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Par Alcool Info Service

426 réponses


Profil supprimé - 04/04/2019 à 16h32

Bonjour Anneuf55,

Quel bonheur de te lire et d'apprendre que tu as osé pousser la porte des AA et que l'accueil fut chaleureux comme je te l'avais laissé entendre . Pour une première , c'est normal que l'on ait parlé beaucoup d'alcool mais sache que chez AA nous avons un programme de rétablissement dont on a peut-être parlé de la Première Etape , la plus importante à mes yeux . Chez AA on parle de tout , des émotions, de se méfier des occasions de boire , de la colère et du ressentiment à éviter et d'un tas d'autres sujets plus intéressants les uns que les autres .
Je n'ai jamais fait qu'une réunion par semaine et c'était le lundi à 20 heures; pour moi le lundi était sacré , il me le fallait ; mes chefs et mes collègues l'ont bien compris et me mettaient soit en congé, soit de service du matin afin que je puisse m'y rendre . De temps en temps je faisais une réunion dans un autre groupe vu qu'où j'habite , à Liège, il y a d'autres groupes . J'ai pris de l'âge et ne fais plus de réunion mais suis sur un forum AA dont tu trouveras les coordonnées si tu cherches un peu sur ce forum . Je suis passé de l'ombre à la lumière et je t'en souhaite tout autant .Comme il te l'a été suggéré , ne prends pas le premier verre pour rien ni personne, fais bien ton abstinence pour toi et ne te trouve plus d'excuse pour reprendre le premier verre qui, comme tu l'as constaté, entraîne les autres à sa suite . Bien sûr , même abstinent , la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille mais sachant que l'alcool ne fait qu'aggraver les problèmes , mieux vaut ne plus y toucher . Ensemble, c'est possible , tu pourras le constater par toi-même.
J'espère que tu as reçu ou que tu t'e procurée le "Vivre sans alcool " ???

Bonne continuation, ne perds jamais l'espoir et si un jour , tu reprenais un verre , ne laisse pas tomber les bras et remonte en selle directement . Peut-être aussi as-tu déjà sympathisé avec l'un(e) ou l'autre et as-tu reçu quelque numéros de téléphone, Le téléphone fait partie des outils que j'ai beaucoup utilisés. N'hésite jamais à appeler .
Ce sera toujours pour moi un plaisir de te lire , bonne route à toi .

salmiot1

Profil supprimé - 05/04/2019 à 07h41

Bonjour Anneuf55 et Salmiot !
Bravo d'avoir poussé la porte ! C'est le plus difficile (en tous cas pour moi)... moi aussi je ne fais généralement qu'une réunion par semaine, mais si tu es à Paris, va en voir plusieurs... chacune a son "ambiance" propre et entendre un maximum de partages permet de s'identifier... moi grâce aux AA je suis abstinente depuis presque 8 mois... il faut prendre, ds les réunions, ce qui te convient et laisser le reste... tu entendras des amis qui disent qu'il faut faire une réunion par jour pendant les 3 premiers mois : 90 jours, 90 réunions... pas tjrs possible... moi au début j'étais en arrêt de travail, alors j'en faisais 4 par jour...
Je n'ai pas posé le verre tout de suite... j'ai eu 2 ou 3 petites rechutes avant d'admettre que j'avais perdu le contrôle de ma vie et que j'étais impuissante devant l'alcool.. alors, j'ai posé le verre, pour 24h... et ça fait presque 8 mois...
Bonne route avec les Aa...

Profil supprimé - 05/04/2019 à 11h45

Merci à toutes les deux. En sortant des AA, j'étais comme réchauffée par la présence bienveillante des autres. Mais je n'ai pas encore acquis la sobriété. Je pense qu'il faut un peu de temps. J'ai lu le grand livre Vivre sans alcool sur internet. Je vais l'imprimer. Et je vais me mettre à la recherche d'un forum AA par internet, pour les jours où je ne pourrai pas aller en réunion. Allez, bonne route, et souhaitez-m'en autant
Anneuf55

Profil supprimé - 05/04/2019 à 12h55

Bonjour à toutes,

Je me décide enfin à venir participer à un forum et ce, afin de mettre toutes les chances de mon côté pour y arriver et aussi contribuer à aider des personnes dans ce forum.

