CharlotteH - 01/01/2021 à 17h20

Bonjour et meilleurs vœux à toutes pour cette nouvelle année,

Je suis toute nouvelle sur ce forum et j'aurais aimé ne jamais avoir ressenti le besoin de vous lire.

Je me reconnais tellement dans ce que vous dites, je me permets de vous raconter un peu mon histoire et surtout la sienne:

J'ai connu mon mari il y a 5ans au travail, nous sommes de la restauration, nous nous sommes très vite retrouvé à vivre ensemble et tout allait bien, j'avais remarqué qu'il buvait essentiellement le week-end quand on sortait avec les collègues.
En février 2017, alors que je savais pas que j'étais enceinte il m'a dit qu'il avait besoin d'aide car il était alcoolique, je l'ai aidé comme j'ai pus mais surtout comment lui a voulu que je l'aide.

Il y a eu entre la période de prise de conscience et la naissance de ma fille en novembre 2011, encore des jours et des soirs alcooliser avec essentiellement de la violence psychologique et de l'humiliatio.
3 semaines après la naissance de ma fille sa mère (qui était en pleine procédure de divorce d'avec le père de mon époux qui lui même était alcoolique) est décédée et la ça était une descente aux enfers.
Pertes d'emplois, consommations excessive, disputes, violences...
En septembre 2018 il commence à avoir de grosse douleurs au ventre nous allons donc chez le docteur qui me dit de l'emmener le plus vite possible aux urgences.

Une fois arrivé les inférieures lui demande sa consommation il minimise mais je leurs dit qu'il est alcoolique depuis de nombreuses années, après quelques examens le verdict tombe: PANCRÉATITE il restera 2 mois hospitalisé dont 1 mois en soins intensif, il a faillit y passer.

Une fois sorti nous avons eu 6-7mois de bonheur, puis son père (alcoolique) retourne à l'hôpital en avril et au mois de mai mon époux reprend la boisson.

Son père décéde en juillet de l'alcool.

Nous devions nous marier en avril 2020, nous avons pu nous marier en juillet en petit comité, pensant qu'il comprendrait enfin que je l'aime et que sans l'alcool on est heureux, mais le deuxième confinement et qu'à cause de ca il n'a pas pu signer le contrat de travail il a encore plus sombrer avec mensonges à moi et à lui même.

Le 14decembre il a était trop loin, une dispute est partie d'une connerie et il a fini par me donner un coup de pied dans la cuisse, j'ai fini par appeler de l'aide, j'ai appelé mes parents.
Depuis je vie chez eux avec ma fille on passe le voir on s'appelle on s'écrit, malgré le fait qui me dit qu'il est tous seul qu'il a besoin de nous je reste chez mes parents jusqu'à ce qu'il rentre en cure, les démarches sont lancées, mais il y a de l'attente.

Quand il me dit qu'il est tout seul, je lui dis que notre fille et moi avons était toutes seule pendant 2 mois par sa faute !

S'est sa dernière chance, si même après 5,10,15ans d'abstinence il reprend une seule goûte d'alcool je lui demanderai le divorce.

Mais est ce que c'est déjà arrivé qu'ils arrivent à ce reconstruire et qu'il n'y ai plus de consommation ? Peut on être heureuse avec eux malgré tous cela ? Est ce que des projets son encore possible ?

Sa prise de sang est plus que mauvaise il est à la limite de non retour et des fois il m'arrive de penser que si il y avait la goutte de trop tous cela serait fini et qu'il serait en paix avec lui même et après je pense à ma fille qui si cela arriverait n'aurai plus de père et je me dis que je suis un monstre de penser cela.

Pardon du pavé, mais merci de m'avoir lu !

Audrey01 - 02/01/2021 à 22h26

Bonjour Maryvone

Merci pour votre message de soutien.
En effet quand j entend dire mon mari que le mariage c'est pour le meilleur et lpour e pire lorsque j'évoque le divorce, je me dis il ne se rend même pas compte qu'avec cette maladie là on supporte des choses psychologiquement plus dures que la normalité et ce que l'on tient déjà plus que l'on devrait.
Quel processus psychologique on tient?
Oui la peur de l inconnu , de l étendu du chemin que ça demande, les enfants dans tout ça, la culpabilité de dessouder une famille et le miens est fort pour me le faire savoir. La garde et tout ce que ça engendre.
Va t il me laisser tranquille après ? Pas sûr vu les menaces prononcées parfois sous alcool. L abandonner alors que c'est une maladie.
Détruire sa vie fait peur et à la fois l envie d en recommencer une autre sans cette maladie en étant heureuse fait rêver.

Audrey01 - 21/01/2021 à 22h08

Bonjour Charlotte
J'avais écris suite à ton message mais il ne s'est pas affiché.
Peut-être était il trop long j'avais fait un pavé aussi.

Comment ça va depuis ?