Bonjour a tous et toutes ! Je viens lire de temps en temps sur ce forum depuis bien longtemps , je prend a chaque fois conscience qu'il y a beaucoup de points commun entre les gens qui boivent souvent et beaucoup trop ... alors je franchis le pas et j'écris ! Le titre est plus un clin d'oeil a un film que j'adore mais il reflète également ma vision interieure. J'aimerai vraiment me débarrasser de cette addiction qui me pourrit la vie , et par consequent celle de ma femme. Je bois tous les soirs l'apéro ( principalement du whisky ) , quand je peux je bois aussi le midi ... a chaque fois tout ceci accompagné de chips, fromage etc ... tout ce qui est tres gras. Resultat : 12 kg de pris en 1 an. Ca fait 3 semaines que j'essais de faire une journée sans boire mais je n'y arrive pas! Toujours une bonne excuse : le week end arrive je commencerai lundi , dans une semaine y a l'anniversaire de mon fils je commencerai apres, etc etc J'ai de grosse brulure d'estomac et je sais que l'alcool me fait du mal , mais ca ne me suffit pas pour arreter, je deviens de plus en plus triste , me sens nul, faible et je rentre dans une depression sans aucuns doiutes. Il y a de ca 20 ans je faisais beaucoup de sport , je veux reprendre mais il est plus facile de se mettre sur le canapé, se servir le premier verre et... les autres suivent sans pouvoir y faire quoique ce soit . Le premier verre est le pire , il enclanche le processus. Alors c'est décidé je vais arreter l'alcool. Tant pis pour l'anniversaire ? mon fils est grand , si je lui dis simplement que j'ai repris le sport et que je prefere "eviter" l'alcool il sera pas surpris ? peut etre meme content car je pense que la famille n'est pas dupe sur ma consommatiion ? J'ai besoin de parler , d'echanger et ce forum me parait le plus interessant et les membres assez actifs... Aujourd'hui est donc mon premier jour ... Des avis ? conseils ? merci par avance
Par Emma_pres
27/11/2025 à 20:05
Bonjour à tous,
Cela fait plusieurs fois que je viens lire ce forum, et aujourd’hui j’ai enfin décidé de participer. Vos échanges me font beaucoup de bien, et je me sens prête à monter dans le train avec vous.
Je suis une jeune femme de 26 ans et mon rapport à l’alcool est devenu problématique avec le temps.
J’ai commencé à boire vers 15 ans, uniquement en soirée entre amis. Rien d’alarmant au début. À 18 ans, en prenant mon indépendance, je me suis mise à acheter de petites bières de temps en temps, toujours sans excès. À 22 ans, j’ai vécu une rupture amoureuse difficile, et c’est là que l’alcool est devenu un refuge.
Depuis, ma vie a avancé : j’ai été diplômée, j’ai un bel appartement, un travail correct, un conjoint…
Mais parallèlement, l’alcool s’est installé doucement dans mon quotidien, presque sans que je m’en rende compte.
Aujourd’hui, je bois souvent seule chez moi : du vin (1 à 2 bouteilles), parfois 7–8 bières. Il m’est devenu impossible de m’arrêter à un seul verre. Dès que je commence, je vais jusqu’à l’excès. J’ai essayé d’arrêter plusieurs fois. Je tiens 2 ou 3, 5 jours parfois une semaine… puis je replonge. Vous savez cette petite voix qui dit : Allez, juste un verre…
Je me rends compte que je bois pour tout : bonheur, tristesse, colère, stress, fatigue.
Tout devient un prétexte. Sous alcool, la vie paraît tellement plus légère.
Cuisiner, regarder un film, nettoyer… tout me semble mieux avec un verre à la main.
Après chaque journée de travail, l’alcool est devenu une récompense.
Je suis quelqu’un qui passe beaucoup de temps seule (même si je suis entourée).
Et je pense maintenant qu’il faudrait que je remplisse davantage mes journées pour ne pas laisser autant d’espace à l’alcool.
Aujourd’hui, j’en ressens les conséquences :
- Prise de ventre
- Visage gonflé
- Anxiété intense le lendemain
- Pertes de mémoire
- Disputes avec mon conjoint, qui m’a déjà demandé d’arrêter
et un gouffre financier… en réalisant tout ce que j’aurais pu faire avec cet argent.
