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Bonsoir,
Je suis nouvelle sur le forum et j'ai besoin que l'on m'aide car je sens que je suis au bord du gouffre et de plus en plus attirée pour faire cesser cette vie d'une manière ou d'une autre.
Voilà, depuis 30 ans, je partage un appartement qu'une amie et moi avons acheté. Au départ, tout allait bien et nous avions convenu de vendre cet appartement une fois nos retraites arrivées.
Je suis au chômage depuis 4 ans (et donc dans l'impossibilité de retrouver un emploi et au minimum d'indemnisation) et mon amie, elle est à la retraite depuis un mois.
Seulement voilà. Depuis sa mise à la retraite, bien qu'elle ait toujours bu, elle est devenue provocatrice, méprisante, agressive verbalement et passe sa vie à m'humilier et à me rabaisser.
Bref, quand elle travaillait, j'avais assez d'influence pour qu'elle contrôle sa consommation meme si il est arrivé quelques débordements.
Aujourd'hui, malgré mon impression de diminution de sa consommation, elle est devenue encore pire dans le chaos dans lequel elle nous fait vivre. Effectivement, j'ai fouillé l'appartement et pas trouvé de bouteille mais tous les jours elle sort seule ce qui me laisse penser qu'elle va dans des cafés.
Vous me demanderez pourquoi je ne la quitte pas ? Et bien vous aurez aussi compris que pour moi, ce n'est pas évident car ma situation "précaire" m'empêche de prendre une location. Je voudrais bien vendre celui que nous possédons en commun mais elle s'y oppose et fera tout pour empêcher la vente.
Que puis faire ? Je n'en peux plus. J'ai la certitude que son désir profond est de me faire commettre l'irréparable, soit la tuer ou la blesser gravement, soit que je m'en prenne à moi même, ce qui risque de ne pas tarder si cela continue. En effet, étant très vieux jeu, je me suis engagée auprès de ma famille pour qu'en cas de décès de ma part, personne ne l'oblige à vendre ou à quitter cet appartement une fois que je ne serai plus là.
Bref, je ne sais plus quoi faire ni comment faire. Si j'essaie de l'ignorer, elle crie. Si je tente de lui répondre, elle crie et me méprise. Si j'ouvre une discussion, elle s'écoute parler (et est toujours hors sujet) mais en plus hurle et me jette des insanités à la figure.
Malgré tout, j'ai mauvaise conscience de l'abandonner à son sort. Cependant, elle me détruit et je suis tiraillée parce que je sais que je dois faire quelque chose mais je ne sais pas quoi.
Alors je sais qu'il n'y a pas de solution miracle, mais peut être avec vous des idées qui me permettraient de tenir le coup et feraient reculer ces idées noires qui me hantent.
Dans tous les cas, je vous remercie car j'ai le sentiment d'être un peu plus légère. Avoir écrit tout ce roman pour décrire ma situation alors que je n'en ai jamais parlé à personne, me fait du bien.
Je vous souhaite une bonne nuit.
Nabema

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