Profil supprimé - 30/10/2019 à 15h46

Merci Salmiot 1 et Zozo94 pour vos messages !

Salmiot, je sais que tu as raison concernant l'abstinence totale mais je n'arrive pas à la concevoir pour le moment. En revanche, essayer de ne pas boire certains jours au début ça je pense que c'est bien.

Je vais mieux depuis mon dernier message. Il faut dire que mon copain est revenu de mission et que je ne suis plus seule. J'ai également repris le sport et cela m'aide.

Concernant les angoisses avant le sommeil, je vais me remettre à la valériane. C'est une plante, tout ce qu'il y a de plus naturel et en infusion elle agit sur la détente et la relaxation. Bref, voilà mes petits trucs pour le moment.

Concernant ta question Zozo94, oui, j'ai déjà été suivie par un psychiatre qui m'avait prescrit du Revia mais cela n'avait pas fonctionné. La sophrologie en revanche m'avait aidée à gérer mes émotions et mes angoisses, à reprendre confiance en moi.

Actuellement, je vis en Afrique et il est difficile pour moi de trouver le soutien et/ou l'aide nécessaire. C'est aussi la raison pour laquelle ce forum m'est précieux.

J'espère que tu vas toujours aussi bien, en tout cas tu peux être fière de toi !

Belle journée à vous

Profil supprimé - 31/10/2019 à 07h24

Bonjour à tous

J'ai lue bcp de posts.
Je ne me suis pas réellement retrouvée.
Je cherche des réponses sur ma façon de consommer de l'alcool.
Je suis sûre d'être alcoolique.
J'ai eu un passage de 2 mois non stop avc l'alcool jusqu'à ce que je demande mon 'hospitalisation. Environ 3 semaines.
Je suis sortie heureuse. Je pensais ne pas vraiment avoir de problème.
Pendant mon séjour, j'ai rencontré une femme avc qui je suis devenue amie. Ayant des droits de sorties. Nous allions boire 2 verres tous les après midi. Mais je me pensais normale.
Donc à ma sortie,, je suis bien retombée. Environ 3 semaines.
J'ai refait appel à l'hospitalisation. La 1 mois et demi avc 2 rechutes qui ont de suites étaient décelées par le personnel soignant et tant mieux.
À ma sortie. Le fait de me retrouver seule.. Sans vraiment de repaires. Jai recommancé.. Un matin je me suis levée et declic seule. Jai dit stop.
Pr ma petite fille de 6 ans surtout que je ne voyais plus.
Jai repris ma relation avc elle.
Il sest passé environ 3 mois ou jai recherchais du travail. Ca cest fait. Je commence la semaine prochaine par un stage de 5 jrs etant commerciale.
Le hic cest que jai rechuté de manieres progressive cette fois.
Au depart. Ne reconnaissans tjrs pas réellement mon probleme. Je buvais uniquement le we par exemple le samedi et 3 verres de vin accompagné dun ami.
Puis il y a environ 3 semaines. Jai repris de manière plus reguliere.
Depuis hier jai dit de nouveau stop. Alors je viens ici pr partager. Pr aussi avoir de l'aide ds ce vide quest la vie sans alcool.
Je veux vraiment y arriver. Je sais et je pense que la cest 0 alcool pr moi sinon jaurai de nouveau une defaillance.
Jai commencé à boire pr oublier la tristesse et limite dormir.
Ce parcours a débuté il y a 8 mois.
Je me suis retrouvée devant une bouteile et la solution etait la. 2 mois de coma total ou je me cachais. Je me suis enfermée et ouvrais les yeux uniquement pr ma grande de 20 ans qui etait à la fac à cette periode.
En fait l'année derniere jai cumulé 1 décès. Un divorce. La perte de ma maison. Mes 2 grandes filles se sont éloignées de moi.
Je suis tres seule ds la region ou j'habite puisque jy suis depuis la rencontre de mon mari etant divorcé.. Je n'ai plus vraiment dattache sauf ma fille de 6 ans.
Mes 2 filles sont prit leur independance dans notre ancienne region.
Voila la solitude est très dure. Rien que de l'écrire. Les larmes montent
Jespere trouver de laide pr ne plus plonger et etre enfin moi.
Car quand je bois, je détruis tout..javais rencontré quelqu'un quz jai fait fuire peut être volontairement car depuis mon divorce, je nai plus du tout confiance en moi alors que physiquement je ne me plains pas.
Je pense que l'alcool et les sentiments sont mes problemes.
Merci de m'avoir lu.
Bonne journée
J1.

Zozo94 - 31/10/2019 à 11h10

Bonjour à tous,

Heliogab, merci encore pour tes encouragements, j'espère que tu vas bien et que tu as réussi ton objectif. Tiens nous au courant, et tiens bon. Je suis sûre que tu peux trouver la force d'arrêter, peu importe le temps que ça prendra l'important c'est d'en avoir envie et d'essayer. Dis toi que le plus difficile c'est de commencer, peut être les deux premières semaines. Ensuite, tu verras très vite les effets positifs de a vie sans alcool sur ta santé et ton moral.
Pour ma part c'est parfois compliqué moralement, mais je me dis que c'est bon pour ma santé. Je me dis que c'est précieux et que ça serait dommage de la gâcher à cause de la consommation excessive. C'est comme ça que ma volonté reviens.
En plus, si tu fais du sport, dis toi que l'absence d'alcool ne peut être que bénéfique pour ton bien être et tes performances, et sur ta manière d'apprécier ton activité physique. Tu fais quoi comme sport ?