C’est difficile à admettre, mais personne d’autre n’est au courant. Avant de sortir, que ce soit pour voir mes amis ou ma belle-famille, il m’arrive de boire avant de partir, afin de ne pas passer pour quelqu’un qui boit trop une fois sur place. Je n’ai jamais osé en parler, honte ou peur du jugement. Je veux arrêter. Je sens que l’alcool me fait passer à côté de beaucoup de choses.
Je veux profiter des plaisirs simples, avoir une vie saine, faire du sport, me sentir bien dans mon corps. J’ai aussi un désir d’enfant, mais je veux d’abord prendre soin de moi, me détoxifier et retrouver un équilibre avant de penser à une éventuelle grossesse.
Ce forum me semble bienveillant et réconfortant, alors je m’embarque avec vous.
Aujourd’hui, c’est mon jour 1 sans alcool. La semaine dernière, j’ai tenu 5 jours.
Et pour être honnête, je vous écris actuellement depuis mon bureau, avec une belle gueule de bois et la tête dans les choux. J’ai été incapable de me contrôler hier soir.
À chaque lendemain de sortie, je suis surprise d’avoir pu rentrer, garer ma voiture, me coucher… Ça me fait peur.
Cela fait environ 9 mois que j’essaie d’arrêter sans succès. Je me dis que 2026 approche, et j’aimerais ne pas emporter ce poids dans la nouvelle année. Ce n’est peut-être pas la période idéale, avec les fêtes, mais je suis décidée : je ne veux plus continuer comme ça.
Merci à ceux qui prendront le temps de me lire.
Je serai heureuse d’échanger avec vous.
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Par sebos
28/11/2025 à 10:06
Bonjour les amis,
J’ai vu récemment une vidéo dans laquelle un homme parlait de son addiction à l’héroïne. Il était abstinent depuis de nombreuses années, et pourtant il se définissait toujours comme un héroïnomane abstinent, à vie. Il expliquait que cette petite voix qui pousse à consommer un produit toxique reste présente quelque part en nous, pour toujours.
Selon lui, lorsqu’on est abstinent, l’addiction est simplement mise de côté : elle ne dort pas vraiment. Elle se prépare, elle s’entraîne, elle fait des pompes, de la musculation. Et dès qu’on la sollicite, ne serait-ce qu’une seule fois — au premier shoot, au premier verre (pour nous) — elle se réveille en pleine forme, prête à reprendre sa place. Elle se frotte les mains : on vient de donner le signal de départ. Et c’est reparti.
Je pensais, à tort, que cette addiction finirait par s’éteindre avec le temps. Il faut absolument éviter cette erreur : elle est en sommeil, oui, mais elle sera toujours là, à vie, prête à reprendre le contrôle.
C’est la raison pour laquelle, du moins pour moi, il est bien plus simple d’être abstinent que modéré. La modération implique le réveil et la remise en route de cette addiction qui n’attend que ça. Je compte donc laisser la mienne endormie, autant que possible jusqu’à la fin de ma vie — que j’espère longue et heureuse.
Bon courage dans votre lutte !
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Par su61
29/11/2025 à 09:14
Bonjour à tous.
Emma, tu es au bon endroit sur ce site. Tous ici nous menons un combat contre ce poisson. Comme Sebos le dit, bien souvent c'est plus facile d'arrêter totalement que de modérer notre consommation. C'est mon cas..après moultes tentatives sans succès, là après avoir lu beaucoup de fils de ce site, j'en suis à un peu plus de 9 mois d'arrêt total, je n'aurais jamais pensé en être capable . Je comble le manque par plus de sport. Ca fait un bien fou de se sentir en pleine possession de mes moyens à chaque instant.
Pose le pour le contre dans la balance...prends ton temps.
Tu arrives déjà à arrêter quelques jours, c'est énorme comme progrès.. et tu as fait un pas de géant en venant ici. Courage. Tu vas y arriver.
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Par Saperlipopette
30/11/2025 à 22:42
Bonjour à tous!
Emma bienvenue ! Tu as raison de réagir maintenant et de ne pas attendre, et aussi de voir le problème en face!
Tu as déjà réagi en passant plusieurs sans boire, c'est très positif !!
Après chacun choisit d'être soit abstinent, soit raisonnable ?
Et chacun trouve son chemin pour y arriver...
Il m'a fallu bcp d'années pour savoir comment y parvenir, j'en suis à 7 semaines sobre aujourd'hui et j'avoue que l'appel du verre était particulièrement présent aujourd'hui, mais je ne peux pas me permettre d'en prendre un, car après c'est des heures de picole qui s'enchaînent... Donc NON!!!
