Bonjour,

Voilà je viens vers vous afin, je l’espère pouvoir aider ma mère.
Voilà près de 30 ans qu’elle a commencé à boire dû nottament à des blessures psychologiques liées à son enfance.

Cela fait donc 30 ans que nous connaissons le problème. Au début léger puis de pire en pire avec les années. Ma mère approche maintenant la soixantaine. Depuis 3 ans c’est la dégringolade. Plusieurs accidents mineurs liés à l’alcool( chute, conduite en état d’ébriété, perte de muscle, perte de poid…) ont poussé son médecin traitant ( avec notre forte insistance !!) à la faire admettre dans un centre de désintox pour une cure d’un mois. Elle en est ressortit plus sereine mais cela n’a pas durer compte tenu que le problème est beaucoup plus profond !

C’est un véritable enfer que nous vivons au quotidien actuellement. Ma mère ne veut pas aller voir de service d’addictologie ni de psychologue, ne parlons même pas des cures !
Elle va régulièrement chez son doc, celle-ci, bien qu’au courant de la situation n’est bonne qu’à lui prescrire des anti-depresseurs qui ne font que l’assomer jours ( elle fait des nuits de 15h à 17h).

Comment fais-t-on nous, ses proches, pour l’empêcher de se détruire ? Comment est-ce possible qu’un docteur puisse prescrire des médocs si puissants (pictogramme danger, ne pas mélanger avec l’alcool sur les boites) à une personne fragile et alcoolique ? Avec ça, ma mère s’affaiblit de plus en plus, jour après jour, elle n’est plus capable de marcher, sortir seule…ne parlons même pas de son état psychologique ! Mais où est l’assistance à personne en danger ????


Nous sommes très présent pour notre mère. Actuellement on traque la moindre bouteille cachée, on évite de la laisser seule, on s’occupe d’elle à notre niveau. Mais qu’attandent les médecins pour réagir et nous aider ??????
Lors des crises importantes et que nous n’arrivons plus à gérer, nous faisons appel aux pompiers mais même lorsqu’ils « embarquent » ma mère à l’hopital, il n’y a aucun suivi. Un truc choquant une fois, elle a été prise en charge un vendredi pour conduite en état d’ivresse, on pensait qu’elle verrait des médecins experte en addictologie qui pourraient l’aider mais le service était fermé le weekend. Elle a donc été « relachée » le lundi av le simple num du service concerné. Bien sûr elle n’a jamais eu le appeler pour prendre RDV.

Une personne malade, sachant qu’elle va devoir affronter « ses démon » aura beaucoup de mal à faire la démarche de se guérir toute seule et cherchera à faire l’autruche face à ses problèmes. Comment fais-on alors pour l’aider ?
SVP aidez nous à trouver une solution concrète et durable

Merci d’avance,