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Pourquoi on reste ?

Par Québécoise

16 réponses


Profil supprimé - 22/11/2018 à 14h51

Cardamome.
Votre compagnon est malade mais c'est un homme qui vous aime.
Je vous envie.
Visiblement, tout n'est pas perdu.
Et c'est également tant mieux pour lui !
Restez proches. Cela lui sera d'une grande utilité.
J'espère que vous en serez heureuse vous aussi.

YBEL - 27/11/2018 à 18h35

Il y a dans ce document :https://www.advocacy.fr/upload/Revue_Aidants_2011.pdf

cet élément de de réponse :

Au cœur des valeurs de l’intime
L’univers du care est caractérisé par un habitus, un mode de vie familiale organisé selon des logiques de maisonnée, des comportements, des références morales et une représentation sociale qui lui sont propres . Dans cet univers de l’intime et de l’affectif, qui se vit en marge des représentations sociales, le maintien de la relation prime sur celui de l’autonomie. La question consiste moins à savoir ce qui est « juste » ou « bon » pour la personne malade ou pour le proche aidant que de s’interroger, dans un espace de liberté totale, sur la nature et la préservation d’une relation menacée ou fragilisée par la maladie.
Le proche, impliqué dans la maladie au long cours de celle ou celui qu’il aime, va déployer une stratégie relationnelle dont la finalité vise avant tout à préserver dans la durée le tissu composite de valeurs, de sentiments et d’estime qui les réunit, par-delà la vulnérabilité. Les attitudes ou comportements qui procèdent d’une telle intention sont de ce fait moins vécus comme des « devoirs » inspirés par la morale que des réponses nécessaires pour faire face à la situation. En d’autres termes, ce sont des obligations consenties. Le proche accompagne, aide, soulage, réconforte dans une démarche existentielle de don qui fonde sa relation à l’autre et lui confirme la marque la plus évidente du respect de sa dignité.

au delà de cette effroyable maladie j'ai toujours su notre amour réciproque

et au coeur de notre intimité nous nous sommes battus cote a cote contre sa maladie

retrouvez mes écrits sur : https://www.fh3g.net

Profil supprimé - 19/12/2018 à 13h37

J'aime cet homme parce qu'il est mon père, mon repère.

Je refuse de le réduire à un alcoolique.

Oui ça fait partie de lui, oui il a une part de responsabilité.

Mais après tout, tout le monde a le droit de perdre pied.

Je suis née, il a dit "je suis ton papa" et ça a suffit.

Je l'aime c'est comme ça.

Profil supprimé - 22/12/2018 à 19h20

Bonsoir. Moi aussi je suis dans cette même situation. Mon compagnon est alcoolique et même si jusqu'alors je faisais avec, en ce moment je suis arrivé au point de non retour.
Je ne supporte plus rien venant de lui, je n'ai plus envie de sortir avec lui car je sais comment ça va finir.
Je suis en pleine interrogation, j'ai plus qu'envie de partir avec notre fille et reconstruire quelque chose ailleurs avec quelqu'un d'autres, mais de l'autre côté j'ai de l'affection pour lui et j'aimerais qu'il s'en sorte pour lui, pour nous, pour sa fille.
C'est compliqué, je suis un peu perdu, et ne sait plus comment faire pour le sauver.

Lethibe - 03/01/2019 à 23h07

Bonsoir Tati80,

Ce sont les seuls à pouvoir se sauver mais encore faut-il qu'ils le veuillent !
L'essentiel étant qu'ils ne nous entrainent pas avec eux...

Bon courage à vous

YBEL - 04/01/2019 à 15h21

Bonjour à tous,

Nous pouvons les aider à prendre conscience de leur maladie
Nous pouvons les aider à regarder en face les souffrances que leur addiction entraîne pour eux et pour nous
nous pouvons les aider a prendre la décision du soin
nous pouvons les aider à se maintenir dans le parcours de soins et dans l’abstinence
Nous pouvons les aider à surmonter les échecs

j' ai pris la décision de rester à et de vivre à ses cotés jusqu’au bout et je l'ai aidé de mon mieux

Sa maladie a eu raison de sa volonté
Sa maladie n'a pas eu raison de notre amour

Nous devons nous battre pour être reconnus par les médecins comme des partenaires essentiels et incontournables du parcours de soins.

Profil supprimé - 22/01/2019 à 17h07

Nouvelle sur le forum,

J'ai quitté il y a quelques semaines mon conjoint alcoolique. Pour lui avant que je sois à bout au point de le quitter, il préférait être avec son verre plutôt qu'avec moi dans notre chambre.
Nous avions des horaires décalés, donc peu de moment où nous étions à la maison en même temps donc peu de dialogue.
Quand je rentrai c'était avec une boule au ventre car toute nos conversations finissaient par le fait que je suis égoïste que je ne pensais qu'à moi, qu'à par l'alcool il n'avait aucun autre plaisir dans la vie à cause de son métier très prenant.
J'ai essayé de lui dire de diminuer sa consommation, mais il lui fallait un électrochoc.
Me perdre l'a été il a tout arrêté il a prit un appartement, il c prit en main et se fait suivre.
Nous dialoguons beaucoup mieux qu'avant.
Je tiens encore énormément à lui, il me manque.
Tant que le dialogue n'est pas rompu, il y a de l'espoir.

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