Sinon je commence à ressentir l'énergie physique qui revient, la force mentale, le gras du bide qui s'estompe, mon visage redevient lumineux !!!! Que du bonheur, mais cet appel d'une partie de mon cerveau est tjs là...
Et là, je vous demande, Sebos, Sue, est-ce que vous l'avez tjs cette voix à la con?? Sera t elle là pour tjs car notre maladie l'a installé définitivement ??
Ou peut-être l'avoir comme garde-fou pour ne pas oublier de ne pas recommencer...
Allez, force et sobriété !
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Par sebos
01/12/2025 à 09:57
Bonjour à tous,
Non Saperlipopette, la petite voix est toujours là… mais elle se fait de moins en moins entendre. Sans doute parce qu’elle sait que je ne lui obéis plus. Et surtout, maintenant je suis capable de l’identifier, de la visualiser, et même de lui répondre : « Non, je ne suis pas d’accord, je ne te suivrai pas. »
Je me projette aussi beaucoup. Par exemple, dans deux semaines, je suis invité à un grand repas, une cinquantaine de personnes, et l’alcool coulera à flot. Je m’y vois déjà, entouré de gens un verre à la main, peut-être à entendre :
« Tu ne bois pas ? Tu es malade ? »
Je sais déjà quoi répondre, je ne serai pas pris au dépourvu.
Ce qui reste plus difficile, c’est quand la tentation arrive sans prévenir. Tout à coup, la petite voix se réveille :
« Tu as bien le droit à une bière, à un verre de vin… juste un. »
Mais c’est terminé. Je sais que dans mon cas, ce n’est pas possible. Ce ne sera jamais « juste un verre ». Ce serait la reprise immédiate d’une consommation que je suis incapable de maîtriser.
Je dois être honnête avec moi-même : j’ai perdu face à l’alcool, je ne suis pas de taille à lutter contre lui, et je ne le serai sans doute jamais. Alors oui, je pourrais choisir de boire avec excès et accepter ça… mais depuis que j’ai arrêté, il m’arrive tellement de belles choses. Tout perdre ? Revenir à la case départ ? Non. Je ne veux plus de ça.
Aujourd’hui, je m’efforce de voir l’alcool comme un poison pour mon corps. Je n’ai pas plus envie d’en boire que je n’aurais envie de boire un « petit » verre d’eau de javel.
Garde ta motivation. Cette voix va finir par s’estomper, jusqu’à te laisser des journées entières de paix. Un soir, tu te coucheras et tu réaliseras :
« Tiens, je n’ai pas pensé à l’alcool de toute la journée. »
Ce moment arrive plus vite qu’on ne le croit. Ensuite ce seront plusieurs jours, puis plusieurs semaines.
Profitez de la vie. Profitez d’être vous-même, pleinement.
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Par roma
01/12/2025 à 17:40
Bonjour Emma,
Je suis sur un autre forum sur lequel nous sommes peu nombreux à inter agir pour le moment mais nous sommes au moins deux a avoir démarré en même temps. En lisant votre message j'ai une fois de plus pu me dire que mon parcours est pas du tout original car je vis (vivais je l'espere?) exactement comme vous il y a encore 15 jours. Mais alors exactement tout pareil ! Moi jetais le pro de la dissimulation en pouvant boire 10 fois plus que tout le monde sans que cela ne se voit (du moins cest ce que je croyais)
Je me rends bien compte que l'alcoolisme n'est pas reservé à des pilliers de PMU agé de 70 ans, barbu marginaux et qui ne se lavent plus... Non cette addiction touche aussi bien, jeune que plus agé, homme ou femme, celibataire ou en famille, dans la sphere intime ou publique... Du coup, on a franchi le pas en venant sur ce site et ce serait avec plaisir d'echanger avec toi sur l'autre forum ou sur celui-ci si vous preferez.
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Par su61
01/12/2025 à 20:44
Bonjour à tous.
Saperlipopette, je ne pourrais pas mieux dire que la réponse de Sebos. C'est exactement ça...avec le temps même si la petite voix est toujours là, elle nous parle moins fort et pas tout le temps.
Je viens de penser à l'alcool juste maintenant car j'ai voulu voir les nouveaux messages du site ...mais pas du tout d'envie de boire ...
Il m'arrive de ne plus penser du tout à l'alcool des jours entiers.