J'ai 35 ans et je vis seule. J'ai un rapport étrange avec l'alcool. Je m'explique : je n'aime pas boire en société, je bois assez peu quand je sors, parfois je passe même la soirée en buvant des softs. J'aime boire quand je suis seule : cela me procure une sensation de bien-être, que le temps s'arrête.

J'ai peu d'alcool chez moi (en fait je n'en ai jamais), alors quand je bois j'achète une bouteille de vin et je bois 2/3 verres par soir, tous les soirs.
Voilà le problème : si certains penseront que c'est peu, moi je trouve cela problématique car ces 2/3 verres m'enivrent et après je dors mal, je me réveille, j'ai mal à la tête, et surtout je CULPABILISE le lendemain en me disant de ne plus recommencer.
Je sais que j'ai un problème puisque malgré le mal que cela me procure je continue. Donc c'est une addiction.
Je fais ça depuis déjà environ 7 ans, au début je ne me questionnait pas car je pouvais passer des soirées sans boire et je me disais que je pouvais arrêter quand je voulais. En réaliser il est temps pour moi d'arrêter cela. Cette mauvaise habitude a des répercussions sur ma vie (difficultés de concentration, mémoire, déprime le lendemain).
J'ai rencontré quelqu'un il y a 4 mois et je ne lui en ai pas parlé (honte). Je veux arrêter car je veux m'engager sérieusement avec cette personne et il mérite d'avoir quelqu'un qui règle ses problèmes d'addiction.
J'ai pris un RDV avec un psychiatre spécaliste des addictions, j'ai RDV dans 11 jours... d'ici là, j'aimerai voir des conseils pour initier quelque chose, ce forum est un bon début happy Avez vous des recommandations? Je vous remercie de m'avoir lu, je vous trouve toutes très courageuses et j'apprécie cette solidarité entre nous tous.
Je vous embrasse chaleureusement.

Profil supprimé - 05/04/2019 à 18h40

Bonjour à vous !

Un plaisir de vous lire Anneuf55 et Onçinha ! Sommes au moins 3 AA sur ce forum et ce serait un plaisir pour moi de vous accueillir également sur un forum AA ouvert tous les jours 24 h sur 24 .
Il est tout à fait possible de se trouver sur plusieurs forums car il y a toujours quelque chose à apprendre sur chacun d'eux pour consolider son abstinence .

Bienvenue Timetostop ! Super pseudo! Oui il est temps d'arrêter car l'alcoolisme est une maladie progressive et la pente est de plus en plus savonneuse . Dès lors autant stopper la progression de la maladie en s'abstenant complètement de tout alcool. Il est suggéré chez AA de ne plus consommer la moindre goutte d'alcool un jour à la fois . Ce n'est pas toujours la quantité qui compte , c'est plutôt l'état psychologique dans lequel on se trouve après avoir consommé de l'alcool . Tu trouveras certainement sur ce forum le questionnaire qui aide à déterminer si tu es alcoolique ou pas .

[b]Voici le questionnaire officiel A.A. pour aider à déterminer si oui ou non nous sommes alcooliques, au cas où nous en douterions encore .

