Les cadavres ennemis s'entassent de moins en moins chez moi depuis 15 jours.

Je suis abstinent depuis peu encore une rechute, une "STAKOSE" , c'est à cause de, le plus souvent, environnement dans lequel je me trouve, famille notamment.

Mais depuis le 4 février rien, 24h après 24h, je connais cette douce mélodie de laisser son autre monstre à nourrir. Et depuis 2017 comment allez vous ? Votre témoignage est riche d'enseignement , certain oui nous sauvent la vie, votre mari et vos filles; ma femme et mes fils. L'alcool est la maladie des émotions, comme si notre vide intérieur devait être comblé d'ivresse. Que d'énergie à ne pas boire devont nous dépenser à nous éloigner de la bouteille ? Je trouve le temps long et la plupart des choses sans "saveurs", sans émotions, vides.

Je laisse alors place a la lumière du vivre et laisser vivre, du agir aisément et je trouve alors réconfort et sagesse d'acceptation de ma condition de malade alcoolique. J'ai 39 ans et bois depuis l'enfance, mon père est alcoolique et à ouvert la voix à la maladie. L'ennemi est sournois et m'agite comme d'autres psychotropes bien connu. Pour ma santé , ma vie je choisis de ne pas boire ce premier verre, je m'interdis de m’empoisonner, même pour quelques heures de plus; et des heures seront des journées puis des mois et des années, je vous souhaite d'avoir trouvé la route de l'abstinence.