Je sais que je ne gagnerais jamais la bataille contre l'alcool. Mon cerveau est conditionné à ne pas savoir se modérer.
Alors quand je doute' je pense au lendemain matin... C'est tellement bien de savoir qu'on se réveillera sans gueule de bois !.
Je reste vigilante car je sais que je suis une alcoolique qui a arrêté depuis bientôt 1o mois. Je ne veux pas perdre tout ce que j'ai gagné.
Courage à tous. On va y arriver
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Par Lilith
02/12/2025 à 11:14
Bonjour à tous,
Moi c'est Lilith.
Je suis ce fil de discussion depuis plusieurs jours, j'ai lu tous les messages 😁.
J'ose enfin me lancer pour monter dans le wagon avec vous. Je suis à la gare de la veille de mes 40 ans... Et cette deuxième partie de vie j'ai décidé de la faire sans alcool, car cela commence à prendre beaucoup trop de place. Je suis sur la pente glissante 😅.
Depuis l'enfance j'ai toujours eu plus ou moins des comportements addictifs. Enfant j'étais addict à sucer mon pouce. ( Dépendance orale).
Cela me permettrait de me détendre, de gérer mes angoisses, et de me couper un peu de ce monde de fou 😅. Ma mère était dépressive j'ai donc manqué d'attention et d'amour. J'étais une enfant battue... Je vous dit cela car je pense que les comportements addictifs ont été développés afin de remplir un vide et de gérer le stress et l'angoisse suite au comportement violent et au côté suicidaire de ma mère. Ado (17 ans) j'ai fumé du cannabis, pris des extasies... Je fumais et fume encore des cigarettes... L'alcool n'était pas une addiction encore. Puis j'ai eu un électrochoc à 19 ans et j'ai arrêté les extasies. Je voulais reprendre le contrôle de ma vie. Et de 19 à 25 ans je fumais des cigarettes et fumais du cannabis occasionnellement. A 25 ans j'ai arrêté le cannabis.
L'alcool j'ai toujours réussi à gérer et à arrêter de boire quand je le décidais. Puis les années passent... La vie nous fait subir des épreuves... J'ai commencé à vraiment boire en 2022. J'étais dans une relation compliqué et toxique... Besoin donc d'une béquille pour gérer mes angoissess et ce vide de manque d'amour qui s'installe quand un couple ne fonctionne plus comme il faut... Ayant deux enfants, impossible et hors de question de reprendre drogue dur ou cannabis, c'est de l'histoire ancienne c'est derrière moi... On ne doit plus toucher JAMAIS TOUCHER D'ANCIENNES ADDICTIONS sinon c'est la chute libre...
N'ayant pas eu de souci jusqu'alors avec l'alcool, et l'alcool étant en vente libre, j'ai commencé à boire... Me disant que je maitrisserai... Au début on contrôle... Je buvais le weekend... Puis j'ai commencé à boire la semaine un jour sur deux ou sur trois... Un jour de février 2023, j'ai bu en cachette le soir, seule... Presque deux bouteilles de vin rouge... C'était la première fois que je perdais le contrôle... Impossible de m'arrêter... Après cet événement j'ai essayé de faire attention... Mais le processus était enclenché... J'arrivais à ne pas boire tous les jours mais les deux ou trois fois par semaine ou je buvais le soir seule impossible de m'arrêter... Gueule de bois le matin, journée foutu...