J1, ton message m'a beaucoup touchée. Tu semble un peu perdue sur le fait de savoir si ta consommation relève d'une véritable dépendance à l'alcool, d'un alcoolisme quoi. Déjà, si tu te pose cette question et que tu trouves que la vie sans alcool est un vide, que tu ne maitrise plus tes envies de consommer et que l'alcool s'impose à toi à certains moments, c'est qu'il y a déjà une dépendance.
Tu n'es pas seule, comme tu l'as vu il y a beaucoup de personnes ici, de tous les âges et de toutes les situations qui sont concernées par cette dépendance, chacune à leur manière. Et comme beaucoup de personnes, tu es capable toi aussi de trouver la force d'arrêter si c'est ce que tu désires, si tu as choisi de dire stop. Ce n'est pas facile, mais crois moi tu peux y arriver.

Mon papa s'est retrouvé dans ta situation à un moment de sa vie. Il est alcoolique, abstinent depuis plus de 10 ans maintenant. Avant son abstinence, il a consommé pendant de nombreuses années, a enchainé les traitements, les cures, les hôpitaux. Jusqu'à mes 13-14 ans, c'est comme ça que je l'ai connu : soit dormant toute la journée, soit ne rentrant pas à la maison le soir. Comme mes parents sont divorcé depuis mes 7 ans, lorsque j'allais chez lui le WE, c'était soit il était bien et ça se passait bien, soit il dormait toute la journée (j'ai eu de la chance car il trouvait la force ces week-end de ne pas être ivre).
Sauf qu'à un moment, je ne l'ai pas revu pendant plusieurs mois. J'imagine qu'il devait être très seul, se sentir isolé, un peu comme toi. Et peut être qu'il s'est aussi dit qu'il était en train de "perdre" sa fille. Je ne sais pas ce qu'il faisait pendant cette période, où il était. Mais il devait se dire comme toi que sa fille s'éloignait de lui. J'étais fâchée après lui, je crois qu'à un moment j'ai même eu peur de lui, et surtout peur pour lui. En plus avec l'adolescence les ressentiments sont décuplés. Lorsque je l'ai revu, il était différent. Et j'ai compris qu'il ne buvait plus. Et crois moi, ce n'était vraiment pas gagné. Je n'aurais jamais pensé qu'il avait cette volonté.
Aujourd'hui, il a peut être rechuté à certains moments car nous sommes humains et nous pouvons dévier de nos objectifs à certains moments. Mais c'est un homme sage, qui a rajeuni, qui est heureux de vivre et des choses simples, souriant, drôle, un mari gentil (car il s'est remarié) et un père qui a gagné ma confiance à 100 %. C'est ce qui se passera avec tes filles lorsque tu écarteras l'alcool de ta vie et que tu le combleras avec d'autres choses bien plus enrichissantes et bénéfiques pour toi. L'alcool n'est pas le plus fort, le plus important. Pour beaucoup, l'alcool c'est la mort. Alors il faut te battre pour la vie et investir dedans. Je suis sûre que c'est ce que s'est dit mon papa et c'est ce que tu peux aussi te dire. Tu seras la plus grande fierté de tes enfants, je parle en connaissance de cause. Car je sais, étant concernée moi aussi par la dépendance, à quel point c'est difficile. Si tes filles le réalisent, alors elle se diront qu'elle ont une mère en or, une mère forte et belle qui pense à elles. Et comme tu dis, tu seras enfin "toi" !

Je suis désolée pour la longueur de ce message, mais j'ai été touchée par ta détresse. Si cela a pu te motiver et te donner de l'espoir, c'est encore mieux. C'est aussi une manière de rendre hommage à toutes les personnes très nombreuses qui ont trouvé cette force d'arrêter l'alcool. Pour moi ce sont des héros du quotidien qui ont su se battre contre elles-mêmes et j'ai moi aussi décidé de suivre ce chemin.

Je vous souhaite une très bonne journée et courage à toutes.

Profil supprimé - 31/10/2019 à 12h46

Bonjour les amies,
Moi aussi je suis très touchée par ton message, Vide ou J1 (c'est peut-être le compte des jours de ta renaissance... qui ne pourra qu'augmenter.). Tu n'es pas seule, nous sommes beaucoup dans ton cas et c'est plus dur, je crois, pour les femmes que pour les autres.
Zozo94, ton message est magnifique et fait chaud au cœur.
Bon courage Héliogab. Le plaisir que tu auras à te réveiller fraîche et dynamique après un jour sans alcool te motivera peu à peu, j'en suis sûre.
Restons courageuse ensemble
Anneuf55 (une vieille de 64 ans consciente de ses problèmes avec notre ennemi commun: il m'a gâché 30 ans de ma vie, vous êtes plus jeunes, profitez-en!!!)

