Par chat

Chattez avec
Alcool Info Service

Par téléphone

Alcool Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Forums pour les consommateurs Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Avis sur SELINCRO

Par Profil supprimé

286 réponses


Profil supprimé - 08/11/2020 à 08h34

Bonjour,
Je bois depuis des années le soir et beaucoup le week-end. Depuis une rupture professionnelle j’ai sombré et suis devenu très dépendant. RDV dans un CSAPA à Lyon équipe formidable! Le médecin me prescrit Selincro. Verdict: INCROYABLE.....!
Premier soir de prise: fatigué, vaseux, 3/4 verres de vin puis au lit. J’ai fait un trip toute la nuit de dingue, comme drogué sous hallucinogènes!
Les jours suivants: impatiences dans les jambes, fatigué le soir, un peu de mal de tête et le sentiment de devoir m’étirer les muscles des jambes!. Mais depuis une semaine pas un seul verre et surtout zéro envie. Dans la journée ça va très bien. Après la prise je suis un peu cotonneux, comme un peu ivre et ça passe! Par contre ma libido a pris cher!! Je recommande c’est redoutable pour stopper les envies et la dépendance!!!

Profil supprimé - 10/11/2020 à 16h38

Bonjour à tous/toutes,
Après un 1er essai de Selincro interrompu car méga stress des effets secondaires (insomnies, crampes, fourmillements) je retente l'expérience !

2ème jour ce soir et je suis en vrac : la bloblote, en larmes depuis le lever du jour après une nuit presque sans sommeil, des cauchemars ignobles, crampes, irritabilité et autres joyeusetés
Mais cette fois je veux insister !

Profil supprimé - 10/11/2020 à 18h44

Bonjour , je me lance ,,,, après des années de dépendance à l’acool, je vous faire part de mon parcours .. ce poison est arrivé insidieusement dans ma vie . Il me donnait une contenance , il était festif .... puis il est devenu réflexe avec le corps en manque dès le matin .... plusieurs cures , une psychiatre incompétente en addiction . Pour elle c’était une question de volonté ....incroyable !
Après m’être retrouvée aux urgences , j’ai accepté d’aller dans un établissement spécialisé en addiction . Le parcours est encore long mais j’ai un addictologue top , qui ne travaille pas uniquement sur le problème de l’alcool ( qui masque bcp mal être chez moi et qui l’entretient en plus ). J’ai démarré le selincro ... arrêté car vomissements à la journée , et ce matin je l’ai repris ... L’horreur malade toute la journée , grosse fatigue , picotements dans les membres mais le POSITIF , c’est que je n’ai absolument pas envie de boire ..J’ai même poussé le vice à regarder mon cubi dans le frigo et j’ai eu un haut le cœur . ! Alors tant pis malgré les effets indésirables je vais persister car je n’en peux plus de cette maladie et des dégâts qu’elle occasionne , collatéraux aussi . Merci d’avoir pris le temps de m’avoir lue .Courage , la médecine a évolué et il est possible de guérir .

Profil supprimé - 11/11/2020 à 12h19

Bonjour


j'ai 40 alcoolique et en ai vraiment marre


2ème essai pour moi avec le selincro car j'avais arrêté à cause des effets secondaires.

je réessaie en commençant par demi voir tiers même si le comprimé n'est pas sécable.

Pourriez vous me dire comment limiter ces effets indésirables qui me rendent vraiment mal et m'indiquer une durée la 1ère fois ça a duré + de 4 jours et les EI étaient vraiment violents.


Merci
courage à tous

Profil supprimé - 11/11/2020 à 18h06

Bonjour pareil 2eme essai car le 1er interrompu à cause des effets indésirables.

je retente avec des 1/2 comprimés, je me sens vaseux, fatigué, énervé, cerveaux au ralenti.


j'espère que ce médicament fonctionne et que les effets vont s'estomper.

courage à tous

Profil supprimé - 13/11/2020 à 11h12

Gui23 , je pense qu’il faut persévérer malgré les gros effets secondaires . Pour ma part ils s’estompent au fil des jours et quel bonheur d’avoir une consommation qui a diminué de moitié voire plus . Je revis . Je redeviens moi même . Je ne suis plus une loque incapable de faire quoi que ce soit . J’ai préféré accepté les effets indésirables qui au final sont bien moindres que la maladie . Je pense à tout ceux qui font de la chimio et les conséquences et toutes les conséquences du traitement .

Profil supprimé - 13/11/2020 à 17h45

Merci Patounette64,

J'apprécie ta façon de voir les choses, il va falloir combattre le mal par le mal et en effet ça va s'estomper.

Merci des encouragements

Bon week-end

alohomora55 - 14/11/2020 à 12h14

Bonjour,

Cela fait un bout de temps que je ne suis pas venue sur le forum... J'ai vu le fil sur le Selincro dans les premiers sujets, je me remets donc à écrire : j'ai essayé ce médicament il y a trois mois suite à une consultation (un peu rapide à mon sens) avec un médecin généraliste. J'ai laissé tomber au bout de deux prises, les effets secondaires étaient trop difficiles à supporter. Déréalisation, angoisses, sentiment de vide, d'être perdue, comme "hors de mon corps"... c'est assez difficile à expliquer mais c'est la sensation la plus désagréable que je n'ai jamais ressentie, je ne la souhaite à personne.