Puis j'ai quitté mon ex conjoint en mars 2024... Electrochoc seule avec mes deux enfants, peur de les perdre, d'être une mauvaise mère... J'arrête alcool et cigarettes du jour au lendemain de mars à septembre 2024. Je perds 7 kilos. Je me remets à la marche. Je profite de la vie avec les filles. Ça a était les plus beau mois de ma vie. Je rayonne et je rencontre quelq'un en août 2024. Relation à distance. On se voit en moyenne tous les 15 jours. La roue tourne enfin la vie est belle. Puis fin septembre gros soucis avec la voiture. Beaucoup de frais de réparation... Financièrement ça devient compliqué seule avec deux enfants et un salaire à 28h/semaine... Plus mon comming out à faire à ma famille... car cette personne que j'ai rencontré, c'est une femme comme moi 😉. Les crises d'angoisses reviennent... Fin septembre en rentrant du garage le vendredi soir je sais déjà ce que je vais faire... Je pose la petite chez son père, la grande chez des amis, je vais m'acheter des bières, je rentre et je bois les douze bières y passes ... Et depuis c'est mort... Deux fois par semaine je bois a en perdre le contrôle... La consommation est tributaire des émotions 😅... Ça reste variable... Entre 6 à douzes bières ... Plus des fois du vin en plus... Et lendemain je suis mal, je culpabilise, je suis en colère contre moi... Les autres jours je gère difficilement mais je bois tout les jours minimum deux verres. Quand je bois beaucoup le soir par contre le lendemain impossible de boire je suis dégoûtée... Mais ça revient le surlendemain... Depuis août, j'ai déménagé à 500 km de chez moi avec mes filles. On s'est installées avec ma compagne. Depuis début octobre je ne travaille plus. Et la nouvel élément
: je me suis mises à boire 2 à trois fois par semaine le midi... L'enfer ça dérape de plus en plus... Les journées sont longues seule à la maison... Puis ce dimanche soir j'ai vraiment beaucoup bu... Y avais que 4 bières donc après j'ai bu du whisky... Je ne supporte pas les alcools forts 😅. Je suis montée me coucher bourrée. J'ai parlé à ma compagne et lui ai dit des choses, j'ai pleuré... Mais je ne me rappelle plus... Black out total 😅... Electrochoc pour moi... Je suis en train de détruire ma vie de famille nouvelle... J'ai fait pleuré ma femme... C'est horrible... Hors de question que cela recommence... Mes filles ne comprennent pas pourquoi il y a des jours où j'ai l'énergie proche de zéro 😅... L'alcool est en train de tous foutre en l'air... J'ai donc pris la décision d'arrêter de boire... L'alcool doit sortir de notre vie, de ma vie... Jours 2 sans alcool...
Désolé pour le pavé mais ça me fait du bien de pouvoir me confier à des gens qui me comprennent...
Je commence une formation mi janvier, je vais pouvoir sortir de chez moi... Penser à autre chose... Mais d'ici là seule la journée il va falloir que je m'occupe sérieusement pour dépasser ces envies de boire... En vous lisant cela me donne le courage et la force d'essayer 😉. Merci de m'avoir lu.
Belle journée à toutes et tous ❤️.
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Par Saperlipopette
02/12/2025 à 22:22
Courage Lilith, tu as déjà vaincu plusieurs addictions, tu as plus ou moins les clés de la réussite !
Sebos, que réponds tu lors de ces événements où tt le monde où presque picolent?
Je sais que je ne peux plus m'autoriser un seul verre, il faut vivre avec ce démon à l'intérieur de mon cerveau...
Et surmonter les épreuves extérieures et intérieures...
Je vois surtout que la sobriété à son lot de bénéfices, et même si je suis angoissée, ce sera tjs moins qu'en m'alcoolisant et après cuite aussi !!
Bravo Sue pour ton parcours !!
Portez vous bien, et merci !
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Par sebos
03/12/2025 à 16:28
Bonjour Lilith,
Bravo ! Tu es sur le bon chemin et au bon endroit. Ici, tu ne trouveras que de la bienveillance : nous faisons tous face au même ennemi et nous nous soutenons mutuellement pour l’affronter. Tu y trouveras de l’aide morale, mais aussi des conseils et des astuces pour ne rien lâcher et continuer à avancer.
Saperlipopette, en parlant d’astuces !
Quand on me demande, je dis simplement que j’ai décidé de faire une pause d’un an sans alcool. J’explique que j’avais tenté un Dry January en janvier dernier et que je n’ai tenu que trois semaines (c’est totalement inventé : en réalité, en janvier je buvais chaque jour comme un porc !). J’ajoute que le fait de ne pas tenir le mois m’a challengé, et que j’ai décidé d’essayer une année complète sans alcool. Donc cette année ce sera un dry anuary — oui oui, sans le “j” :)
Je prévois même déjà, à l’issue de cette année “sans”, de dire : « Voilà, j’ai testé un an sans alcool. Résultat : je vis mieux, je suis en meilleure forme et surtout, j’ai appris que l’alcool ne m’apporte rien — bien au contraire. Je poursuis donc l’expérience. »
Je me projette déjà au 18 mai 2026, jour de mon anniversaire de sobriété : j’ouvrirai une bonne bouteille de vin, je servirai mes invités… puis je leur annoncerai que, pour moi, ce sera eau gazeuse !
Bon courage les amis, tenez bon : chaque jour est plus facile que le précédent !
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