Les A.A. sont-ils pour vous ?
1 – Avez-vous déjà résolu d’arrêter de boire pendant une semaine ou deux, sans pouvoir tenir plus que quelques jours ?
2 – Aimeriez-vous que les gens se mêlent de leurs affaires concernant votre façon de boire – qu’ils cessent de vous dire quoi faire ?
3 – Avez-vous déjà changé de sorte de boisson dans l’espoir d’éviter de vous enivrer ?
4 – Vous est-il arrivé au cours de la dernière année de devoir prendre un verre le matin pour vous lever ?
5 – Enviez-vous les gens qui peuvent boire sans s’occasionner d’embêtements ?
6 – Avez-vous eu des problèmes reliés à l’alcool au cours de la dernière année ?
7 – Votre façon de boire a-t-elle causé des problèmes à la maison ?
8 – Vous arrive-t-il, lors d’une soirée, d’essayer d’obtenir des consommations supplémentaires parce qu’on ne vous en donne pas suffisamment ?
9 – Vous dites-vous que vous pouvez cesser de boire n’importe quand, même si vous continuez à vous enivrer malgré vous ?
10 – Avez-vous manqué des journées de travail ou d’école à cause de l’alcool ?
11 – Avez-vous des trous de mémoire ?
12 – Avez-vous déjà eu l’impression que la vie serait plus belle si vous ne buviez pas ?
Si vous avez répondu OUI quatre fois ou plus, vous avez probablement un problème d’alcool.
Qu’est-ce qui nous permet de dire cela ? Simplement le fait que des milliers de membres AA le répètent depuis plusieurs années. Ils ont découvert la vérité sur eux mêmes – et de pénible façon.
Mais, encore une fois, vous seul pouvez décider si les AA sont pour vous. Tâchez d’avoir un esprit ouvert à cet égard.

Si la réponse est OUI, nous serons heureux de vous montrer comment nous avons réussi à ne plus boire.

Les AA ne vous promettent pas de résoudre vos problèmes. Mais nous pouvons vous montrer comment nous apprenons à vivre sans alcool « une journée à la fois » Nous nous tenons loin du « premier verre » : s’il n’y en a pas de premier, il ne peut y en avoir un dixième. Une fois libérés de l’alcool, nous avons constaté que la vie devenait beaucoup plus facile à maîtriser.[/b]

Je t'encourage à consulter un spécialiste en addiction car en ce faisant tu mets une autre corde à ton arc .

Vis bien un jour à la fois sans alcool et considère ton arrêt d'alcool non comme une privation mais bien comme une libération

Bonne route à toutes ainsi qu'à celles et ceux qui nous liront

salmiot1

Profil supprimé - 05/04/2019 à 19h58

Bonsoir mesdames,

C'est les yeux bouffis et le coeur lourd que je me décide enfin de passer le pas, et ne serait-ce que d'admettre un minimum ma dépendance à l'alcool. Pourquoi aujourd'hui? Car suite à une dispute, ma moitié (avec qui je partage ma vie depuis cinq ans) en est venu au fait que mon alcoolisme ne pouvait plus durer. Qu'il fallait que je me fasse aider quitte à me poser un ultimatum (moi me faisant aider par une aide professionnelle, ou lui qui s'en va.)

La peur au ventre, honteuse et sans dessus dessous me voilà.

Je suis une jeune femme de vingt quatre ans, aux lourds bagages. Abusée très jeune par un membre de ma famille proche, je suis une victime de viols qui ont duré de mes huit à mes quatorze ans. Le secret à tenu pendant des années , j'étais seule, intimidée et meurtrie. J'ai perdu nombre de bons amis à certains âges, parfois bien trop jeune pour apprendre à faire un deuil mais n'ayant aucun autre choix que de devoir apprendre à dire aurevoir. Comme beaucoup de monde j'ai été trahie par des proches, intimidée à l'école car toujours la nouvelle, toujours à déménager sans avoir groupes d'amis ni réelles attaches.

J'ai commencé la douce spirale de l'auto destruction par la mutilation à mon entrée en sixième. Me couper était la seule façon que j'avais de m'assurer que j'étais bien vivante, que je pouvais encore ressentir quelque chose. J'ai continué pendant des années, puis je me suis mise à fumer du cannabis deux ans plus tard et j'ai arrêté la mutilation quotidienne quasiment en même temps. La personne ayant abusé de moi est décédée à mes seize ans, je pensais alors que la vie allait enfin pouvoir commencer. J'avais en quelque sorte pansé mes blessures, et j'essayais tant bien que mal de me reconstruire. Petit à petit, seule, dans le secret le plus total pour enfin me confier la même année que son décès pour la première fois à une amie proche de l'époque. Le premier processus de guérison était enfin en route. Que je croyais. La mort de mon grand-père signifiait l'arrêt de toute violence, et je pensais que cela allait être suffisant. Il m'a fallu des années avant qu'un homme ne puisse me retoucher, et des années avant que je ne puisse me réapproprier mon corps et que je puisse en parler librement avec mes amis ou connaissances sur des forums dédiés aux victimes.

