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Alcoolisation excessive tous les week-end et vacances- rupture

Par Mans16

Bonjour,

J'ai été en couple 2 ans avec mon (ex)conjoint. Il a 34 et moi 32 ans.
Il m'a fallut 6 mois maximum pour avoir des doutes sur sa consommation d'alcool car il boit essentiellement lors des repas de famille et quand il ne travaille pas le lendemain (week-end, arrêt maladie, vacances etc). Les quantités varient mais en gros environ 10-12 bières le vendredi soir et le samedi c'est un peu moins. Dernièrement c'était 75 cl de rouge, et 2 bières de 75 cl tout seul. Je n'ai même pas eu besoin de l'accompagner. Dans les moments festifs ou les vacances, cela peut être un peu tous les jours, ou bien il peut enchainer les beuveries sans problèmes.

L'envie de boire et de se "détendre" prend beaucoup de place. Parfois la sécurité et le rythme de vie de sa fille passent en second plan. Il peut la coucher tard, prendre l'apéro devant elle avec ce que ça implique, conduire en ayant bu au minimum 6 ou 7 unité d'alcool.... Non, il gère dit-il, il n'est pas bourré, il est juste "chaud". L'alcool le rend irresponsable à mes yeux et le fait régresser. Il est même ritualiser le vendredi. Il sort du travail, il va acheter son alcool, il met tout au congélateur et l'apéro commence à 17h et peut durer jusqu'à 3h du matin.
La seule chose qui peut venir modifier son habitude, ce sont les sorties que j'organise. Mais c'est une fausse solution car il peut quand même boire en rentrant. En général, il finit la soirée endormie ivre ou presque, sur le canapé et moi dans le lit.

Nous avons emménagé ensemble il y a 9 mois. Je pensais qu'en étant présente, en l'emmenant vers un mode de vie dynamique et plus sain, il réduirait sa consommation. Au début il buvait moins, puis petit à petit ca a augmenté. Aujourd'hui nous nous séparons.

Je suis usée de toutes les tensions que cela engendre au quotidien et lui aussi. Je suis devenue une sentinelle, je sens la moindre odeur, repère sa prononciation quand il a bu, surveille les heures auxquelles il rentre, l'appelle en soirée pour vérifier s'il va bien, s'il est en état de conduire. Tout ce qu'il me dit quand il boit n'est pas fiable. Il finit par m'insulter tellement il se sent oppressé, contrôlé... Je déteste ce que je suis devenue, c'est tellement fatiguant. Nous sommes dans des rapports de force tous les deux car sinon il pense que je vais le "bouffer". Mais moi je suis juste inquiète et préoccupée par mon avenir avec lui, par sa santé, par nos disputes....Je ne me sens plus considérée. Tout cela a détruit notre couple car nous sommes régulièrement sous tension pour tout car je n'ai plus confiance en lui. J'en peux plus de le voir se détruire, de m'engueuler car je lui fais des remarques à ce sujet... Il est complètement dans le déni de son addiction, et pourtant j'aurai tout essayé. L'écoute, la tolérance, la morale, du soutien, du lâcher prise, la menace, et puis partir... J'ai toujours eu le mauvais rôle avec lui. J'ai toujours été la chiante, celle qui le prive de sa liberté. Quelle liberté? celle de boire quand il veut?? Je dois me taire, je n'ai rien à dire, il fait ce qu'il veut car il assume ses journées, il travaille, fait à manger, ne boit pas tous les jours, ne finit pas ivre constamment (malgré les énormes quantités). Donc pour lui tout va bien, il n'a rien à se reprocher. Tous nos problèmes de couples viennent de moi car je suis excessive et je dois encaisser.

C'est terrible à vivre le déni, car la seule solution c'est d'abandonner. Et pourtant je suis quelqu'un de persévérant! C'est un échec. Je suis tellement triste de ne plus partager ma vie avec lui car c'est un homme avec pleins de qualités.
J'ai le sentiment que s'il avait un contrôle sur l'alcool, j'en aurai moins sur lui, je lui ferais confiance et nos mésententes prendraient moins d'ampleur. Mais il refuse de réduire, il préfère sa liberté de boire et verbaliser que tout est de ma faute. C'est tellement plus facile à accepter ....
J'en suis presque à regretter mon choix d'être partie car je l'aime au fond.

Qu'en pensez-vous?

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