Ma consommation d'alcool continue d'être problématique, mais elle est irrégulière. Elle survient de manière compulsive en phase dépressive. Je peux passer plusieurs jours sans boire et m'en porter très bien, n'en avoir même pas envie, puis d'un coup, suite à une frustration ou une émotion trop envahissante, boire beaucoup trop et ouvrir à nouveau la porte aux angoisses, aux autres comportements destructeurs, au mépris de moi-même...

Je suis actuellement arrêtée depuis jeudi et pour une nouvelle semaine, suite à des angoisses persistantes qui m'empêchent de fonctionner au travail. Sous anxiolytiques, j'ai rendez-vous à nouveau vendredi chez le médecin en espérant qu'il accepte de me prescrire un anti-dépresseur en plus. Je ne supporte plus ces humeurs changeantes constamment. C'est ce qui m'épuise le plus.

Voilà pour les nouvelles me concernant, je vous souhaite un bon week-end.

Héloïse

Profil supprimé - 14/11/2020 à 12h37

Bonjour à tous.

Tenant à ajouter ma petite pierre à l'édifice, j'espère que cette expérience personnelle apportera du soutien à certains, du réconfort à d'autres et presente mes excuses à ceux pour qui il ne servira à rien...

Il se trouve que je n'ai jamais été contre un apéro en semaine de temps en temps et une bonne bringue entre potes le week-end.
Ici dans le sud-ouest, rien de plus normal...

Mais un accident de la vie a fait que ces apéros sont désormais devenus quotidiens.
Même si je ne bois pas une goutte d'alcool en journée, une fois rentré à la maison, un bon p'tit whisky bien mérité s'impose.
Et comme "il ne faut jamais rester sur une patte", il est suivi d'un deuxième, ... , puis d'un troisième "qui n'peut pas faire de mal", ... , etc...
Bref, j'en suis rendu à deux bouteilles par semaine. Et je parle de bouteilles d'un litre...

A cinquante balais largement passés, outre le trou dans le budget, il était temps que je m'occupe de celui causé à mon cerveau et aux autres dommages collatéraux sur d'autres organes de mon corps.

Après avoir bien étudié mon cas, un médecin m'a proposé d'essayer le Selincro.
Bien briefé sur ses possibles effets indésirables, il m'est clairement recommandé de n'en prendre qu'un demi-cachet la première semaine, le temps de m'y accoutumer.

Jour 1 :

Je sors de la pharmacie, nous sommes jeudi 12 novembre, il est 18h30.
Sachant que je serai devant mon whisky vers 19h15, il est grand temps d'ouvrir la boîte.

Surprise, les cachets sont ridiculement petits !?!
Comment faire pour couper ce truc même pas sécable, dans ma bagnole ?
Bon, réflexion faite, avec mon mètre quatre vingt cinq, mes 90 kilos et mon passé de rugbyman, c'est pas ce petit machin qui va me faire peur ?!?
Allez, j'en prends un entier.
Grosse , ... , très grosse erreur...

J'arrive à la maison, commence mon rituel, et là, ... , le truc impensable, ... , impossible de finir le premier verre.
Woawww, ... , serait-ce le produit miracle ???

Sauf que de manière quasi simultanée, apparaissent sueurs froides, vision altérée et état plus que nauséeux.
Du coup, un peu plus tard, impossible non-plus de finir la magnifique omelette aux piments que je nous avais préparée.
Quant'au verre de vin que je m'étais servi avec, ... , même pas en rêve !!!
Et quitte à parler de rêves, ce serait déjà pas mal d'arriver à dormir...

Jour 2 :

Vendredi 13, 7h00 le reveille sonne.
J'ai pas fermé l'œil, je suis complètement dans le cirage et l'éteins machinalement.
Heureusement, il y a celui "de sécurité" à 8h00.
Je me lève mais les symptômes de la veille sont toujours bien présents et durent toute la journée.
Je décide de regarder sur le net si on parle de ce produit.
Si le remède est pire que le mal, aucun intérêt...

Et là, ... , je tombe sur un forum où les participants parlent de leur vécu, sans "se bouffer le nez" à tout bout de champ.
Je lis, je lis, encore et encore...
Zut, pour certains, ça n'a pas fonctionné du tout !
Mais d'autres semblent s'en être sorti, ... , non sans mal...
Il y en a même dont on pourrait faire un copier/coller avec mon cas.
Je retrouve la motivation, faut que je persiste !
J'ai de quoi couper le cachet, j'en prends un demi...

Une fois à la maison, impossible d'imaginer me servir quelque chose d'autre que de la flotte, l'odeur de l'alcool me révulse.
Par contre, je crève de faim et les sushis passent tout seul...

Les effets secondaires sont toujours là, mais beaucoup moins forts que la veille.
Je vais regarder Castres/Bordeaux-Bègles au plumard et espérer rattraper quelques heures de sommeil...

Jour 3 :

J'ai du dormir 4 ou 5 heures, mais je ne suis pas complètement rincé.
Je suis encore nauséeux, mais pas de sueurs froides ni de troubles de la vue.
Il est temps de faire le point sur ce que j'ai pu lire.
Je suis épargné par les maux de têtes, les fourmillements, les crampes, les étourdissements et autres vomissements que certains d'entre vous ont endurés.
Je m'en sors pas si mal...

Il faut que je témoigne de mon histoire sur ce forum, ça pourra peut-être servir à d'autres.
Il est midi et c'est aujourd'hui...

Répondre au fil Retour