Cela me fait peur de le dire, mais cela va faire deux ans maintenant que je bois quotidiennement et à plusieurs reprises. Ca a commencé par un verre après le travail car je travaillais à l'époque en restauration rapide et je subissais énormément de pression de par mes supérieurs. Pression à laquelle s'est ajouté du stress, de l'anxiété, des insomnies... L'an dernier mes parents ont été mis au courant de mon viol suite à une dispute avec une connaissance qui était au courant. Ils m'ont lâchement abandonné, me traitant de menteuse, m'insutlant et me retirant gentiment de leurs vie. Au jour d'aujourd'hui ils ont reprit contact, je ne l'ai ai pas revu et nous n'avons toujours pas eu de discussion à propos de ce qui fait ce que je suis.

Mon petit verre du soir me permettait de bien finir la soirée, de pouvoir être un peu plus rigolote que mon humeur massacrante et surtout de pouvoir bien dormir. Je pense que le pire dans tout ça, c'est que j'en étais consciente et j'en suis consciente à l'heure actuelle. Je savais que boire mon verre tout les soirs allait devenir une mauvaise habitude dont j'aurais énormément de mal à me débarrasser, je ne savais pas à quelle vitesse je m'en retrouverait esclave. Mon alcool de prédiléction, c'est le Whisky. Pas besoin de le boire pur pour avoir une chauffe, et avec le coca ça passe plutôt bien. J'ai bu et je bois de trois à six verres, plus ou moins dosés tout les soirs. La dose dépend de la qualité de la journée passée. J'ai bu jusqu'à m'en rendre méchamment malade, mais jamais jusqu'au coma éthylique qui m'a toujours fait énormément peur. J'ai bu jusqu'à en oublier les soirées passées et à en être incapable de me rappeler le moindre souvenir. (j'ai du coup arrêter de sortir, par peur de mauvaise rencontres) Je bois seule, le soir en attendant que mon homme ne rentre du travail puis quand il est rentré jusqu'à tomber de fatigue dans mon lit.

Je pensais que c'était une phase, que j'arriverai à dire stop avant qu'on ne me mette le stop. Et pourtant ce soir je suis seule, et je regarde ma bouteille comme je ne l'ai jamais fait avant. Je lui en veux, et surtout je m'en veux à moi. L'alcool c'est ma solution de facilité, mon repli, mon plaisir coupable. Je la regarde depuis près de deux heures avec l'envie terrible de boire, pour oublier cette dispute, pour oublier mes pleurs et mon coeur tout serré. Je tiens jusque maintenant, mais p*tain que j'en meurs d'envie.

J'ai peur, j'ai peur de pas pouvoir tout arrêter comme ça du jour au lendemain. J'ai peur d'en parler, j'ai peur du regard des autres. J'ai peur des professionnels qui ne m'ont jamais aidé et sur qui je n'ai jamais compté dans ma vie. J'ai peur de ne pas réussir, de la rechute constante. Que la vie soit fade sans alcool et que la déprime n'en soit que plus forte. Je suis clairement perdue, et pourtant bien réveillée. Je ne sais pas par où commencer alors je me suis dis qu'ici serait peut-être un début. Comme une bouteille jetée à la mer qu'est Internet.

Merci à vous, d'avoir eu le courage de poster vos témoignages j'en ai lu de nombreux. Merci à vous, qui m'avez poussé à votre manière à m'ouvrir aussi.

