Olivier 54150 - 28/07/2019 à 15h34

Bonjour,

Oui, ces témoignages sont touchants.
Mais que dire ?
Bravo de prendre conscience, c'est déjà énorme.
Quand l'addition est trop forte, il n'y à pas de mal à se tourner vers le corps médical...

Il ne s'agit pas seulement d'arrêter une drogue. La remise en question dois être profonde et c'est très bouleversant.

Connaissez votre meilleure ennemie. Sachez qui il est.
N'essayez pas d'être plus fort. L'alcool est plus fort, fuyez le comme la peste.

Et puis écrivez encore, sans modération, ça aide beaucoup.

Je n'ai pas bus depuis 20ans, voici ce qui m'a aidé :
https://olivierm54.wixsite.com/communications/news-and-events

Bon courage, ne lâchez rien.
Oliv

Profil supprimé - 29/07/2019 à 14h19

Bonjour à tous,

Je reprends le fil de témoignages et en 15 jours beaucoup de choses évoluent, en bon ou en mal. Je ne connais que trop bien les rechutes, les effets d'alcoolisation et la honte des lendemains.

Je viens de passer mes 15 jours sans boire, mais au delà de ces 15 jours c'est mon état d'esprit qui a changé. Avant, mes difficultés je les noyais dans l'alcool, un verre qui en enchaine un autre et qui arrive très souvent à boire une bouteille. L’alcool aidant, je ne pensais plus à ces soucis que je retrouvais le lendemain accompagné d'une humeur de chien, une haleine affreuse et tous les désagrément qui accompagne un réveil sous emprise d'alcool.

Aujourd'hui j'ai ces mêmes ennuis, mais je les gère autrement, j'ai la tête libre, une pleine conscience de cette liberté et surtout du temps perdu à m'alcooliser.
Plus encore, se rendre compte que ce pseudo plaisir de boire cache un véritable fléau et un poison.

A lire de nombreux témoignages, je me suis également rendu compte que toute mes tentatives d'arrêt qui jusque là, ce sont soldé par un échec venait également du fait que je le faisais pour de mauvaise raisons. La finalité n'est pas d'arrêter de boire pour ma compagne ni pour mes enfants, mais bel et bien d'arrêter pour moi, que cette maladie qui me séparait de ma famille se soigne.

Enfin je terminerai la dessus, et c'est en rapport avec un de mes précédent message, le problème pour s'en sortir vient, et je l'ai découvert à mes dépens, que beaucoup de personnes ne notre entourage ne comprennent pas cette maladie. Ne pas être jugé et soutenu font parti de la convalescence.

Bon courage à tous,

Pierre