Profil supprimé - 31/10/2019 à 12h58

Bjr zozo94

Merci pr votre reponse.
Et oui je sais moi aussi ce que l'alcool peut produire comme mefait sur des enfants.
Ma mere étant depuis le plus loin que je me souvienne alcoolique au point que ns sommes 5 enfants et 5 enfants qui ne la voit plus.
J'ai eu longtemps peur de l'alcool à cause de ca et je navais jamais eu de souci avant ma periode noire.
Au contraire, je pouvais rester des mois sans boire un verre et boire un verre pr une occasion sans culpabilisé.
Maintenant je sais que je suis alcoolique.
Je sais aussi que je dois etre forte pr mes filles.
J'ai pris un rdv avec le csapa de ma ville. Rdv ds un mois car je suis en formation pdt 4 semaines très loin de chez moi.
Je veux tenir sans aide de médicaments
Je vais lutter jusqu'à mon rdv et me mettre ds le travail.
Je veux realiser mes reves pr mes puces et j'en ai bcp.
Je pense que ce moment de depression intense va passer avec l'abstinence.
Votre histoire est terrible et oui cest beau de voir votre papa comme un heros.
Je me permet. Avez vs eu le meme problème ou vs connaissez ce probleme par le biai de votre enfance.?
Merci

Profil supprimé - 31/10/2019 à 13h50

Anneuf59

Bjr et merci pr votre soutien.
J1 est effectivement mon compte meme j2.
Il faut un debut.
30 ans. Franchement je n'imagine meme pas ce que cela a pu faire ds ta vie.
Moi presque 9mois et jai tout perdu.
J'espère que mes grandes filles car jen ai 2.reviendront vers moi et durablement pas par episode.
Merci

Profil supprimé - 31/10/2019 à 19h44

Salut mon amie,
Je t'envoie tout le courage que je peux. J'ai passé 30 ans victime de l'alcool, mais en essayant de m'en sortir, avec de petites ruses de survie, jour après jour... Cela a marché parfois, parfois pas.
Je n'ai pas d'enfants donc pas de dégâts collatéraux.
Va voir un toubib, un vrai, et si celui que tu vois ne comprend pas, prends-en un autre... Tu finiras par tomber sur le bon.
Tu n'es pas coupable, mais malade... Mais si tu en as le courage, tu peux te faire soigner... Et tu verras comme c'est bon de revivre...
Je t'embrasse
Anneuf55

Profil supprimé - 01/11/2019 à 09h41

Bjr à tous

Je suis à pon jour j2 completement.
L'alcool est une drogue dure. Elle t'enlève tes doutes, tes angoisses, tes phobies. Te donne l'impression que tu es une gagnante.
Des que tu lenleves de ta vie. Elle te laisse seule avec les mêmes problèmes même pire.
Je lutte et j'y arriverai. Chaque jour est une victoire.
Je vs soihaite tous de resussir.
Bonne journée

Zozo94 - 04/11/2019 à 13h05

Bonjour tout le monde,

J'espère que tout se déroule bien pour vous. Anneuf55, merci pour tes encouragements. Es-tu abstinente désormais, lorsque tu évoques tes 30 ans de dépendance ? Je te souhaite bon courage moi aussi.

Vide, j'espère que ça se passe bien pour toi. Pour répondre à ta question, oui je suis dépendante de l'alcool. J'ai eu la chance de le réaliser assez tôt, même si j'avais déjà franchi un certain cap et que j'ai passé déjà quelques années à consommer de manière excessive régulièrement (avec quelques périodes d'abstinence et un suivi chez un addictologue pendant plusieurs mois).
Je comprends ce que tu ressens par rapport à ta mère car c'est exactement la même peur que j'ai eu pour moi par rapport à l'expérience de mon père. Mon pire cauchemars a été (et peut être toujours) de finir dans le même état où il a pu être pendant les années les plus sombres de sa vie à cause de l'alcool. J'étais jeune à ce moment, mais j'ai pu réaliser, et voir à quel point ça l'avait détruit.
Malheureusement avoir un père alcoolique ne m'a pas empêché ni de faire des soirées alcoolisées dès mes 16 ans, ni de consommer, ni de consommer excessivement et au point de perdre le contrôle de ma consommation au fil des années. Alors lorsque j'ai réalisé mon addiction, en plus de ça j'avais cette frayeur de "finir comme lui". Aujourd'hui je prends ça avec plus de recul. Nous sommes tous différents et lui n'a certainement pas eu l'opportunité de se rendre compte assez tôt de ce problème. Ce n'était pas la même époque.

Aujourd'hui je suis dans mon 24ème jour d'abstinence. J'ai rdv avec un addictologue le 14. J'ai décidé de reprendre un suivi pour m'aider dans cette démarche.

Bon courage à toutes et très bonne semaine