Audrey1904 - 22/08/2022 à 13h29

Bonjour Emma,

Je suis à J+3 pour ma part et vraiment très motivée à stopper complètement cette fois...
Depuis ma séparation il y a 2 ans, je sens vraiment que je suis sur une pente très glissante et l'arrêt total est ma seule option... Comme toi, ce n'est pas ma première tentative et je sais que si je reprends un verre je vais retomber dans l'excès.
J'ai voulu arrêter de fumer en même temps mais je préfère pour l'instant me centrer sur l'alcool qui peut vraiment tout détruire, je m'occuperai du tabac plus tard!
Comme toi, pour l'instant pas de grosse envie mais je ne buvais pas tous les jours; juste très heureuse de me sentir aussi déterminée,

Bonne journée à toi,

Audrey

Newme - 08/09/2022 à 01h49

Bonjour à toutes,

Je suis nouvelle ici et je me permets de me joindre à vous. Jai lu vos derniers messages et suis admirative devant votre combat qui est aussi le mien. J'entame mon 8e jour et je sens que chaque jour je passe à un fil de replonger. Je retrouve quasi le même schéma tous les jours : au boulot sur le coup de 16h, je capitule. Je me dis que c'est bon, ce soir je vais boire l'apéro et puis mince, j'en ai trop envie (est ce cela que l'on appelle craving ?). Et jusqu'à présent, chaque soir en rentrant, l'envie passe un peu, la perspective de passer une nouvelle soirée sobre devient attrayante et je trouve des substituts de boisson (oui, je continue à prendre l'apéro, mais sans alcool).
Ces va et viens prennent beaucoup d'énergie, occupent tellement l'esprit, je suis fatiguée et me demande combien de temps tour cela va durer avant que je ne replonge...
Je n'ai pas encore la force de me dire que je ne boirai jamais plus, je suis encore dans l'illusion qu'un jour, je pourrai consommer avec modération... Je ne suis pas du tout prête à tirer un trait définitif, cela me fait trop peur.
J'ai toujours eu un problème d'excès de consommation (j'étais fumeuse de cannabis avant et j'ai remplacé par l'alcool) mais cela s'est aggravé lors des dernières années. Je vis à l'étranger avec mon mari, très occupé en soirée, et j'ai commencé à boire quotidiennement le soir en rentrant pour échapper à l'ennui et a la solitude, je crois. Faire la cuisine emêchée ? Drôle, on laisse parler sa créativité ! Faire la lessive ou la vaisselle ivre ? Beaucoup moins barbant ! Regarder une série bourrée ? Encore plus fun ! Voici les illusions qui m'ont bercées pendant toutes ces années et qui me reviennent encore a l'esprit, comme un réflexe... On a quand même sacrement tendance à gommer tout le négatif, les discussions qui dérapent, la culpabilité quand mon mec me dis "tu as bu ?" et que je lui répond "non, je suis juste fatiguée", la gueule de bois du lendemain lorsqu'il fait de lever pour aller bosser, la honte de ne plus se rappeler de la veille, la peur de se dire que si je continue comme ça, je vais en mourir...
Bref, j'ai besoin de vous lire et de votre soutien pour continuer, un jour a la fois.
La semaine dernière j'ai eu ma première soirée entre amis, et cela n'a pas été très difficile de ne pas boire, le plus dur étant qund je suis seule chez moi et que je n'ai pas d'échappatoire...
Que faites-vous dans ce cas pour vous changer les idées et faire passer l'envie ?

Plein de courage a toutes et belle journée sobre !

Sunshine - 18/09/2022 à 22h07

Bonjour à toutes,

Nouveau J1 pour moi, je dis « nouveau » car la plupart d’entre nous sont passées par là bien des fois..: on a plusieurs jour 1
J’ai pris la décision d’arrêter mercredi 14/09 et samedi 17/09 j’ai craqué, encore. C’est comme si mon cerveau était possédé et celle que j’appelle « ma jumelle maléfique » prend le dessus. L’envie est tellement forte, incontrôlable.
Comment vous arrivez à gérer ces craving? Au bout de 3 ou 4 jours je suis à bout de nerfs. Et pourtant je veux tellement me libérer de cette addiction qui me pourrit la vie…
Bon courage à toutes, ça fait tellement de bien de lire vos parcours.

