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L alcoolisme du weekend
Bonsoir ,
Je voulais partager ici mon désarroi face à mon conjoint qui boit environ une dizaine de bière par jour après le travail et environ 3 L de vodka entre le vendredi soir et le dimanche . Je savais qu il avait une consommation assez élevée mais la ça fait bientôt 2 ans que je suis avec lui et je suis fatiguée de le voir trébucher ,se blesser ,tomber ,s uriner dessus le visage violacé .Il est conscient de son addiction mais s auto proclame poivrot ... Moi qui ne bois pas je suis assez médusée et j en ai marre de ne rien faire comme les couples "normaux" pas de sorties ( car monsieur est agoraphobe ,anxieux sous anxiolytiques) pas de grasses mat car insomniaque et sous somnifères ... Jamais de week end en amoureux ni vacances ni rapports intimes car je suis dégoûtée de lui et avec l alcool c'est complique .il est adorable et prévenant mais tout les weekends c'est beuverie et siestes des le réveil à 6 h jusqu'à 23 h .quand je lui faire part de ma déception il me dit que je suis moralisatrice et castratrice et que je savais ou je signais en me mettant avec lui .Je commence à regretter ,j envisagé sérieusement de le quitter ici je n' ai aucun amis ni famille juste le travail . Évidemment il me promets des efforts qu il ne tient pas et ne veux absolument pas arrêter de boire ... Je suis fatiguée et je voudrai enfin être heureuse et ne plus porter le fardeau de ses soucis . Il a des pertes de mémoire ,des difficultés spatio temporelles , il est parfois confus et désorienté, perd tout et parfois assez provocateur et vindicatif.je sais qu au fond de moi il va falloir que je parte ,je 'e peux rien lui apporter et ce n' est pas comme ça que j envisageait ma vie de couple .merci de votre écoute.
2 réponses
Bonjour Emily,
Comment vous sentez-vous après avoir écrit ce message ?
En le lisant, il semble assez clair que cette relation ne vous satisfait plus et ne vous apporte plus grand-chose.
Votre conjoint a beau être avenant et agréable par moment, cela ne suffit plus à vous rendre sa compagnie agréable ou à rechercher un contact physique... J'ai l'impression que le deuil de votre relation est déjà entamé.
Je voulais donc surtout intervenir par rapport à cette phrase où il dit que vous saviez à quoi vous en tenir quand vous avez signé. Ne culpabilisez pas là-dessus. On ne sait pas avant de le vivre. On ne peut pas imaginer toutes les implications. Avant de vivre avec un alcoolique, on ne peut qu'entrevoir les difficultés liées à la maladie.
Avez-vous des proches au courant de la situation et auprès de qui vous pourriez trouver du réconfort ? C'est important de ne pas être seule. Nos épaules ne sont pas faites pour porter indéfiniment nos soucis.
Bon courage à vous
Merci de votre réponse cela.m a fait plaisir de le lire et de m avouer que il est temps de prendre un autre chemin ....
J ai ma famille qui est au courant ,ils habitent loin mais ils savent ,je pense qu ils sont tristes pour moi mais ce disent que si je ne suis pas maltraitée ça va à peu près .
On a discuter avec mon conjoint de ce weekend,il a culpabilisé de me savoir malheureuse mais bon le week end suivant il a été chez un ami et il est rentré défoncé,il y avait des traces de vomi dans les toilettes il a le genou ouvert ...
Moi je n étais pas là ,je pars un week end sur 2 voir mes enfants . Normalement nous avions un deal ou les weekends ou je suis là il reste à peu près sobre nous verrons ce soir déjà .J avoue que j appréhende maintenant comme je travaille d après midi je rentre à 21 h alors bon les bières plus la fatigue de la semaine ...
Je ne veux plus prendre de gants quand je suis déçue et lui dire que je trouve ce rapport à l alcool désolant .Je ferai mes activités seule et a la fin de ma saison on fera le point .
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