Profil supprimé - 25/09/2014 à 19h01

Salut Décibelle et tout le monde,

Moi, j'ai craqué hier..Vraiment sans que je puisse me l'expliquer, car j'était bien. 3 verres. 3 de trop. Bref, pas content du tout de moi aujourd'hui... Je me rassure juste en me disant que :
1- Jamais je n'avais été abstinent si longtemps
2 - C'est à peine 1/3 de ce que je buvais tous les jours sans me poser de questions.

Enfin, le moral en a pris un coup, mais je vais m'accrocher ce soir en espérant que cet horrible sentiment de manque que j'ai ressenti lorsque j'ai arrêté il y a 10 J ne revienne pas juste à cause d'hier...

Moi aussi, j'écris en douce. Je ne peus pas parler clairement de mon souci à ma femme. Ca l'anéantirait.

Bises fraternelles

Profil supprimé - 25/09/2014 à 23h14

bonjour à tous et surtout décibelle

je te félicite de ta tenacité car oui l'alcool est dangereux dans tous les sens du terme, santé mais actes et irresponsabilités et la drogue la plus facile a se procurer. je ne consomme pas d'alcool ou si peu un verre par mois et encore! mais je vis avec un homme alcoolique et là c'est le calvaire!
son ex l'a quitté sa fille avait 6 mois et depuis c'est l'alcoolisation perpétuelle. cela fait plus de 10 ans qu'il est devenu alcoolique il a fait sa 4ème cure sans succès, malgré la prise de conscience réelle de son problème mais la tenacité est loin et la décision n'est pas déterminée!
je le connais depuis 2 ans c t un ami d'il y a 10 ans auparavant il n'était pas alcoolique mais consommait plutot des stupéfiant et j'appréciais sa personne!
un jour nous nous sommes rencontrés par hasard il sentait l'alcool et je l'ai reconnu! je l'ai fréquenté soutenu aidé et aimé! aujourd'hui je suis mal je l'aime mais je le déteste! je veux le quitter car j'ai peur de rester plantée là dans cette histoire pour rien mais je garde un infime espoir une lueur. mais je n'en peux plus!
il a beaucoup évolué en 2 ans meme si ce n'est pas fini à la fois notre histoire et celle de l'alcool. il refuse la prise en charge par les médocs qui le mette dans un état de léthargie il se sent libéré de l'alcool mais pas de la fatigue et du manque d'énergie et de volonté d'agir! le traitement sous révia est une catastrophe baclofène tout les médecins le refusent! étant suivi par un acupuncteur qui lui dit les médocs ça flingue les reins(l'énergie) et la volonté est dans l'energie du rein! alors c'est le serpent qui se mord la queue! les medocs l'alcool les stupéfiants et toute les drogues même les boissons sucrées vident l’énergie des reins et empêchent d'avoir la volonté de s'en sortir (a long terme) sans parler du risque des anxio neuro leptiques etc du risque de maladie d'alzheimer après traitement long! je travaille dans une unité Alzheimer et c'est moche cette maladie! pire que l'alcool!
alors je l'ai emmené voir une thérapeute qui fait de l'ayurvédique! et là un autre monde s'est ouvert! il dort, il n'a plus besoin de boire stresse moins se sent revivre se donne des projets des moyens! resoud des problèmes mais cela ne dure pas le traitement est long et la séance est à 50€! mais le résultat est formidable sans aucun médoc chimique que des plantes en fleur de Bach.
je partage cette expérience pour vous dire oui il y a les médecines alternatives plutôt que dépenser son argent dans la dépendance oui pour un massage oui pour un traitement différent qui coute certes mais quand on voit l'argent dépensé à la sécu pour ces traitements qui ne servent à rien et ces cures où l'on ressort abstinent mais où l'on apprend pas à gérer le stress du verre pris pour soulager ses problèmes!
j'ai réussi à lui faire prendre conscience qu'il y avait une alternative qui marche mais maintenant c'est la volonté qui doit persister et cette volonté elle est liée à l'argent!
l'alcoolique a des soucis d'argent plus de permis voiture ou moto à réparer permis suspendu plus de boulot plus de motivation! le prochain épisode a suivre! là il a annulé son rdv car plus d'argent! je ne lui paie plus rien car il ne me rembourse pas ou me voles mon argent! donc le pacte de la confiance est rompu! je suis sidérée par cette maladie monstrueuse qui détruit tout sur son passage et l'alcool et la convivialité? vivant avec un alcoolo la convivialité me fait vomir!!!
vive la vie sans alcool, sans dépendance, avec du bien etre et de la douceur, les ballades nature les activités physiques les rituels la médecine chinoise qui a une vraie réponse sur ces problèmes et la vie sans produits chimiques!
je vous souhaite à tous une bonne nuit. vous écrire m'a fait du bien me soulage et me redonne un peu d'espoir!