Rk - 03/10/2022 à 00h28

Bonsoir,

Je ne suis qu'un être humain qui ne comprends pas ce besoin de sexualisation de la souffrance.
L'alcoolisme n'a pas de sexe, il (iel?) ne fait aucune différence entre un vagin, un pénis, les deux, autres, ou rien.... Les causes sont multiples mais en aucun cas dépendantes d'un organe génital, d'une identité, d'un questionnement, d'une certitude... Vraiment ce thread m'échappe.

Sans offense, toutes mes pensées aux victimes de ce fléau... Un jour peut-être nous en sortirons...

Scce - 07/10/2022 à 11h20

Bonjour à vous,

Je suis nouvelle ici. Pour faire bref, j’ai toujours eu un rapport à excès avec l’alcool. Alors, il y a des fois où tout se passe on va dire bien, j’ai plutôt l’alcool festif. Mais alors les fois où ça dérape, je vrille vraiment. Je fais n’importe quoi, je peux insulter des gens, chuter, crier, perdre des affaires, avoir vraiment un comportement de déchet ambulant. Autant vous dire que le lendemain de ces soirées-là, un sentiment de honte et de culpabilité m’envahit et persiste pendant plusieurs jours voire semaines.

Je suis venue sur ce forum, car je vis actuellement des mois difficiles suite à la fin d’une relation très toxique. Or je me rends bien compte que j’ai l’alcool mauvais/triste (et le comportement déplorable qui va avec) quand psychologiquement ça ne va pas. Récemment j’ai vu d’anciens amis qui m’avaient mis de côté à cause de ma relation. J’étais très stressée et effrayée à l’idée de les retrouver plus d’un an après et avait peur d’être jugée. Donc bien évidemment, j’ai bu plus que de raison et ai fini dans un état lamentable (le peu que l’on m’a raconté m’a suffi). Cela m a fait un électrochoc de m'"afficher" comme cela. D'autant plus qu ils se sont empressés de le raconter à tout le monde dont mon ex.

Je souhaite réellement ne plus avoir à revivre cette honte et vais donc éviter tout ce qui est soirées, apéros. J’ai besoin de faire une coupure sociale au niveau alcool. J’ai mis quelques amis dans la confidence car j’ai peur de m’isoler complètement. Je compte ce soir jeter, tous les alcools que j’ai en réserve. Que pensez-vous de ces décisions ?

Aussi, psychologiquement, c’est très dur car j’ai honte de ce que j’ai pu faire sous alcool et je n’ose plus croiser les gens que j’ai vu quand j’étais dans cet état-là. J’ai extrêmement honte. Avez-vous des conseils pour apprendre à accepter ses erreurs et ne pas les ruminer à vie ?

Merci à ceux et celles qui m’auront lu et par avance pour vos retours.

Profil supprimé - 22/10/2022 à 00h19

Bonjour,

Moi aussi je viens de me rendre à l'évidence : je suis alcoolique.
Hélas mon mari boit aussi et fume des joints le soir (pas moi) mais hors de ma présence dans son bureau. Il ne m'aide pas.

Alors c'est vite fait.
A midi : je te sers un verre chérie? J'ai parfois le courage de dire non, mais si j'e dis oui, le deuxième suit.
Le soir c'est l'heure de l'apéro. C'est tentant quand on cuisine de se servir un petit verre de vin ... suivi de celui qui accompagne le dîner, suivi de celui devant la télé ...
J'ai des obligations extérieures, souvent terminées par "le moment convivial" ...
Et comme vous le dites, il y a les amis, les anniversaires, les barbecues, les fêtes ... toutes ces excuses qu'on trouve pour se servir un p'tit verre.

Depuis quelques temps, je me rends compte que j'ai la bouche pâteuse, la bouche sèche et que j'ai tendance à prendre du poids.
Je vous ai lus, j'ai compris : je ne suis pas seule, d'autres ont ce même problème et cherchent à s'en sortir. Pourquoi pas moi?

