C est la fin..

Bonjour, j'entends votre message, essayer de rejoindre une association pour vous faire aider s'il n' y a pas de violences à la maison, elles vous guidera vers ce qui et votre choix, votre mari est malade et le fait de vous voir partir avec les enfants le fera sans doute réagir C'est certainement qu'à partir de la qu'il prendra vraiment conscience du problème d'addiction qui s'est manifesté en lui.  

Bon courage, faites vous confiance. Vous semblez avoir cheminé, moi je travaille là-dessus et vous m'avez inspiré. Se choisir enfin... l'inconnu oui peut être mais enfin vivre sa vie. Bonne chance.

Je me reconnais tellement dans vos mots. Pour ma part presque 20 ans avec mon mari, et 2 enfants. Les dernières années ont été tellement, tellement douloureuses. L espoir de le voir prendre conscience qu il est en train de détruire sa famille et qu il est sûr le point de nous perdre s il ne se fait pas aider. 

Mais c est certain qu il ne changera jamais . Je me rends compte que ce n est plus de l espoir mais de l acharnement au final . Et c est moi qui me détruit en ne voulant pas lâcher prise. 

J ai peur de l inconnu également, peur de vivre seule avec mes enfants, peur de l avenir. Et triste de ne pas avoir la vie qu on avait imaginé a l époque, on se disait qu on finirais nos jours dans notre maison, les souvenirs sont douloureux. Mais en même temps j imagine la sérénité sans lui. Enlever cette fichue boule au ventre à la peur de la quantité d alcool qu il a encore bu, et de voir son état ou du moins de le subir. 

La vie doit être vécue et pas subi comme un fardeau .

Ayons le courage et la force de ne plus subir cette vie et de vraiment dire stop. 

Partir est la délivrance mais tellement douloureux 

Bonjour, je reviens vers vous quand à ces situations s il n a jamais arrêté voyez une association : alcoolique anonyme ou autre de votre régions  mais dites vous bien que la prise de conscience de l addiction doit être décidé par votre conjoint et après il faudra si tenir mais étape par étape, souvent tant que la personne dépendante n a pas un déclic et souvent c est seulement lorsqu il voit que sa famille est partie car s il ne fait pas d effort c est qu il est tellement sous l emprise de l alcool dont il dépend. C est une maladie Après avec l association il y aura des décisions de soins de RDV addictilogue ou autres avec vous ou sans vous, mettez vous en rapport avec eux ils vous expliqueront tout ça. Le chemin est long mais souvent une abstinence totale est nécessaire car dès que la personne addicte retouche au produit le cerveau se rappelle et en redemande d ‘ou les rechutes qui peuvent se produire dans une vie d une personne abstinente. Car même si le déclencheur de l arrêt aura été la famille qui est partie quand c est sur la durée il faut vraiment que la volonté soit sans faille souvent l alcool est pris comme une béquille lors de stress intense mais on ne vit hélas pas toujours sans avoir a un moment donné un ou des problèmes à résoudre. Personne ne sait ce que l avenir nous réserve et votre décision est personnelle et difficile car il est vrai que vivre avec quelqu un atteint d addiction est un véritable calvaire que seules les personnes concernées ou qui l ont été peuvent comprendre. L aimez vous ? Voulez vous lui donner une chance s il décide de se soigner car non seulement la personne met en péril sa vie sur le long terme mais elle rend triste et déçoit tout son entourage proche par son comportement s il dit des paroles méchantes  c est de la violence psychologiques et ça il ne faut plus le tolérer faire le 3919 ils pourrons vous orienter vers une association près de chez vous c est anonyme. J entends vos paroles et espère que vous prendrez la meilleure décision pour vous et votre famille 

Je comprends tellement. Cela fait maintenant 21 ans que je vis avec une personne alcoolique. J’ai au début cru à des écarts de jeunesse, puis j’ai dû fermer les yeux pendant des années en sachant bien au fond qu’il est alcoolique et que je subis sa maladie. Je suis fatiguée, j’ai trop supporté, je n’y arrive plus et même si partir est la solution, cette solution m’effraie. J’ai un petit de 10 ans, qui je pense n’a pas vraiment conscience de la maladie de son papa. Il va bientôt ouvrir les yeux, son monde d’enfant va s’effondrer. Comment faire… Je souffre beaucoup, j’intériorise, je me sens triste, seule, je n’ai plus d’espoir. Il n’est pas violent heureusement mais la souffrance psychologique que le conjoint vit par procuration est importante. Je suis devenue de plus en plus solitaire. Je le laisse depuis des années sortir seul pour ne pas assister aux beuveries, je passe pour la conjointe sauvage. Et puis je ne supporte plus l’odeur dans la chambre la nuit, cette odeur me donne la nausée. J’ai tout essayé, la compréhension, le dialogue, l’ignorance, le chantage, je n’ai malheureusement aucun moyen de lutter contre cet enfer. Partir, la seule solution.