Profil supprimé - 26/09/2014 à 09h42

Hello Décibelle,

Je te parlais hier soir de ma sortie de piste de Mercredi. C'est déjà la deuxième en 10J!!! Ouf, j'ai réussi à ne pas repiquer dedans hier soir (moi, mon problème, c'est le soir; dans la journée je n'y pense pas). Le soir, c'est aussi le moment où il faut que je sois dispo pour mes 3 enfants et mon épouse (qui lutte depuis 2 ans contre une saloperie de maladie). Le repas, un peu d'attention pour chacun, etc... C'est merveilleux qund tu es bien et atroce quand tu te sens mal comme moi hier.

Bref, hier soir ça a été presque aussi dur qu'au tout début. J'étais hyper tendu, nerveux, irritable à mort. Incapable de jouer mon rôle à la maison. J'ai dû prendre un 1/2 Lysanxia pour commencer à me détendre, sinon, je crois que j'aurais du avoir recours à mon poison favori pour tenir le coup.... Qu'est ce que j'ai regretté les verres de la veille, car je les ai pris sans en avoir besoin. ça reste pour moi un mystère... peut-être le fameux nuage rose de Sebastien.

Cela pour dire que tu es sur un super chemin, qui force l'admiration. Bon, je reprends la course avec mon binôme....en essayant de le suivre au mieux...

A te lire...

Moderateur - 26/09/2014 à 10h25

Bonjour Gaston !

Allez courage ! Une réalcoolisation ce n'est pas une rechute. Vous ne perdez pas votre volonté de vous battre et c'est très bien.

Quel était votre état d'esprit juste avant de prendre ces 3 verres ?

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 26/09/2014 à 11h14

Bonjour Modérateur,

J'avais passé une journée difficile. Sans rentrer dans plus de détail, ma femme se bat contre la maladie depuis un peu moins de 2 ans, mais je précise que nous sommes une famille heureuse, soudée et pleine de vie. Et bien sûr, je la supporte de mon mieux dans ce combat. Mais bon, c'était une journée où elle était vraiment mal, et forcément, ça me touche; du coup, je me suis retrouvé dans un état d'esprit du genre : A quoi ça sert de ne pas boire? "Allons, un petit verre, ce sera le seul moment agréble de ma journée..."

En fait, je comprends maintenant que je pensais maîtriser mon geste, mais qu'il était dicté par mon cerveau qui me racontait des histoires. (enfin, je crois), car de plus ou moins "bonnes" raisons de boire, il y en a tous les jours.

Mon seul eclair de lucidité, c'est d'avoir su arrêter à 3 verres, ce dont je suis d'ordinaire incapable.

Je me demande si la solution ne serait pas de faire disparaitre les objets de tentation de mon foyer, ce qui empêcherait peut-être ce genre de passage à l'acte. D'autant plus que ma femme ne boit pas du tout...Qu'en pensez-vous?

Moderateur - 26/09/2014 à 12h06

Bonjour Gaston,

Oui, faire disparaître la tentation autour de soi peut être un moyen de mieux contrôler l'impulsion à boire. Notamment pour les jours où vous êtes fatigué, prêt à craquer pour un oui ou pour un non.