Il est tard Demain jour J 1ère journée de prise en main et de refus.
A bientôt

Elfe - 10/11/2022 à 21h41

Bonjour
J'ai rejoins le forum hier et je me reconnais dans tous ces témoignages.
Voilà 4 jours que je ne bois pas mais je pose la question si je vais tenir ou pas.
Stressée et émotive, je trouve toujours des prétextes pour boire.
Même quand je cuisine, je finis les bouteilles
Le week end dernier, j'ai touchée le fond et mes enfants m'en veulent car voilà 10 ans que je bois et ils en ont assez.
J'ai gâché le week end dernier car j'ai bu tous le week end; j'avais invité un ami de mon fils et j'etais ivre quand mon fils est arrivé alors que j'avais cuisiné (un bourguignon mais j'ai bu presque tous le vin que je voulais mettre dans le plat soit presque 2 bouteilles) et maintenant je m'en veux énormément.
J'ai du mal à supporter le regard des autres car j'ai toujours le sentiment qu'ils devinent mon alcoolisme.
Ma séparation avec mon mari est lié à mon alcoolisme et le fait de me retrouver seule a fait augmenter ma consommation.
Je souhaite retrouver de la sérénité et de l'énergie.
Mon médecin m'avait prescrit du Seresta, il y a quelques mois et cela m'aide pour cette période de sevrage.
Ces échanges sur ce forum me font comprendre que je ne suis pas la seule dans ce cas et pouvoir échanger me soulage, vos lectures également.
Il faut se dire que c'est un nouveau départ et que nous allons commencer une nouvelle vie afin d'ôter notre honte et notre culpabilité.
J'espère à toutes que nous serons fortes pour nous en sortir; restons motivées.
La respiration m'aide aussi durant cette période pour m'apaiser et éviter de ressasser tous ce que j'ai pu faire en étant dans un état alcoolisé.
bon courage à toutes

En espérant vous lire très vite

271612 - 14/11/2022 à 10h01

Bonjour Elfe,

Il faut poursuivre tes efforts ne te démonte pas chaque jour est un combat de la vie loin de ce poison tu seras encore plus heureuse quand tu auras passé un cap. Je t'explique je suis sobre depuis 1 an et 15 jours et franchement cela a été une épreuve mais chaque fois que je voulais boire je repensais à mes enfants et mon mari ce qui m' a permit de me relever. C'est bon de ne pas être à l'ouest quand mes enfants viennent avec des ami(e)s et aussi de les aider pour leurs devoirs j'ai vraiment le sentiment d'éxisté vivre. Les avantages sont nombreux sans ce poison, car depuis que je ne bois plus j'ai retrouvé ma silhouette de mes 20 ans j'ai 53 ans je fais 1.65 et je pèse 53 kgs je suis bien dans ma peau et je vie tout simplement. Je suis consciente que cela doit être dure pour toi car ta séparation ne t'aide pas mais ne trouve pas de pretexte car tu en trouveras tout le temps pour boire c'est une chose que tu tiens dans les tripes mais tu peux être plus forte si tu t'en donnes les moyens. Vie , sort inscrit toi dans des associations, intéresse toi à tes enfants et quand tu as envies de boire relis tes messages tu es sur la bonne voie j'en suis certaine tu vas réussir. Bon courage te donne de tes nouvelles.
Sabine

hal - 14/11/2022 à 19h45

Bonjour Mesdames Bonjour Elfe.

Cela me fait beaucoup de bien de vous lire je me retrouve en vous et me sens moins seul dans ma souffrance. J'ai 34 ans et suis maman de deux enfants une fille de 8 ans et un bébé de 4 mois. J'ai pu arrêter de consommer durant ma grossesse je pe sais que l'alcool était derrière moi mais une fois l'accouchement passé l'alcool est revenu il est rentré rerentré tellement vite ..... je tente chaque semaine de vivre sans mais au bout du 3 ou 4 jours je craque et je bois cette bouteille de vin. Et quand c'est le week-end plus plus. Je n'arrive pas à consommer le premier verre et la porte pour finir deux bouteilles. Je grossis jai des angoisses des regrets je veux m'en sortir je ne veux plus boir .Mon conjoint est avec moi il veut m'aider et croit en moi alors aujourdui j +1. J'espère que nous pourrons discuter et se soutenir. Belle soire à vous toutes