayez tant que possible de ne pas (le) lâcher.
Le déclic devra venir de lui-même mais votre soutien est un ingrédient clé dans la guérison.
Votre fils a beaucoup de chance de vous avoir tout comme j'ai eu beaucoup de chance d'être entourée.

À bientôt peut être,
Sophie.


Répondre au fil Retour