Mais ce que vous dites en tout cas de votre prise d'alcool d'hier montre que ce n'est pas juste "pour un oui ou pour un non" que vous avez craqué. Vous êtes humain après tout et vous aviez eu une journée difficile comme vous l'écrivez. Vous vous êtes retrouvé à un moment où vous avez éprouvé le besoin de décompresser, de relâcher la pression et peut-être de compenser les émotions que vous aviez eu. Il n'y a rien d'autre là que quelque chose de tout à fait normal !

Maintenant que vous avez identifié ce qui a créé cet instant de fragilité dans votre résolution de ne plus boire il s'agit peut-être pour vous de trouver ce qui pourrait vous permettre de décompresser dans ces moments-là sans que cela soit en ayant recours à l'alcool. Il serait d'ailleurs peut-être intéressant que les autres qui nous lisent nous délivrent leurs "trucs", les stratégies qu'ils ont pu mettre en place pour faire face à certains stress. Cela peut donner des idées. Mais au final c'est bien à vous de trouver ce qui pourrait provoquer chez vous le relâchement nécessaire dans ces situations que vous ne pouvez pas toujours absorber ou éviter.

Je vous souhaite une bonne continuation.

le modérateur.

Profil supprimé - 26/09/2014 à 14h26

Bonjour à tous,

Décibelle, j'ai été soufflée en lisant tes premiers messages. J'avais l'impression que tu parlais de moi :
"quand je reviens du travail le soir et que je retrouve mari et enfants, j'ai besoin de ce verre pour souffler, me détendre, et ensuite je ne peux plus m’arrêter".

C'est exactement ça avec en prime des soirées presque tous les WE.

J'aimerais ne plus boire du tout la semaine et réussir à contrôler ma consommation les WE. Je ne sais pas si cette "non abstinence" est possible ni si je vais y arriver. J'ai déjà fait des tentatives mais je finis toujours par replonger. Cela dit, je n'ai jamais parlé de mon problème ni de ma prise de conscience ni de mes envies de changement.

Accepter que l'on a un problème avec l'alcool est une chose. En discuter avec mon mari ou une personne proche, j'en suis encore incapable.

Je me suis donc dit que pour mettre les chances de mon côté, il fallait tout de même que j'en parle. Le fait de vous le dire me motive encore plus. Maintenant que j'ai révélé mon sombre secret, je me dois de tenir.

Par contre, je vais avoir besoin de vous...

A bientôt

Profil supprimé - 26/09/2014 à 16h24

Bonjour à Tous, et merci d'être là sur ce forum pour partager les expériences ô combien nombreuses et différentes mais qui n'ont qu'une seule vocation, resoudre les problèmes d'alcool.


Gaston, je crois en toi, Surtout ne culpabilise pas, ce serait t'entraîner dans une déroute. C'est comme ça, c'est fait et c'est pas bien grave. Il est trop tard pour te dire "si j'avais su, si j'avais fait ci ou ça ..." maintenant que tu as pris ces quelques verres, n'y pense plus mais pense uniquement à ta journée en cours et efforce toi de ne pas boire pour le reste de cette belle journée. Demain sera un autre jour et tu recommencera une autre belle journée sans alcool pour toi parceque tu en es capable. Je ce que retiens de cette situation, ce sont deux choses flagrantes ; 1 Tu n'as pris que trois verres, je t'en félicite car même moi au bout de 4 anées d'abstinence totale, je ne suis pas sûr que j'aurai pu m'arrêter à 3. C'est un signe d'une très grande volonté. 2° : cette grande honneêteté que tu as envers toi et envers nous tous sur ce forum de partager cette info. Si tu n'avais rien dit, on aurait rien su mais à un moment ou à un autre ça aurait été terrible pour toi parceque l'alcool aurait pris le dessus très vite. Bravo donc, c'est le chemin qui se trace et parfois il peut y avoir des embuches, c'est normal mais rien n'est perdu.

