Perdue face à l alcool dans mon couple

Bonjour Libellule,

Tout d'abord, vous n'êtes coupable de rien si ce n'est d'aimer un homme alcoolique. De par sa maladie, il y a des hauts et des bas.

Votre conjoint peut être excessif, repentant ou dans le déni selon son humeur ou son état d'ébriété. Il est humain, cela fait partie de sa nature. De même vous êtes humaine et vous avez le droit de ressentir des émotions positives comme négatives, apaisées ou violentes.

Ne vous reprochez pas d'éprouver ces sentiments mais sachez aussi mettre des limites à votre ami. Que ce soit pour rire ou non, il n'a pas à vous manquer de respect et vous avez le droit de refuser ça.

Vous l'aimez et vous souhaitez le soutenir et l'amener vers la guérison mais malheureusement ce choix lui revient. Vous pouvez être à ses côtés mais votre champs d'action s'arrête ici.

À ce stade de la relation, il faut penser à vous et vous accorder du répit. Voyez d'autres gens et essayez de le reléguer au second plan. Votre bien-être est primordial. Ne culpabilisez pas d'être égoïste. Il est adulte. Peut-être fiche t-il sa vie en l'air mais c'est son choix, ses actes.

Ne vous laissez pas entraîner dans cette spirale si cette situation vous déplaît. Il est important de vivre pour soi et de se dégager des moments pour se retrouver et conserver une estime de soi.

Un alcoolique a parfois la mauvaise manie de vouloir entraîner son entourage dans le fond avec lui, dans le vain espoir d'être compris. Sobre, peut-être le regrettera t-il ou non mais veillez à ne pas lui laisser cette influence sur vous.

Je ne peux que vous conseiller de profiter de ces jours face à vous-même pour contacter de la famille, des amis et de vous organiser des escapades/bulles d'air dans votre quotidien.

Ce sera bénéfique quoique vous choisissiez par la suite. Si vous poursuivez cette relation, c'est plus facile d'accompagner quelqu'un si on n'est pas soi-même à terre. Si vous souhaitez mettre un terme à votre histoire, ces moments vous donneront la force de tourner la page et d'avancer.

Ce qui compte, c'est de s'écouter. Bon courage !