patricem - 12/03/2020 à 15h12

Bonjour,

malgré vos sentiments, ne pouvez-vous pas prendre une semaine loin de lui ? Chez vos parents par exemple ? Histoire de faire le point. Quand à ses menaces de suicide pour avoir de l'alcool, je peux vous dire qu'en tant que malade alcoolique, on trouve toujours un moyen de s'en procurer.

Ce qu'il vous fait vivre n'est pas une vie, vous méritez une relation saine. Tant qu'il est dans le déni, il ne changera pas. Combien de mois ou d'années pensez-vous tenir avant de ne plus en pouvoir ? Faire une dépression par exemple ?

Courage,

Patrice

Marieodette - 13/03/2020 à 19h47

Ma famille me parle plus a cause des crises

patricem - 17/03/2020 à 17h35

Bonjour,

vous pouvez essayer de vous "mettre au vert" en demandant à votre médecin le fait de rentrer en clinique psychiatrique (clinique, pas hôpital) pour cause de dépression. Cela vous laissera souffler un peu.

Courage,

Patrice

an69 - 27/03/2020 à 12h35

Bonjour
Marieodette
En vous lisant je revois la situation dans laquelle j’étais il y a fort longtemps. Vous demandez comment vous pouvez l’aider. Vous ne pouvez pas l’aider si vous même ne vous faites pas aider. Vous êtes épuisée, vous avez le nez dans le guidon et ne pouvez avoir aucune objectivité quant à ce que vous vivez réellement. Dans l’immédiat trouvez le moyen de vous mettre au vert. Rapprochez vous de votre médecin traitant et racontez lui ce que vous vivez sans édulcorer ni faire comme si c’était anecdotique. J’ai pratiqué là minimisation à une époque et ne comprenait pas que l’on ne me prenait pas au sérieux et que mon médecin ne me proposait rien pour m’aider. Et surtout qu’il ne me donne pas la solution pour que mon mari arrête de boire. J’avoue que j’avais l’esprit bien confus. C’est très angoissant de laisser l’alcoolique seul face à son alcool : on imagine le pire, on se culpabilise. Une amie me disait « le meilleur n’est jamais certain mais le pire non plus » J’ai mis du temps à comprendre et à accepter de vérifier que mon absence n’entraînait rien de pire que ce que je vivais quotidiennement et que mon mari savait trouver son alcool tout seul et le chemin de son lit ou de son canapé tout seul quand il ne tenait plus debout; et se faisait à manger etc. en bref je me faisait souffrir c’est tout. L’alcool était plus fort que moi et que lui. Je vous souhaite de trouver le moyen de vous reposer. En cette période de confinement ce n’est pas évident mais courage.