Profil supprimé - 14/04/2019 à 15h33

Bonjour Camy et bienvenue,
Tu es toute jeune, cela doit te donner l'envie de ne pas gâcher ta vie. Moi j'ai 63 ans et derrière moi des années et des années d'alcoolisme: je viens de connaître 5 mois) l'ultimatum dont tu parles. Mon compagnon de plus de 13 ans m'a quittée à cause de l'alcool. Donc fais gaffe, ce sont des choses qui arrivent malheureusement. Mais là, grand merci Salmiot1, j'ai joint un groupe d'AA et il est évident qu'il y a une dynamique qui s'en dégage. Je ne suis pas encore complètement sobre, mais je ne rapporte plus d'alcool à la maison, ce qui est déjà un énorme changement (auparavant j'avais l'impression angoissante d'être incomplète sans mes réserves). Je vise le zéro verre, pour le moment j'en suis à 2 bières le soir, toujours dans un lieu public (généralement un bar), ce qui m'oblige à ne pas aller jusqu'à l'ivresse. Et merveille... je crois que mon compagnon, qui a appris mon changement, est en train de revenir. Si je me trompe, ce n'est pas grave: l'important c'est déjà de retrouver la paix et la santé. Courage à toutes. Je vous embrasse
Anneuf55

Profil supprimé - 15/04/2019 à 10h29

Bonjour Anneuf,

Suis heureux d'apprendre que tu as rejoint un groupe AA et que tu y aies trouvé la chaleur humaine que tu espérais et dont tu as bien besoin pour te libérer de l'alcool qui empoisonne ta vie . C'est un excellent premier pas; n'hésite surtout pas à y retourner même si tu as encore consommé . Tous n'avons pas arrêté du jour au lendemain ; il y en a qui "patinent" plus que d'autres mais en règle générale , la persévérance paie .
J'espère que tu as pu te procurer le " Vivre sans alcool" et quelques feuillets d'information en plus de la petite carte jaune si importante à mes yeux . Conserve bien l'esprit ouvert et n'hésite pas à partager avec les uns et les autres sans la moindre honte . Tu es une malade alcoolique et non une tarée comme tu as pu te l'imaginer un certain temps .
Je ne suis pas très présent sur ce forum car assez actif sur un forum AA , de l'ombre à la lumière, que j'apprécie tout particulièrement car ouvert jour et nuit tous les jours de l'année . En cas de difficulté, il y a toujours quelqu'un qui saisit les mains qui se tendent . Mais AA ne fait pas tout , il faut y mettre du sien , c'est important . Rien ne tombe tout cuit du ciel .
Bonne continuation à toi un jour à la fois . Ne prends pas la première goutte du premier verre pour rien ni personne et fais ton abstinence pour toi ; ta vie sera bien plus agréable sans alcool

salmiot1

Profil supprimé - 02/05/2019 à 13h39

Bonjour à toutes.
Je me permet de me joindre à vous. Je suis "contente" d'avoir trouver une discussions destinée aux femmes. Si on est toujours un peu isolé dans ces problemes d'addiction j'avais le sentiment de l'être encore plus en tant que femme et de plutot voir des hommes concernés. J'ai lu un peu vos témoignages. Deja bravo à vous d'en parler et de chercher des solutions.
Pour a part j'ai commencé assez jeune de consommer. C'était dabord des fetes au lycée et a la fac dans lesquelles on s’influençait tous les uns les autres inconscients des dangers et avec des jeux qui poussent à l'ivresse. C'était drole pour nous des jeux mais je n'ai pas vu au fil des années que cela devenait de plus en plus régulier , que cela devenait un vrai probleme dans ma vie. Bref aujourhui j'ai 31 ans et je consomme trop souvent . C'est le soir, quand la nuit tombe le soucis. Autant si j'arrive à ne pas boire pendant plusieurs jours , des que je commence je ne sais plus m'arreter . Je termine ivre à chaque fois. Alors je me dis que je ne le ferai plus mais je ne sais pas pourquoi je n'arrive pas à avoir le dessus et je finis toujours pas un soir craquer acheter des packs de bieres et me rendre ivre plus que de raison. Mon mari en a marre et c est légitime car je deviens souvent désagréable et insultante dans ces états. de plus je suis maman et je me sens tres coupable et mauvaise mere de me comporter ainsi meme si ma fille dort en general quand cela arrive mais bon ...je veux changer et ne plus me detruire et risquer de la priver de sa maman. merci de m avoir lue et bon courage a toutes.

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