Je voudrais aussi revenir sur cet incident pour nous montrer à tous à quel point cet alcool peut être puissant. Il a réussi à te faire passer au delà des toutes tes fermes résolutions, tes efforts et tes progrès. Pour info au moment ou tu as pris ces verre, ce n'est plus toi qui commandait mais bel et bien cette petite cellule de ton cerveau qui réclamait de l'alcool. C'est une dépendance physyque certes mais aussi psychologique et celle là, ça bien la plus difficile à apréhender !

Une petite astuce cependant, lorsque en fin de journée tu rentres chez toi, essaie de manger quelque chose, un petit goûter, un petit sandwich ou quelque chose qui te permette d'avoir le ventre plein. Souvent quand on a pas faim, on a moins soif d'alcool. Aussi, compense un eu avec des boissons sucrées telles que le coca, schwepss ou autre car dans l'alcool il y a énormément de sucre et ton corps avait pris l'habitude. Ne lui inflige donc pas trop de restrictions en même temps. Perso c'était des combines que j'avais trouvées et qu'on avait expliqué. En même temps, j'avais aussi pris RDV avec un médecin alcoologue qui m'avait prescrit un petit traitement dans les premiers temps pour diminuer cet effet de flasch avec l'alcool. ( je crois que c'était révia mais je ne suis pas très sûr) Si tu peux ça serait peutêtre une bonne idée, c'est anonyme, gratuit et tu n'es pas obligé d'en parler autour de toi. 9a pourrait être à mon sens un bon outil de plus. Et puis fait comme tu avais commençé si bien, aère toi la tête autant que tu peux, sport ciné, footing, musique... Pense à autre chose que cet alcool et tes angoisses. Si tu es dans une salle de ciné, tu ne vas pas boire pendant au moins une heure et demi. Vas y donc dans les moments les plus difficiles !!!

Quant au fait de virer tout alcool de chez toi, il me semble que c'est une excellente idée surtout dans les premiers temps. ça te mettra une barrière de plus si tu avais des flaschs d'alcool. mais qu'il ne reste plus rien hein !!! même pas de planqué !!! ( je parle en connaissance de cause !)

Cette tentation envers l'alcool, je l'image de la façon suivante : comme un espèce de petit tiroir que l'on aurait dans notre cerveau qui reste grand ouvert quand on est consomateur dépendant et que l'on referme avec tant de mal pendant le sevrage physique parcequ'il y a un énorme ressort à l'intérieur. Dès qu'on y remêt une seule goute, on fait péter le ressort !!!

En tout cas merci à tous, car pour moi, même abstinent, j'ai besoin de me rappeler que j'ai vécu ces galères pour m'éviter d'y retourner.

Décibelle, tu dois être dans ton jardin à prendre soin de tes fleurs ??? Super idée.

Soyez forts soyez sereins et tout ira bien.

Sébastien qui vous soutient de tout son coeur !

Profil supprimé - 26/09/2014 à 16h50

Petit message pour AM

Tu viens de te rendre compte en tout cas te l'avouer que ta consomation d'alcool te posait un problème. Bienvenu ici alors. Par contre je stoppe net tes possibles espoirs de pouvoir consommer le week end et pas la semaine. C'est à mon avis strictement impossible, l'alcool te rattrapera car c'est lui qui décide si ton corps en a besoin ou non. En fait une femme elle est enceinte ou pas enceinte mais elle ne l'est pas à moitié. Pour nous les alcoolodépendants c'est pareil. Soit tu ne l'es pas et tu peux maitriser ta consomation, soit tu l'es et alors plus rien n'est possible à part l'abstinence. On ne franchi le cap de cette maladie alcoolisme que dans un seul sens. Pour ma part je suis alcoolique à vie, abstinent pour aujourd'hui.
Si tu penses que le moment est venu pour toi d'en finir avec l'alcool parcequ'il t'a trop fait souffrir, je pense que tu te sentiras bien sur ce forum. Je t'encourage à prendre ce super train de l'abstinence.

Sébastien