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Mon mari est alccolique, que nous réserve l'avenir ?

Par Profil supprimé

84 réponses


Profil supprimé - 03/12/2014 à 09h29

Ne baissez pas les bras, vous pouvez vous en sortir ! Courage !

Profil supprimé - 04/12/2014 à 09h59

La volonté, c'est la clé ! Nous pensons à vous

Profil supprimé - 31/12/2014 à 09h22

Bonjour

Je viens donner des petites nouvelles, qui hélas ne sont pas bonnes...

Il a fait des efforts, arrêté le pastis, mais maintenant ce sont les bouteilles de rhum qui défilent dans le placard (j'ai compté, 1 nouvelle tous les 3 jours)
Le soir, quand je rentre il a déjà commencé à boire, et il a un comportement très lunatique, son humeur change en quelques secondes. Un effet de l'alcool je suppose, j'essaie de faire abstraction, mais il me provoque quand il vois que je ne réagis pas.

Le week-end après-midi il les passe à dormir, je ne sais pas si c'est un effet de l'alcool. On ne fait plus rien ensemble du coup. Je pleure tous les soirs, une fois qu'il s'est écroulé sur le canapé et qu'il commence à ronfler.

Pour ma part, j'évite toujours les anxiolitiques, mais je ne mange presque plus, je suis toujours triste, j'ai perdu 3 kilos en 2 semaines (et à la base je ne suis déjà pas très épaisse...)

Bref, j'attends le passage des fetes, je ne veux pas pourrir l'ambiance, et ensuite je fixe mon ultimatum. Je vais aussi contacter une amie avocate pour au cas où... Le problème est que même s'il fait quelques choses, j'ai peur qu'il ne soit trop tard pour nous 2, je suis trop fatiguée, j'ai trop encaissée, et je lui en veux énormément...

Profil supprimé - 31/12/2014 à 17h50

Salut Sayann,

Galère, troqué le pastis pour du rhum c'est une bonne idée, il faut que tu te protège un max, tu peux partir un peu dans la famille ou chez des amis ?

si tu prend pas les médicament, essaie les huiles essentielles et l'homéhopathie au moins c'est naturelle, c'est bien que tu vois un avocat en plus c'est ton amie, au moins tu pourra te confié et voir tes possibilité si tu va jusque là (ce que je ne te souhaite pas), mais si c'est la seule solution pour ton bien être et ta liberté alors fait le. il n'ya que toi qui peut prendre la décision en fonction de ce que tu es capable d'encaisser et là j'ai l'impression qu'il ta pris tes dernière force.

courage, va chercher le petit ecureuil qui en toi

gros bisous

Profil supprimé - 31/12/2014 à 18h15

Bonjour Sayann,

Je comprends votre decouragement et votre détresse... Il faudrait peut être que vous partiez un week end chez de la famille et /ou amis pour prendre de la distance et peut être souffler un peu. Je sais c est pas facile car il y a les enfants d un côté qui s interrogent et de l autre le mari... Je ne suis pas confrontée au violence verbale donc je ne sais pas si cela peu engendrer de la colère de sa part. Je ne sais plus si vous avez consulté un psy car je trouve que dans mon cas c est ma soupape
Le contrôle de leurs consommations est usant et décourageant car du coup on se dit ça y est c est reparti. La seule choses c est que du coup ils peuvent pas nier...

Bon courage.

N hésitez pas a alimenter votre fils afin de vous libérer
Bises.
Astuce.

Profil supprimé - 02/01/2015 à 11h19

Bonjour

En fait, j'ai du mal à suivre, c'est un pas avant - 2 pas en arrière, j'en viens même à douter de moi !

Le réveillon : il m'a fait la tête toute la soirée, puis est parti se coucher à 23h30. En rengeant la cuisine, j'ai compris, il s'était fait ses 20cl de rhum en douce... Bref...

Le lendemain matin, il me dit qu'il a pris une bonne résolution, celle d'être moins méchant avec moi. Une lueur d'espoir m'anime, je lui rappelle donc que sa méchanceté est liée à l'alcool et que sa bonne résolution serait d'abord de se soigner. Et lui parle de sa bouteille de rhum entamée la veille et déjà à moitié vide.. Et là il s'est énervé en me disant que c'était n'importe quoi, que ça faisiat plus d'une semaine que c'était la même et que je me trompais. J'ai laissé dire, et me suis même excusée d'avoir "cru que"...

Je suis désappointée : me ment-il siament, mais il sait que je sais, quel intérêt ? Ou bien est-il dans le déni total ? A se mentir à lui même ? Si c'est le cas, on est bien loin de la guérison, car il n'entamera aucune démarche s'il n'est à nouveau plus conscient du problème.

Je ne sais plus quoi faire du coup, il n'imagine même pas à quel point ça ne va plus pour moi. Et je n'ose pas lui en parler, il ne comprendrait pas s'il est dans le déni... Et j'ai peur d'aggraver le problème. L'impasse...

Profil supprimé - 07/01/2015 à 12h57

Grande avancée ce week-end

La soupape a explosé, je lu ai dit tout ce que j'avais sur le coeur, on a parlé très calmement pendant 1h, et je lui ai dit que je ne pouvais plus continuer comme ça, que s'il continuait il me perdrait.

Sur le moment il n'a pas réagi, m'a dit qu'en effet il vallait mieux que je le quitte, qu'il ne savait pas pourquoi il était comme cela, puis pendant la nuit il a du réfléchir.

Je lui ai fixé l'ultimatum suivant : soit il faisait quelque chose, soit je le quitterai.

Il a pris rendez-vous la semaine prochaine chez le médecin... happy

Je sais que rien n'est gagné, mais j'entrevois une lueur d'espoir...

Profil supprimé - 07/01/2015 à 20h43

salut Sayann,

Ce qui me pose problème dans ce que je lit c'est l'ambivalence de ton homme, un coup j'ai l'impression qu'il est dans le déni total et dans l'autre je trouve qu'il commence à prendre conscience du problème, c'est assez ambigue je trouve.

Par contre super tu lui dis enfin ce qui te rongeait, l'absès est crevé et il c'est a quoi s'attendre, j'espère qu'il saisira sa chance.

C'est bien ça avance tu à posé les limite pour toi et tant mieux, tiens nous au courant pour la suite

gros bisous

Profil supprimé - 08/01/2015 à 10h53

Bonjour Clochette

Je suis d'accord avec toi, moi aussi cette ambivalence me gêne, car un coup il est conscient, et quelques jours après, à nouveau dans le déni...
Sa mère m'a dit que déjà enfant, quand il se sentait coupable de quelque chose, il niait en bloc, même s'il savit qu'elle savait...
Enfin c'est difficile pour moi du coup car un coup je pense qu'il fait un pas en avant, et le lendemain on se retrouve 2 en arrière

Pour le moment j'attends son RDV de la semaine prochaine, mais je ne sais pas si ce sera suffisant, il refusera de voir un psy, je le sais... Et pour moi, son alcoolisme est la conséquence d'une dépression (il m'a dit qu'il avait l'impression de se laisser mourir à petit feu) et je ne sais ps si sans suivi psychologique ça peut fonctionner...

Enfin chaque chose en son temps, maintenant les règles sont posées, je me sens toute pleine de courage !!! Une goutte d'eau a fait déborder le vase !

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